Glaïeul

lumière : "les haillons d'argent" (v.2) ; renforcée au vers 3 et vers 13 par le « soleil » et reprise au vers 4 "mousse de rayons" et " lumière qui pleut" (v.8) : métaphore qui donne une matérialité à la lumière. * Nature très colorée : "les glaïeuls" (v.9) couleurs assez intenses * une impression de vie et de bonheur qui sollicite tous les sens. Sur le plan olfactif, "parfums" (v.12), impression de bien-être et bonheur ; sur le plan tactile, impression de fraîcheur, liquidité : «et la

qui au vers 8 se transforme en un « lit vert », métaphore donnant une image confortable et douce de cette nature. Enfin, de nombreuses notations de couleurs ponctuent ce poème : Le bleu du « frais cresson bleu » ainsi que les couleurs vives des « glaïeuls ». Le vert est la couleur qui domine ce « trou de verdure ». Les autres teintes présentes sont des nuances de blanc renvoyant à l'idée de lumière. Tous ces végétaux nous confortent dans cette impression de bonheur et de sérénité. B. Un cadre

présentée comme très vivante: Accrochant follement aux herbes … Un petit val qui mousse de rayons très colorée: un trou de verdure des haillons d'argent le frais cresson bleu dans son lit vert où la lumière pleut les glaïeuls chantante: où chante une rivière joyeuse: où chante une rivière accrochant follement où le soleil luit 5. Certains détails créent une impression de trouble, de malaise: Pâle dans son lit vert il dort, souriant comme

follement aux herbes » et au v.7 avec « étendu dans l'herbe », devienne au v.8 « un lit vert ». Cette métaphore de l'herbe donne ici une image confortable et douce de la nature. Les autres éléments végétaux sont « le frais cresson bleu » au v.6 et « les glaïeuls » au v.9 qui introduisent deux notes colorées, l'une par l'adjectif de couleur et l'autre par la connotation colorée de la fleur. b) Un cadre ensoleillé à la fois chaud et frais : Dès le premier quatrain l'auteur signale la présence du soleil

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

dans le premier quatrain, qui représente la description du paysage. Plusieurs éléments témoignent de la présence de la nature "verdure" et "rivière"au vers 1, "soleil" et "montagne" au vers 3, "val" et "rayons" au vers 4, "frais cresson" au vers 6, "glaïeuls" au vers 9 etc... La nature semble dynamique comme peuvent nous renseigner les verbes "chante" (vers 1), "accrochant follement" (vers 2), "luit" (vers 4), mais nous pouvons ressentir un sentiment de légéreté via le terme"baignant dans le frais cresson"

une harmonie de couleurs froides, « argent »vers3 , « bleu »vers6 , « vert » vers8. -Un cadre mélodieux « chante une rivière » vers1, harmonieux et plein d'agrément qui invite au bien-être : les rayons du soleil, les fleurs « cresson » vers6 et « glaïeuls »vers9 2) Profusion de mouvement et de vie -Exubérance et vivacité de la nature à travers le lexique : métaphore « mousse de rayons » v4, adverbe « follement » v2. -Profusion de lumière : champs lexical (soleil, lumière, luit) dont les métaphores

Il y a ensuite mention des “herbes” aux vers 2 et 7, cette herbe constituant un “lit vert” (vers 8). Cette métaphore donne de l’herbe une image confortable et douce. Les autres éléments végétaux sont constitués par le “frais cresson bleu” et “les glaïeuls” qui introduisent deux notes colorées, l’une par l’adjectif de couleur, qui surprend un peu, l’autre par les connotations colorées de la fleur. Les notations de couleurs sont nombreuses : c’est le vert qui domine (les herbes sont citées deux fois

certaine intrigue et par la suite une sorte de choc ou d’émotion. Rôle de la musicalité Rejets Strophe 2 : Dort Strophe 4 : Tranquille Opposition : C’est deux rejet démontrent que le soldat est réellement mort. Contrerejet « Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme/Sourirait un enfant malade, il fait un somme. » (v. 9-10) Effet : Cela crée un effet d’attente, de suspens Allitération des vers 11 et 12 Il a froid/ Les parfums ne font pas frissonner sa narine Allitération en (n) et

richesse du paysage, mais aussi par la richesse des sensations. Sur le plan visuel, on voit une nature colorée. À part du vert (verdure, herbes, cresson, glaïeul), le jaune et l’orange (soleil, rayons, lumière), et le bleu (rivière, nue), nous apercevons en même temps l’argent issu de la réflexion des lumières et le pourpre assez intense des glaïeuls. La diversité des couleurs met en relief la vivacité de la nature. Les « parfums » au vers 12 nous apportent une sensation douce d’odorat alors que la