Gilles Lipovetsky

L'ère du vide, chapitres 1 2 3, Gilles Lipovetsky. La séduction est présentée ici comme le rapport social dominant, réglant la consommation et la société dans sa globalité. Elle n’a rien à voir avec l’aliénation des consciences, elle organise le monde et a pour but essentiel la diversification de l’offre, et la multiplication des choix pour chacun. L’individu peut ainsi tout personnaliser, jusqu’à l’information et le savoir, grâce au développement des technologies modernes. La séduction se fait

vous donnerez votre opinion. Documents joints ❑ Document D1 : Antoine Prost, Histoire de la vie privée, Tome 5, Ed. du Seuil, 1987. ❑ Document D2 : Henry de Montherlant, Les Olympiques, Ed. Gallimard, 1924. ❑ Document D3 : Gilles Lipovetsky, L’Ère du vide, Ed. Gallimard, 1983. ❑ Document D4 : Claire Bretécher, Les Frustrés, Ed. Bretécher, 1975. D1 La réhabilitation du corps constitue sans doute l'un des aspects les plus importants de l'histoire de la vie privée. Elle

dernière est également la cause de ce culte voué à l'accomplissement de soi. L'individu qui se replie sur lui-même pour parvenir à se valoriser, laisse alors derrière lui l'auto-dérision, les spontanéités pulsionnelles et même ses émotions. Gilles Lipovetsky, dans « L'Ère du vide », évoque notamment la prolifération de maladies et autres troubles liés à un état d'esprit narcissique. A force de trop vouloir se mettre en avant, on finit par être totalement obsédé par soi-même. Le narcissisme peut

séparer le bon du mauvais goüt. Ces experts sont d'abord les artistes eux-mêmes. Prenons l'exemple de la beauté féminine, qui s'impose peu à peu à la Renaissance italienne comme la quintessence de la beauté. Se met alors en place, comme l'explique Gilles Lipovetsky dans La troisième femme, un travail inédit de définition et de classification. Il s'agit de fixer les termes qui désigneront la beauté féminine, en même temps que de classer les qualités que devront présenter les femmes pour être jugées parfaites

que la société est ce que les hommes en font : ainsi, les sociétés démocratiques peuvent être libérales ou despotiques.   Continuateurs : Raymond Aron Hippolyte Taine   Opposants : Charles Taylor [Misère et grandeur de la modernité ], Gilles Lipovetsky [ L'ère du vide ] John Saul [ Les bâtards de Voltaire et The unconscious civilization].

filles, les pères portent la même marque de jeans que leurs fils, « suggérant ainsi que les profils démographiques sont bien morts. »3 (p269) Néanmoins, le même comportement du consommateur ne signifie pas la même psychologie de consommation. 1. Gilles Fouchard, 2005, La Mode, Paris, Le Cavalier Bleu édition, 125p. 2. Frédéric Monneyron, 2006, Que sais-je La sociologie de la mode, Paris, Dépôt légal, 1erédition, 127p. 3. Mark Tungate, 2009, Le monde de la mode, Paris, Dunod, 276p. 4. http://about

Il joue en ce sens le rôle de contre-pouvoir. Mais paradoxalement, il apporte aussi la notoriété à ceux qui sont brocardés. - La capacité du rire à uniformiser est exploitée par les médias pour faire de l’audimat : selon le philosophe Gilles LIPOVETSKY, dans cette période de crise, le rire est devenu un enjeu économique : les médias instrumentalisent le comique pour rassembler le plus de téléspectateurs désireux d’exorciser par le rire leur situation difficile. - Le rire démocratique

six derniers mois à ce phénomène qui était encore assez confidentiel mais qui prend un réel développement aujourd'hui. Je me suis aussi intéressé à des livres consacrés à l’innovation commerciale et l’éphémère en lisant des auteurs comme Gilles Lipovetsky, Marion Laporte ou Françoise Sackrider. J'ai interviewé des marques sur ce nouveau moyen de communication, consulté des sites sur internet afin d’essayer d’aboutir à un rapport cohérent qui pourrait répondre à certaines questions qui peuvent

voire d’un dédoublement croissant de l’individu. Mais le débat est loin d’être tranché. Certains vont plus loin en défendant l’idée d’une dénaturation voire d’une extinction de la citoyenneté face à la culture de l’hyperconsommation décrite par Gilles Lipovetsky. D’autres, au contraire, assurent que la consommation éthique n’en est qu’à ses débuts, en s’appuyant sur des initiatives émanant des entreprises et du politique, des taux de croissance et des sondages prometteurs. Le débat ne peut d’ailleurs

De même que dans la mode les femmes ne portent plus que ce qu’elles aiment, ce qui leur « va », de même tout un ensemble de biens de luxe sont-ils acquis en tant que promesses de bonheur, oasis de plaisir, de beauté, de mieux-être. » observe Gilles Lipovetsky 5 . A ce nouveau mode de consommation des produits de luxe correspond une catégorie de consommateurs appelés les « occasionnels ». Cette catégorie de clients a permis l’expansion considérable du secteur. Mais, dans le même temps, la fidélité