Grossièreté

théâtre devenu au 20ème siècle et conclure sur la cohabitation des règles et des libertés. Les dramaturges classiques eux-mêmes ne respectent pas toutes les conventions. Ainsi, Molière choque par deux fois le public par la violence ou la grossièreté de ses pièces. Lors de sa première représentation en 1664, Le Tartuffe choque par l’évocation de sujets tabous tels que les faux dévots. Par la suite la pièce a été interdite et a dû être remaniée pour être moins choquante. Un an après, dans une

poil de chèvre. +préjugé négatif lié à l’absence d’harmonie dans le visage : difformité physique qui signalerait une corruption morale : regard de travers et caché, nez tortu, grosse lèvre, interprété comme absence de franchise, de droiture et grossièreté. Pourtant délégué de son peuple, porteur d’une plainte sur les exactions commises par les Romains l19 à 21 présentés comme des prédateurs qui envahissent tout et se montrent violents. ( Nombreuses hyperboles) Capable aussi d’éloquence puisqu’il

Qui impose son pouvoir, son autorité. Avenant : Dont l’allure générale est susceptible de plaire. Belliqueux : Qui aime à se battre, à se disputer. Boudeur : Qui montre intentionnellement du mécontentement. Bourru : Qui a l’âpreté, la grossièreté de la bourre. Cassant : Fatigant. Caustique : Qui est volontiers blessant dans la moquerie. Chagrin : Qui est porté à la tristesse, à la morosité. Chevaleresque : Qui fait preuve de chevalerie; digne d’un chevalier. Conciliant : Qui s’entend

10-12) en parlant de la vie que mènerait un homme hors de la société. Pour eux, l’Homme hors de la société en est réduit au statut d’animal, avec « qu’un animal sauvage, féroce, ignorant » (l.17-18). De plus, ils usent de termes péjoratifs comme « grossièreté » (l.16), « ignorance » (l.16), « oisiveté » (l.19) et « proie à l’ennui et aux soucis dévorants » (l.19). Aussi, nous retrouvons dans la citation de Sénèque que les hommes seuls sont des « victimes pour les autres animaux » (l.23-24) et qu’il «

que le comique de situations, ou de gestes. L’auteur y critique les mœurs de la société en décrivant un monde utopique notamment avec l’abbaye de Thélème, en prônant l’importance de l’éducation et en faisant la critique de l’ignorance et de la grossièreté. Avec Don Juan, Molière critique les dévots, qu’il accuse d’hypocrisie et de double jeu et remet en cause les dogmes religieux. Le registre comique permet de divertir de d’amuser les lecteurs afin de faire passer une critique qui porte sur les

catégories traditionnelles de la dramaturgie (personnages, action, etc.) Ex : Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 : personnage sanguinaire est étrangement annonciateur des dictateurs du xxe siècle. Ubu : évoquer son fameux « merdre », ses insultes, sa grossièreté, sa méchanceté amusants mais très grinçants… • Dom Juan est une comédie et pourtant, la pièce soulève de nombreuses questions : le héros (même s’il meurt puni) ne semble pas croire en Dieu, il fait l’éloge de l’hypocrisie, il refuse l’attachement

EMC: Les IncivilitésRomane Pereira et Chris Di-Fabio; 24/01/2022I-C'est quoi les incivilités?A. Les incivilitésLes incivilités ce sont des manquement aux règles du comportement en société (agressivité, grossièreté) qui ne sont pas sanctionnées pénalement mais qui peuvent constituer une infraction, on peut dire que c'est un phénomène de société.Aussi, ce sont aussi des faits naturels qui apparaissent en société mais qui n’ont pas forcément des conséquences graves (uriner sur un mur, écouter de la

Celle-ci cherche le rire pour le rire en sollicitant le goût des spectateurs pour le comique « bas » : coups de bâton (comme ceux que Scapin inflige au vieux Géronte dans  Les Fourberies de Scapin , 1671), ainsi que des grossièretés. Une part du  Malade imaginaire s’inscrit dans cette tradition, en particulier toutes les références au corps « malade » d’Argan et aux traitements que lui administrent des médecins ridiculisés (lavements, clystères), que

Theocrite ayant quelquefois élevé ses bergers d’une maniere si agreable, au dessus de leur genie naturel, les y a laissé retomber tres-souvent ; je ne sçay comment –5– BERNARD DE FONTENELLE il n’a pas senty qu’il falloit leur ôter une certaine grossiereté qui sied toûjours mal. Lors que Daphnis, dans la premiere idille, est prest à expirer d’amour, et qu’il est environné d’un grand nombre de dieux qui sont venus le visiter, on luy reproche au milieu de cette belle compagnie, qu’il est comme les chevriers

comique. Dans On purge bébé de Georges Feydeau, par exemple, le dialogue entre Follavoine et Rose, la femme de ménage, à propos des Hébrides, est extrêmement amusant et repose avant tout sur le comique de mots. L’évocation du « bas corporel » et la grossièreté ne sont pas, en effet, les seuls aspects comiques d’une pièce de théâtre et le rire peut être aussi plus subtil. Mais, même dans le vaudeville, le rire n’est pas gratuit et, derrière les dialogues légers et amusants de On purge bébé ou du Chapeau