Gallicanisme

dehors des liens de mariage, voire tout déviance sexuelle y compris dans les relations entre époux. Franchise : privilège restreignant les prérogatives seigneuriales, concédé par l’intermédiaire d’une charte à une personne physique ou morale. Gallicanisme : néologisme servant à désigner la propension à l’autonomie de l’Église de France par rapport à l’autorité du pape. Grands : principaux personnages de la noblesse d’un royaume. Grégorien (chant) : style de chant liturgique faussement attribué

la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685, qui met fin à la tolérance vis-à-vis des protestants, et le poids des Jésuites et des Jansénistes. En effet les Jésuites, en plus de leur influence politique, critiquée par les tenants du gallicanisme, contribuent à la formation de la pensée du siècle et à l’élaboration du style classique. Les écoles jésuites apportent deux éléments essentiels dans la formation du classicisme : le goût humaniste pour les Anciens reconnus comme modèle de beauté

car les guerres que mène la France ont un coût important et les dépenses de la cour de Versailles sont très fortes, l’État a un déficit budgétaire énorme. Quant à la situation religieuse, elle est très compliqué car Louis XIV était partisan du gallicanisme, église catholique indépendante du pape, veut éradiquer le jansénisme, le protestantisme et la compagnie du Saint-Sacrement. Il va même révoquer l’Édit de Nantes en 1685 qui autorisait la liberté de culte aux protestants dans certaines limites

(physique et royauté). A cette époque la 2ème idée est que tout pouvoir du roi vient de dieu. L’église de France et la papauté sont hostile à cette tels idée, car le roi prend son indépendance vis-à-vis du pape, 1517 : concordat de Bologne , gallicanisme/ultra-mondain, c’est grâce à cela que en France il y a jamais eu d’inquisition. Le 17 ème siècle va donner la formulation définitive, le roi reçoit directement le pouvoir de dieu, il est le représentant de dieu sur terre, mais cela ne lui donne

Il y a deux forces sur lesquelles le roi s’appui : La bourgeoisie (pour contrer le pouvoir de la noblesse) L’église. Gallicanisme : fait du roi de France le chef de l’église de France. Le roi nomme les évêques et ensuite le pape peut investir ses évêques. A la fin de la guerre de 100 ans, le royaume de France est le plus puissant de l’Europe occidentale. Le pouvoir des

robe.. Pour cela il fallait alors acheter la charge administrative. Le Roi a cependant certaines limites : les lois fondamentales du royaume. Il ne peut pas aliéner le territoire, il doit le respect des individus, il est protecteur de l'église (gallicanisme), il intervient dans tous les domaines : politique, culturel, religieux, et économique. Il est au centre de toute la vie des artistes, des religieux.. Instauration d'un culte de la personnalité. Gloire de la monarchie célébrée par les artistes

ce qui ne l'est pas. Toutefois cette proposition n'a pas des chances égales partout. Certes les rois acceptent mal l'ingérence dans leurs affaires du pape et des théologiens. La querelle des investitures dans l'Empire, le schisme anglican et le gallicanisme de fait de l'Eglise française, c'est à dire sa soumission au roi, témoignent de diverses manières de l'existence d'un débat et d'une tension sur la question de la préséance entre les deux pouvoirs. Mais les rois ont beaucoup trop intérêt à gouverner

le fond  25 août 1715 : dans ce Sud du Massif central, les Églises protestantes se réunissent pour organiser in synode au désert  1787 : aveu de Louis XVI que le protestantisme français a survécu. 2 LES GRANDES QUERELLES CATHOLIQUES A LE GALLICANISME Revendication a une certaine autonomie de l’Église de France, vis-à-vis du pape. Faire un peu comme les anglicans Les Français n’ont jamais coupé les ponts avec Rome 1516 : Concordat de Marignan, l’État obtient d’avoir la nomination des évêques

respecter un mode de vie clérical. Le Roi de France a toujours veillé à contrôler l’organisation de l’Eglise afin d’éviter que se constitue un état dans l’Etat, une puissance autonome. Dès la fin du Moyen Age cette surveillance a donné naissance au gallicanisme, doctrine qui affirme la sujétion de l’Eglise de France au Roi, pour tout ce qui concerne le temporel. La noblesse constitue le second ordre de la nation. Une minorité est très fortunée, la noblesse de cour. La noblesse numériquement la plus importante

Concordat était de « normaliser la situation de l'Eglise dans la République ». Portalis connaissait parfaitement le droit canon et était capable de conciliation dans les négociations. Il était également un fervent catholique. Portalis est favorable au gallicanisme. Les négociations seront difficiles car elles rencontrent l'opposition des émigrés ; mais même autour de Napoléon, les avis sont partagés (anciens jacobins comme Fouché le ministre de la police, Talleyrand qui est chargé de superviser les négociations)