Giorgio Agamben

Nietzsche, « Socrate et la tragédie », in La naissance de la tragédie, 1872 XXe-XXIe Philosophie et essais - Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, La Dialectique de la Raison, 1944, traduit de l’allemand, Gallimard, « Tel », p.172-176 - Giorgio Agamben, Enfance et histoire, 1978, tr.fr. 1989, « petite bibliothèque Payot » - Alain, Propos de littérature, 1934 - Hannah Arendt, « de l’humanité dans de sombres temps », Vies Politiques (1955) « tel » Gallimard, 1976 - Emile Benveniste, « Catégories

fin de l’État de droit et la naissance d’un nouvel État, un État d’exception qui est devenu permanent. Il ne voit pas comment on pourrait sortir de cette situation où l’État est omniprésent et très puissant. Il le dira cyniquement, en citant Giorgio Agamben : l’État d’exception est « un paradigme qui n’est pas seulement actuel, mais on peut dire qu’il n’a trouvé qu’aujourd’hui son véritable aboutissement ». C’est finalement la position que les États-Unis ont adoptés dans la guerre contre le terrorisme

devant la majesté de l’Un. Pourquoi, alors, ne pas envisager une « politique de l’amour », comme Jacques Derrida avait esquissé une « politique de l’amitié1 » ? Politique de l’amitié, Jacques Derrida, Galilée, 2004. Voir également, L’Amitié, Giorgio Agamben, éditions Payot & Rivages, 2007 et, du même auteur, L’Ombre de l’amour. Le concept d’amour chez Heidegger, Payot & Rivages, 2003. 1 Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Je ne pense pas qu’amour et politique puissent se confondre

l’unilatéralisme des modèles de développement proposés par l’Occident en proposant en contrepartie des modèles spécifiques à leurs réalités. Nous y trouvons tout de suite une corrélation avec l’esthétique agambiennne de la profanation. D’après Giorgio Agamben (2007 : 31) en effet, le monde semble prisonnier d’un dispositif qu’il défini comme suit : «J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et

du biopouvoir (Foucault) 19 1. De la loi à la norme 19 2. De la peine de mort à l’assistance publique 20 3. Du gouvernement à la gestion 20 4. Le panoptique 21 Conclusion 22 Annexe 22 Quelques idées supplémentaires 22 L’état d’exception (Agamben) 22 Deux grandes manières de penser l’Etat (Aron) 22 Origine de la démocratie 22 Citations 22 Bibliographie 23 Sujets de dissertation 23 Introduction A. Le problème du lien social La question du lien social est la question de savoir ce

selon la légende, été chassés et condamnés à errer, ce qui en fait un peuple qui porte une culture de voyageurs, libres, sans attaches à la terre. Certains livres d'histoires attestent qu'ils seraient venus de « Petite Egypte ».12 Les 10 Giorgio Agamben, Moyens sans fins: notes sur la politique (Paris: Editions Payot & Rivages, 1995), 77. Une controverse vit s’opposer Alice Becker-Ho à Marcel Courthiade (grand spécialiste de la langue romani), lorsque celle-ci rendu publics les résultats de

spectatrice. Si le témoin vit la mort de l’autre, c’est préci- sément parce que l’autre meurt à sa place et que lui vit, parce que l’autre est mort : « [C]elui qui a vécu quelque chose, a traversé de bout en bout un événement et peut donc en témoigner » (Agamben 17-18). Tel est donc le témoignage que Nawal, à 60 ans, fait devant les juges : Mon témoignage, je le ferai debout, les yeux ouverts [...] Mon témoignage, je le ferai sans ciller, sans hésiter, sans trembler [...]. Mon témoignage je le ferai face

dernière analyse on peut dire qu'il existe dans toutes les Phèdres partout au monde un univers qui englobe tous les autres, un univers où tous les éléments, voire ceux en apparence les plus étrangers au mythe, acquièrent droit de cité. Selon Giorgio Agamben, le tragique de notre époque tient au fait que l’homme est abandonné au langage, « sans avoir une voix ou une parole divine qui lui assure une issue hors du jeu des propositions signifiantes ». Les réécritures de Phèdre sont ainsi partie intégrante

Cervantès. Après diverses mésaventures, Don Quichotte est ramené dans son village, d’où il repart très vite avec un écuyer, Sancho Panza. Les épisodes sur le même canevas se succèdent : illusion d’une aventure, déconvenue, explication farfelue. Giorgio Agamben écrit : «  Que faire de nos imaginations ? Les aimer à y croire jusqu’au point de les détruire, de les falsifier. Mais ce n’est que quand elles finissent par se révéler vide et inexaucées, que nous pouvons racheter le prix de leur vérité et comprendre

pointer les contours les plus saillants, ne serait-ce que pour justifier les propositions théoriques reprises ensuite. La puissance séparatrice de tout événement est particulièrement bien mise en évidence par la lecture philosophique que propose Giorgio Agamben de l’œuvre de saint Paul (2000). Pour l’auteur des Epîtres, la résurrection de Jésus rééchelonne la temporalité : avant l’événement, prévaut, depuis la création, le temps des prophètes qui annoncent la venue du Messie (« temps profane auquel