Fédéraliste Hamilton

de Rousseau qui envisageait davantage une souveraineté sous forme représentative. Elle apparaît cependant compromise à la fois par la délégation du pouvoir et par la figuration du pouvoir (mise à distance symbolique de ce dernier). Ce sont les fédéralistes américains qui vont ébranler les fondations du républicanisme classique en y introduisant le principe représentatif. Pour les auteurs du fédéralisme, il faut absolument limiter la turbulence démocratique en la canalisant dans un système institutionnel

Problème de la conciliation entre souveraineté des institutions fédérales et participation des autorités fédérées à l’exercice du pouvoir fédéral. Unité et participation : -volonté de créer un pouvoir fédéral fort (cf. articles de Hamilton dans the federalist) contrairement aux Etats à autonomie régionale où l’on a une logique de différenciation avec revendication de particularismes. USA : pouvoir fédéral confié au président et au Congrès composé de 2 chambres dont Sénat qui représente les

présidentielles. Pouvoir judiciaire, couronné par une Cour suprême qui est à la tête de l’édifice juridictionnel. La Constitution américaine avait pour vocation première de garantir la sécurité des individus. Question du fédéralisme qui a conduit 3 auteurs : Hamilton, Jay et Madison, à produire une série de livraisons intitulée « le fédéralisme ». La parution de ces textes a recentré les débats sur la question fédérale. Les conflits étaient tellement vifs que cette question est passée en 2nd rang. C’est en 1789

une référence à la constitutionnalité : « le pouvoir judicaire des Etats-Unis est dévolu à une cour suprême et à telles cours inférieures donc le congrès peut, au fur & à mesure des besoins, ordonner l’établissement. En 1787, Alexander Hamilton dans « The Federalist »  dit que « la constitution doit être préférée à la loi, l’intention du peuple à l’intention de ses agents. » La cour suprême des Etats-Unis établit un arrêt le 24 février 1803, arrêt Marbury v/Madison, dans lequel la constitution a une

composé A l’opposé de l’Etat unitaire se sont développés les Etats composés qui se regroupent autour de la notion de fédéralisme. On va se concentrer autour de la notion de fédéralisme puis nous verrons la notion d’Etat fédéral. a. La diversité du fédéraliste Dans ce grand ensemble on va distinguer les unions d’Etats, les confédérations d’Etats et enfin l’Etat fédéral. Les unions d’Etats Il a un intérêt surtout historique. Ces unions sont constituées par l’association de deux ou plusieurs Etats

couches supérieures de la société. En effet, il faut être populaire, avoir du charisme, être riche, ce qui sont des qualités non unanimement partagées. Les américains en étaient conscients, mais n’ont pas rejeté le principe électif. Pour la pensée fédéraliste, c’est un avantage à la mise en place d’un régime représentatif efficace car le bon fonctionnement d’une république exige que le pouvoir soit confié à un corps choisi et élu. Il considérait que l’élection choisissait les meilleurs, et que comme

présidentielles. Pouvoir judiciaire, couronné par une Cour suprême qui est à la tête d’un édifice juridictionnel. La constitution américaine avait pour vocation première de garantir la sécurité des individus. Question du fédéralisme qui a conduit 3 auteurs : Hamilton, Jay et Madison, à produire une série de livraisons intitulés « le fédéralisme ». La parution de ces textes a recentré les débats sur la question fédérale. Les conflits étaient tellement vifs que cette question est passée en 2nd rang. C’est en 1789

Pouvoir judiciaire, couronné par une Cour suprême qui est à la tête d’un édifice juridictionnel. La constitution américaine avait pour vocation première de garantir la sécurité des individus. Question du fédéralisme qui a conduit 3 auteurs : Hamilton, Jay et Madison, à produire une série de livraisons intitulés « le fédéralisme ». La parution de ces textes a recentré les débats sur la question fédérale. Les conflits étaient tellement vifs que cette question est passée en 2nd rang. C’est en

Or la Constitution Américaine adoptés en 1787 à la suite de la convention de Philadelphie ne dit rien sur le contrôle judiciaire des lois. Pourtant, ce mécanismes était connus des colonies américaines notamment grâce aux travaux de Madisson et Hamilton. Ils avaient identifiés les prémices en Angleterre. Le juge Coke qui est le premier dans une arrêt de 1610 à avoir dégagé un concept dit de «loi supérieure». Néanmoins le contexte Constitutionnel Américain à constituer un élément favorable à un tel

mécanisme de contrôle de constitutionnalité. Pourtant, certains pères fondateurs de la Constitution s’y étaient déclarés favorables : 186 ► Madison : propose de conférer au pouvoir judiciaire un droit de veto pour inconstitutionnalité. ► Hamilton : développe une argumentation favorable au contrôle de constitutionnalité. Prenant l’exemple de la législation britannique coloniale, il montre que le Parlement « peut mal faire » et que la majorité peut s’avérer répressive. Pour lui, la Constitution