Glaïeul

d'argent" vers 2 ; renforcée au vers 3 et vers 13 par le soleil et dont la luminosité est reprise au vers 4 "mousse de rayons" et vers 8 " lumière qui pleut" : métaphore qui donne une matérialité à la lumière. Nature très colorée : vers 9 "les glaïeuls", couleurs assez intenses. Personnification de la rivière qui "chante" vers 1, animation. Sur le plan olfactif, "parfums" vers 12, impression de bien-être et bonheur ; sur le plan tactile, impression de fraîcheur, liquidité, vers 6 "et la nuque

haillons d'argent" vers 2 ; renforcée au vers 3 et vers 13 par le soleil et dont la luminosité est reprise au vers 4 "mousse de rayons" et vers 8 " lumière qui pleut" : métaphore qui donne une matérialité à la lumière. Nature très colorée : vers 9 "les glaïeuls", couleurs assez intenses. Personnification de la rivière qui "chante" vers 1, animation. Sur le plan olfactif, "parfums" vers 12, impression de bien-être et bonheur ; sur le plan tactile, impression de fraîcheur, liquidité, vers 6 "et la nuque baignant

| | |dans le frais cresson bleu» «pâle dans son lit vert» « les |On pourrait interpréter « trou de verdure » comme un endroit | | |pieds dans les glaïeuls» |idyllique, cependant à la relecture on comprend que le | | | |personnage du soldat s’y enfonce et que sa mort

long du poème la nature a une place importante. Nous le remarquons, car il y a un champ lexical considérable sur le thème de la nature, avec la présence au vers 1 de « verdure » ; « rivière », puis au vers 6 de « cresson » et encore au vers 9 de  « glaïeuls » par exemple.Mais aussi par le fait que la nature est représentée par les quatre éléments qui sont : l'eau avec « rivière » ; l'air avec « la nue » ; le feu avec « soleil » et la terre avec « montagne ». On peut alors révéler une nature maternelle

« la main sur sa poitrine » (V.13) Odorat « les parfums ne font pas frissonner sa narine » ( V.13) Champ lexical « la bouche ouverte » (V.5) Indices de mort : « Les pieds dans les glaïeuls »(V.9) Double rôle de la nature La nature agit a titre de mère naturelle et est une nature calme, vivante et réconfortante. Comparaison « Il dort. Souriant comme sourirait un enfant malade » (V.10) Sens de la comparaison : La comparaison

ce poème, une description très détaillée du val. En effet, le champ lexical de la nature est présent, avec les mots « trou de verdure » v.1 et « lit vert » v.8 qui montrent l’abondance de la végétation, ainsi que « herbes »v.2, « cresson »v.6, « glaïeuls »v.9, et d’autres mots qui renvoient à un décor naturel comme « rivière »v.1, « montagne »v.3 e « petit val »v.4. Ce champ lexical démontre que la nature est très présente, abondante : le cadre est celui d’une vallée verdoyante. Cette nature

Mais la nature a aussi une image de vitalité ,elle est très colorée : « verdure », « herbe », « lit vert », «  cresson bleu », « la nue » aussi bleue, les « glaïeuls » sont des fleurs de couleur vive, on y trouve de nombreux « parfums ». De plus cette nature est présentée comme douée de sentiments

faiblesse, image que Proust illustre et renforce subtilement dans la seconde partie de l’extrait. Dans la seconde partie de la phrase, introduite par le syntagme et que, Proust recourt à une autre personnification, celle du glaïeul qui symbolise la royauté. L’image du glaïeul, laissant fléchir ses glaives avec un abandon royal et étendant les fleurs de lis en lambeaux donne au lecteur l’impression qu’il règne sur la nature qui l’entoure, effet renforcé par d’autres termes dont glaives, royal, fleurs

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

couché ou dormit, qui sont plutôt des actions volontaires, mais dans son cas, il ne l'a pas fait de son gré. Le militaire est peut-être malade car l'auteur le décrit "pâle".  Dans le premier tercet, le soldat a les pieds dans les glaïeuls. Etymologiquement (latin), le glaïeul vient de gladius qui signifie le glaive. Le soldat serait-il blessé, ce qui expliquerait la raison à laquelle il serait étendu ou tout simplement malade "souriant comme un enfant malade" et "il a froid".  Dans le dernier tercet