Goffman Stigmate Handicap

Il pourrait aussi servir de carapace qui protège le sujet d’évènements de vie stressants. Les sociologues interprètent l’attitude de la société envers les obèses comme un processus de stigmatisation analogue à celui décrit par Goffman 21 dans les usages sociaux du handicap. Il s’agit d’un processus de discréditation qui touche un individu considéré comme anormal, déviant car ils s’écartent de la norme. Il est alors réduit à cette caractéristique aux yeux des autres. Cette étiquette amène une série

comment l’établissement d’un rapport de place et les tentatives de dé-placement, impliquent la prise en compte de tous les autres indicateurs linguistiques (Cf. E. Goffman : 1973, 1987, P. Watzlawick : 1972, C. Kerbrat-Orecchioni : 1996, 1998, a), 2002), - - comment les tours de parole organisent-ils une dispute (Cf. E. Goffman : 1974, C. Kerbrat-Orecchioni : 1996, 1998, a), - quels mots particuliers, « vitupérants » servent de « détecteurs » d’une dispute (Cf. U. Windisch : 1987, P

Hommes 60-69 ans 70-79 ans Femmes 80-89 ans 90 ans et 60-69 ans 70-79 ans 80-89 ans plus Déficience 90 ans et plus 29% 38% 54% 68% 38% 50% 62% 71% 32% 44% 50% 52% 15% 26% 43% 64% visuelle Déficience auditive Source : Enquêtes Handicap-Incapacités-Dépendance 98-99 Pour les personnes âgées, les pertes des facultés auditives ou visuelles sont un facteur de solitude, de repli sur soi. Elles rendent plus difficile les soins de santé alors même que l’avancée en âge s’accompagne d’une

histoire d’amitié entre quatre garçons que tout oppose sauf leur passion commune pour la musique. A force de détermination, ils parviendront à atteindre leur rêve. De même, dans le polar d’Avoko Tsimbadika 00, sorti en novembre 2002, cinq jeunes handicapés essaient d’aider un inspecteur de police à capturer un malfaiteur. Plus récemment, en mars 2005, le long métrage Menavazano, écrit et réalisé par Rija Ramino, a été projeté à Madagascar. Tourné à Toamasina en quatre mois, ce film d’horreur retrace

Médecin-chef à la prison de la santé, PARIS, Editions le cherche midi, 2000. 66 Philippe Landenne, Peines en prison, l’addition cachée, Coll. Perspectives criminologiques, Bruxelles, De Boeck, 2008, pp. 179-180. in Pierson P., op.cit. page 31. 67 Erving Goffman, Asiles. Etudes sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Coll. Le sens commun, Paris, Editions de minuit, 1968, page 56 in P. Pierson, op.cit. page 35. 68 Philippe Pierson, op.cit., page 35. 22 les cahiers de l’interfédé

référence des mesureurs d'audience télévisé n'est-elle pas la "ménagère de moins de 50 ans" qui symbolise le consommateur moyen) jusqu'à un âge indéterminé mais que l'on peut considérer comme la limite de la "vieillesse active" (qui ne souffre pas de handicap majeur, dispose d'un certain niveau de revenus, consomme, voyage…) Cette vieillesse là correspondrait à la conception "ciceronienne" de la vieillesse: la vieillesse "heureuse", sous la forme d'un vieillard énergique, débordant d'activité

multiplication concerne à la fois les biens (libertés, justice, participation politique, emploi, santé, environnement, etc.), les collectivités (famille, minorités, l’humanité entière) et les groupes sociaux (femmes, enfants, personnes âgées, porteurs de handicaps, etc.) devenus l’objet d’une tutelle particulière. Il serait en effet prohibitif pour les individus de régler pacifiquement leurs conflits sans se reconnaître, en condition d’égale liberté, les mêmes droits civils et politiques. De même, il serait

services publics à celui d’une gestion - post-moderne - où les ressources doivent être utilisées au maximum : budget zéro, gestion par objectifs, approche matricielle, qualité totale et amélioration continue, politique d’équité en matière de genre, de handicap puis d’origine ethnique, définition des droits des usagers, déficit zéro, imputabilité et gouvernance. Mais ce qui marque particulièrement cette période, c’est principalement la fin de la croissance de l’appareil d’État, avec une offre qui décline

de sexe… Les discriminations concernent donc des inégalités de traitement interdites par la loi. [Apport du professeur] Une « discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi comme l’origine, le sexe, le handicap etc.…dans un domaine visé par la loi, comme l’emploi, le logement, l’éducation » selon la Halde (Haute autorité contre les discriminations et pour l'égalité, disparue aujourd’hui et dont la fonction est confiée au Défenseur des droits). La discrimination

des détenus. Pour lui bien que la prison ait pour mission de transformer l’individu inadapté social en un individu réinséré socialement, elle demeure cependant, un lieu d’exclusion temporaire qui imprime sur les détenus la marque d’un stigmate. Ainsi comme GOFFMAN (1973) l’affirme, la prison ou même la mise en observation du mineur est de nature à entraîner une remise en question de son identité. Ainsi le milieu carcéral participe à l’isolement de l’individu en créant une distance entre