Gorgias Socrate Calliclès

qui importe en fait c’est la restauration de l’équilibre, de l’état de bien-être et de repos du corps, c’est comme un degré zéro où le corps n’est troublé ni par la violence des plaisirs (liés au soulagement, comme par exemple le plaisir qu’éprouve Socrate en se débarrasant de ses chaînes) ni par celle des douleurs. Il s’agit de la distinction entre les plaisirs en mouvement et les plaisirs stables : les plaisirs en mouvement sont par principe variables, ils se jouent des douleurs mais ne les suppriment

* Mais a-t-on encore le choix ? Car sans le choix, il n’y a plus de liberté. Le contrat social serait alors une contrainte pour l’homme du fait que ma liberté naturelle serait réprimée. Opposition nature et loi : Platon dans Gorgias, à travers la position de Calliclès exprime l’idée que la loi est une contraint sur notre liberté naturelle. Ainsi il existerait des hommes destiné à commander et d’autres à obéir par leur nature. La loi ne serait alors que l’association d’hommes voué à obéir pour

faire son devoir ? Quand ce que me dicte mon devoir contredit mes intérêts, ne serait-il pas plus sage de désobéir ? Ne pas être injuste est un devoir ; mais est-il sage d'être juste, si l'injustice est à mon avantage ? Dans le Gorgias, Calliclès affirme, contre Socrate, qu'il vaut mieux commettre l'injustice que la subir. C'est pour Platon une erreur de jugement : celui qui décide d'être injuste ne le fait jamais à son avantage, parce qu'il se laisse emporter par ses désirs et ne prend pas assez

Dans un passage célèbre du Gorgias (483b) de Platon, l'un des personnages du dialogue affirme que le droit, qui met les hommes à égalité devant la loi, et injuste. La véritable loi, c'est le fait de la nature, comprenez, par-là, l'inégalité naturelle. Une telle volonté de rabattre le droit sur des rapports de forces naturels est en réalité un déni du principe même du droit. En réduisant le droit au fait, elle opte finalement pour la violence contre le droit. Socrate aura, d'ailleurs, beau jeu de

entre le plaisir et la sagesse (Platon) Platon, gorgias (allégorie des tonneaux pleins/tonneaux percés Allégorie = mise en image d'une idée abstraite Opposition entre le sage et le passionné L'argumentation de Socrate position du sage 2 temps : remplir les tonneaux (= acquérir la sagesse qu'il désire) , puis la tranquilité (moment ou la sagesse est atteinte : la raison gouverne les désirs) position du passionné vu par socrate Tonneaux perçés qu'il doit constamment remplir. Les

mensonge et la manipulation : est-elle éthique ? Aujourd’hui la publicité qui entoure non seulement les produits de consommation mais la politique et la justice n’est-elle pas une manifestation de la rhétorique sophistique critiquée par Platon et Socrate ?Ne faudrait-il pas mieux pratiquer la communication sur des convictions argumentées ou sur l’usage de la démonstration ? On peut dire tout ce qu’il nous revient de dire à condition de ne pas se contredire. Mais si l’argumentation est la seule façon

dans le Gorgias ? Pas du tout ! Nous assistons à une sorte de transformation négative, fort bizarre – que l’on oublie d’apprendre aux élèves car elle les mettrait en difficulté dès le début –, pour se sentir un peu sollicités par ce que Socrate nous dit : « Eh bien, cher Calliclès, tu as raison. » Deleuze procédait d’ailleurs tout à fait ainsi : « Ah oui, oui, oui, c’est tout à fait ça ! » L’autre s’apercevait alors qu’il venait sans doute de dire une énorme bêtise… Socrate, lui, dit à Calliclès : « Tu

(jus). Cette idée est notamment revendiquée par Calliclès dans Le Gorgias (Platon). Pour Platon, les plus sages doivent gouverner (concept des « philosophes roi » (mépris des honneurs et du pouvoir)). Cette théorie peut être considérée comme une utopie : les hommes ne peuvent pas mépriser les passions, et le pouvoir corrompt les hommes ; d’où l’absurdité de former des « philosophes-roi »… Cf La République où Calliclès déclare précisément contre Socrate : « Selon moi, les lois sont faites pour les faibles

quantité de puissance – et non pas une augmentation de « bonheur ». Comment peut-on prétendre qu’il a aspiré au bonheur ?… Nietzsche, La Volonté de puissance, § 305 Le désir d’immortalité : DIOTIME : En définitive, Socrate, l’amour de ce qui est beau n’est pas tel que tu l’imagines. SOCRATE : Eh bien, qu’est-il donc ? – L’amour de la procréation et de l’accouchement dans de belles conditions. – Admettons que ce soit le cas. – C’est exactement cela. Mais pourquoi « de la procréation » ? Parce que

et le désire dans l’espace, c’est donc bien quelque part faire ce que l’on veut. Par exemple,un homme en prison qui n’est pas libre car il est restreint physiquement, est enfermé et donc n’a aucune liberté de mouvement. Calliclès dans son dialogue avec Socrate dans le texte Gorgias de Platon ( IV siècle av JC) défend cette idée de liberté absolue et naturelle. En effet pour lui, un homme libre c'est celui qui a les moyens nécessaires pour satisfaire le moindre de ses désirs, qui peut alors “donner