Glaïeul

val qui mousse de rayons. 5 Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut. 10 Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. 15 Les parfums ne font pas frissonner sa narine. Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous

Rejets Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit (v14) Opposition : L’adjectif Tranquille est rejeté, parce que cela laisse la menace de la mort avec ça dernière voyelle musicale. Contrerejet « Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme/Sourirait un enfant malade, il fait un somme. » (v. 9-10) Effet :Le rejet entre Souriant et sourirait et important parce qu’il démontre que le soldat ne souris plus Allitération des vers 11 et 12 Nature, Berce-le

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

nature semble chaude, accueillante, entre autres | |démontre qu’il est inconscient de tout ce qui | |-« soleil » (v.3) |à cause du soleil. Les fleurs (les glaïeuls), le | |l’entoure, de toute cette beauté et ce, pour toujours.| |- « petit val » (v.4) |cresson bleu, la montagne fière, l’herbe, les | |

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

alors des corbeaux qui se balançaient à la verte flèche des peupliers, croassèrent dans le ciel moite et pluvieux. Et les lavandières, troussées comme des piqueurs d'ablettes, enjambèrent le gué jonché de cailloux, d'écume, d'herbes et de glaïeuls.

tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

haillons d’argent ») et du bruit d’un cours d’eau (« chante une rivière ») opposée à l’état du soldat qui est « pâle » dans la lumière et dont la pose suggère qu’il est tombé là où il se trouve : bouche ouverte, nuque dans le cresson, pieds dans les glaïeuls. Vocabulaire connotatif (sens) 2. a) Nature: « Chante une rivière » (v.1) « Accrochant follement aux herbes »(v.2) « Val qui mousse de rayon »(v.4) La vivacité de la nature est mise de l’avant, celle-ci représenterait la vie. Un mouvement a été accordé

choix du poème « le dormeur du val » : Dans ce poème Rimbaud décrit une nature belle et généreuse on pourrait y voir là un véritable paradis sur terre. Le poète utilise abondamment le champ lexical de la nature  « trou de verdure », vers 1, « glaïeul », vers 5, pour ce qui est des plantes; « rivière », au vers 1 et « montagne » pour le troisième vers. Il joue aussi avec les sens, «  les parfums » au vers 8, « le frais cresson bleu », vers 6. Ceci nous donne l'impression d'une nature belle à contemplé