Grotesques

traîne aussi! mais, plus qu'eux hébété, Je dis: que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? 1ère analyse Les Aveugles apparaissent dans les Fleurs du Mal après les Sept Vieillards et les Petites Vieilles. Les trois pièces font défiler de grotesques marionnettes auprès desquelles Baudelaire cherche une paix fraternelle. Car les aveugles sont les hommes en général. Tous sont plongés dans une nuit atroce, celle de l'esprit ou celle du corps, incapables de rejoindre le pays natal, éternellement

l’objet influe sur le registre et devient un prétexte pour réaliser un portrait cinglant des personnages par son aspect burlesque frisant la caricature et le grotesque. On a une sorte de gradation dans le passage puisque même si les trois hommes portent un monocle, l’effet diffère sur chacun d’entre eux pour aller jusqu’à l’apothéose du grotesque avec M. de Palancy qui, comparé à une carpe, frise le ridicule. Les personnages sont associés à leur monocle, à leur façon de le porter et à ce qu’il fait

11-12, v.8 b Un langage familier proche de la comédie : « amourette », « donzelle », v.26, v.38 (« pour une fille ! »), v.35 (« un bon architecte ») * Un langage plus proche d’un personnage comique, ridicule que d’un personnage tragique = grotesque 3. Un mélodrame a Le traître : DS * Il lance la vengeance, le mal dans le monde v.43 * Manifeste le « vouloir égoïste » (« je veux » v.44) : nombreuses occurrences du « je » * Maître de RB (v.42) * Œuvre dans le

Moyen Age. 2. Le renouvellement des formes et des genres Les romantiques, Hugo en tête, bouleversent la conception classique des genres dramatiques. La distinction du comique et du tragique n’est plus pertinente car dans la nature coexistent le grotesque et le sublime. Dans la préface de Cromwell, Hugo prône donc le mélange des genres et l’abandon des trois unités du théâtre classique au nom de la vraisemblance. La poésie est elle aussi renouvelée. L’alexandrin classique est malmené, la phrase débordant

de la censure… • « Paradoxe sur le comédien », Denis Diderot : importance de la pantomime, comédien doit faire preuve de sang froid, ne pas ressentir de se placer dans les situations de surprise. • Le drame romantique mêlant le sublime et le grotesque [Victor Hugo] • « Hernani », Victor Hugo : romantisme tout nouveau, surprise du spectateur à l’époque d’Hugo dans le côté novateur de l’œuvre. B. Le théâtre de l’absurde • « En attendant Godot », Samuel Beckett : représentatif du théâtre de

registre tragique et ne comporte aucun élément comique, il y a ici un mélange des genres qui va du badinage au drame en passant par le comique. Les différents aspects comiques présents dans cette pièce sont, notamment, les quatre personnages grotesques et ridicules : Maître Bridaine, Maître Blazius, Dame Pluche et Le Baron. Leur comique provient de leur originalité. Ils sont les moins complexes. Leur langage est comme une indication des situations comiques. Leur apparence physique, exagérée

vous") Le spectateur connaît déjà l'incapacité de Sganarelle à argumenter. Mouvement de la scène : 1- Assurance initiale de Sg. qui veut s'affirmer, énoncer un discours contradictoire 2- Gêne progressive, ridicule de la démonstration, 3- Echec grotesque et symbolique de la chute. A/ Sganarelle et sa volonté de s'affirmer, d'exister face à son maître par la tentative de discours. L'opposition aux autres : - ironie pour se donner de l'assurance : La belle croyance et les beaux articles de foi

lieu et décort, comme société, comme image mentale et idéale mais aussi comme actant et personnage. Hugo dit d'ailleurs à ce sujet dans la Préface de Cromwell, elle vient poser la nécessité d'un mélange entre le beau et le laid, le sublime et le grotesque, dans la représentation théâtrale- au nom de la "vérité". que : « la localité exacte est un des premiers éléments de la réalité. Les personnages parlants ou agissants ne sont pas les seuls qui gravent dans l'esprit du spectateur la fidèle empreinte

avec un maximum de précision. 2°) Montrer ce qu’une littérature idéalisant la réalité refuse: le corps grotesque Par ailleurs, l’ambition du romancier réaliste est de montrer la réalité telle qu’est, sans chercher à l’embellir ou à l’adoucir. Ainsi Zola privilégie l’évocation des corps morts et dégradés, dans des positions souvent grotesques, dans des « attitudes lugubrement bizarres et grotesques ». a)Le lexique de la maladie et de la mort est très présent: “odeur de chair », « cadavres », « des

1 peuple. Monde du travail, combat contre la réalité sociale du 19e car le 18e parait bien mieux. Pensée d’un Christianisme qui serait une unité. Les « pointus » de tous les ultras. Le sentiment fondamental est le grotesque, le genre la comédie. Le choc des contraires entre le Grotesque/sublime ; terrible/bouffon ; tragédie/comédie= Drame (genre) Mais pourquoi ? Car correspond à la notion même du christianisme. Toute la critique est faite au nom du réalisme : c’est une innovation. C’est une idée