Goffman Stigmate Handicap

éducation dans l’institution et une autre dans le milieu familial. Je me suis souciée de savoir ce que vit l’enfant en dehors de l’institution. Peut être que ses parents rencontrent des difficultés, peut être que ses parents ont du mal à accepter son handicap et peut être qu’à la maison c’est trop différent de l’IME. La relation avec les parents est donc primordiale pour le bon accompagnement de leur enfant. Plus il y aura d’informations qui circuleront entre l’IME et la famille, moins il y aura de probabilité

spécifiques à ces classes. Ce groupe social admet des « valeurs de virilité fondées sur la force physique » comme le constate Mauger [4]. 2. La stigmatisation. La classe populaire souffre d’un constant problème de stigmatisation. Comme le définit Goffman, « la stigmatisation est la réaction d'un groupe ou d'une société envers des personnes ou des groupes minoritaires, différents ou défavorisés, consistant à attribuer une étiquette qui les catégorise comme déviants. Ainsi les classes supérieures se

société, on a désigné certains actes comme déviants, et c’est à l’issus de ce processus qu’un individu pourra être qualifié de déviant. Pour résumé, la déviance est pour Becker un fait social, ce n’est pas une pathologie. Il y a aussi Ervin Goffman qui travaille sur la production d’une image de soi pour contrôler l’interaction. Dans Asiles publié en 1961, il démontre que l’individu enfermé trouve le moyen d’échapper aux normes et va s’adapter aux règles internes de l’institution. Cet individu

« normaux » ».* La personne stigmatisée est perçue comme ne disposant plus des mêmes droits que toute personne « ordinaire ». On peut recenser différents types de stigmates, parmi lesquels figurent les stigmates d’appartenance (basés sur les caractéristiques ethniques, religieuses, culturelles, etc). *D’après la définition d’Erwin Goffman. Le cycle de la stigmatisation, de la discrimination et des violations des droits de l’homme 1 : lé tim gi e La violation des droits de l’homme

d’origine généralement sociale. Ex : la terre est ronde. La plupart des enquêtes qui se sont intéréssées aux représentations sociales ont pris les caractéristiques ethniques, professionnelles régionales comme sujet d’étude mais aussi parfois les handicaps, les stigmates. Les représentations sociales remplissent une fonction c’est d’aider au positionnement de l’individu dans le monde c’est aussi de guider ces comportements. Et ce sont les organes de diffusion collective (médias) qui sont les vecteurs importants

(opportunités sur le marché du travail, commerces) occupées par les anciens immigrés. Il y a donc une forte compétition entre les groupes minoritaires qui sont tous soumis à la domination des Wasp, donc en tant que telle l’appartenance ethnique est un handicap pour la mobilité sociale. L’ethnicité, le fait que les individus s’organisent socialement, collectivement sur une base ethnique permet de développer des stratégies de réussite économique et de mobilité (ethnic biusiness). Cosa Nostra : la base ethnique

toxicomanes sont très fortement stigmatisés. La stigmatisation est un processus conduisant à transformer un attribut d'une personne en une marque négative qui la discrédite en faisant porter sur cette personne un jugement dévalorisant. Selon Erving Goffman, il y a stigmatisation quand des signes révèlent qu’un individu possède un attribut qui le rend différent, non conforme à un stéréotype : “ce que nous attendons d'une personne”, suivant “certaines hypothèses quant à ce que devrait être l'individu

conscience ». L’individu ne choisit donc pas son mode de vie, de penser, c’est le milieu social qui l’influence. Intérêt pratique : elle nous permet d’améliorer les disfonctionnement de la société et de changer la réalité. Ex : les ZEP, les handicapés dans les entreprises,… Elle permet aussi de connaître les causes d’un malaise social afin de l’atténuer ou de le faire disparaître. V. Les techniques et les méthodes : Statistiques : permettent de mettre en rapport des variables pour arriver

Théorie de la communication – V. Servais 2005-2006 - Notes de Laureline Silan 36 VII. L’école de Chicago : Goffman a. L’ordre de l’interaction Son but sera de comprendre l’ordre de l’interaction : la façon dont l’interaction sociale est organisée. Pour comprendre ça, il va très souvent utiliser la méthode pathologique (étudier l’anormal pour comprendre le normal). Goffman va s’intéresser à des situations où cet ordre ne fonctionne pas : aux personnes qui sont considérées come incapables

et alentours de Colmar). En ce qui concerne la notion de “double mixte”, voir DELCROIX, Catherine ; GUYAUX, Anne, Double mixte : la rencontre de deux cultures dans le mariage, Paris : Éd. L’Harmattan, 1992, 132 p. 3. GOFFMAN, Erving, Stigmate : les usages sociaux des handicaps, Paris : Éd. de Minuit, 1989 [1re éd. en anglais 1963], 175 p. © C en tr e d' In fo rm at io n et d 'E tu de s su r le s M ig ra tio ns In te rn at io na le s | T él éc ha rg é le 3 1/ 03 /2 02 3 su r w w