Giorgio Agamben

dispositif c’est-à-dire « tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants » (Agamben, 2007 : 31). Notre objectif sera de montrer au final que le jeu du regard peut basculer du côté de la dialectique « couronnement- découronnement » de Bakhtine. Il s’avère avant tout nécessaire de préciser que la condescendance féconde une certaine

qui exprimait le simple fait de vivre, commun à tous les êtres vivants (animaux, hommes ou dieux), et bios, qui indiquait la forme ou la façon de vivre propre à un individu ou à un groupe1 » Giorgio Agamben, Homo sacer, vol. I, Le Pouvoir souverain et la vie nue, Paris, Seuil, 1997 Zoe versus bios Selon Agamben, l’opposition se marquait, dans la langue grecque, entre la « simple vie naturelle » et le « mode de vie particulier » (p. 9), « la vie en général et le mode de vie qualifié qui est propre aux

dispositif c’est-à-dire « tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants » (Agamben, 2007 : 31). Notre objectif sera de montrer au final que le jeu du regard peut basculer du côté de la dialectique « couronnement- découronnement » de Bakhtine. Il s’avère avant tout nécessaire de préciser que la condescendance féconde une certaine

administrée, orchestrée, politisée". = En d’autres termes, la peur sert plus que jamais d’outils d'affirmation et de légitimation du pouvoir. ● Giorgio Agamben prolonge cette idée en affirmant que « l'État se fonde durablement sur la peur et doit, à tout prix, l’entretenir, car il tire d’elle (...) sa légitimité ». = Plus précisément, pour Giorgio Agamben dans les démocratie occidentales, c’est la déclaration de l’état d’exception au nom de la sécurité des citoyens qui légitime également le pouvoir

d'Augustin à Montaigne 1.4.2 L'amitié et la mort 1.4.3 Hymne à l'amitié 2 Amitié et universalité 2.1 Impossibilité de généraliser un sentiment intime 2.2 L'amitié, seule voie vers l'universel 2.3 Agamben et la méconnaissance délibérée de la philia aristotélicienne 3 En Orient 4 Approche socioéconomique et « amitiés entre les peuples » 5 Approche socioculturelle 6 Notes et références 7 La Loi de l'amitié 8 Voir aussi

face, iI est l’exposition de la face dans sa nudite, Victoire sur ie CaraCtere : ParOle. Et le langage ne nous a-t-ii pas 6t6 dom6 pour lib6rer les choses de ieur image, POur POrter a i’apparence l’apparence meme, POur la mettre en gioire? 4与 Giorgio AGAMBEN

lecture inconfortable durant la période de la démocratie libérale et certains autres auteurs généralement de gauche du spectre politique ont élaboré leurs propres théories sur cette critique, notamment Walter Benjamin et Giorgio Agame . Certains penseurs comme Giorgio Agamben affirment que l’État de droit engendre paradoxalement son contraire, à savoir l’état d’exception. En 3 ÉTAT D'EXCEPTION : LES LEÇONS DE L'HISTOIRE Dalloz | « Les Cahiers de la Justice » 2016/1 N° 1 | pages 1 à 2 ISSN

politique le plus souvent, mais aussi famine et épidémie, catastrophe ou dégradation de l'environnement ou encore, intervention coercitive de l'Etat. [7] Sur le concept de la "vie nue": Giorgio Agamben Homo sacer I (Le pouvoir souverain et la vie nue), Seuil, Paris 1997. Sur la "forme-de-la-vie": Agamben, ibid; aussi: Agamben, Moyens sans fins (Notes sur la politique), surtout pp. 13-23, Payot & Rivages, Paris 2002. [8] Cf. Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, Gallimard, Paris 2002, chapitre

son nom, en s’intéressant notamment aux enjeux thématiques et aux champs sémantiques du religieux, du mouvement, du temps et de l’altérité ainsi qu’à la manière dont le genre même de l’essai les sert tous. Nous mettrons à profit la pensée de Giorgo Agamben, à cheval entre le politique et le/ la poétique, ainsi que les travaux plus récents de Jonathan Livernois et de Réjean Beaudoin sur Vadeboncoeur. Nous penserons enfin un second texte du recueil, le quasi-poème « La joie », comme une métaphore de la

renouvellent la question de nos rapport avec l'animalité. Leurs points de vue me semblent éclairer et compléter ce que j'ai pu avancer sur le rôle du cerveau dans l'ouverture au non-biologique (la distanciation). Nous verrons qu'alors que pour Giorgio Agamben, l'homme est tout entier dans son effort de différenciation de l'animalité (L'homme est un animal qui "se reconnaît ne pas l'être" 46), pour Michel Boccara, et sans contredire à ce processus d'arrachement au monde animal, notre humanité y reste