Hans Jonas Le Principe De Responsabilité

contact avec les machines, elle ne peut en revanche que très difficilement éviter les produits des machines elles même, sauf à vouloir se retirer tout à fait de l’humanité. Cependant, on peut envisager la crainte non pas comme une fuite, mais comme un principe régulateur. C’est d’ailleurs là le sens du terme utilisé en début de réflexion : redouter, c’est ne pas faire confiance a priori, faire preuve de méfiance face à un type d’objet qui se caractérise par sa puissance toujours grandissante. Quand on

de l’impact qu’elles peuvent avoir. Elles seraient alors dangereuses pour l’homme, il faudrait donc en avoir peur, c’est se que nous allons étudier dans ce qui suit. Dans cette deuxième partie je vais m’appuyer sur Platon, Bergson, Epicure et Hans Jonas. Nous allons nous pencher sur l’aspect négatif des techniques pour pouvoir montrer que la techno phobie est fondée. Nous pouvons lire dans le livre II de « La république » écrit par Platon « Le mythe de Gyges » c’est Glaucon qui nous raconte

cas il ne faut craindre le progrès scientifique et technique, mais au contraire, garder à l'esprit ce désir d'avancer, en s'appuyant sur les anciens. 4 ième L'avenir de nos sociétés dominées par la technique dépend de nous. Selon Hans Jonas dans le Principe de responsabilité, la technique a transformé en profondeur l'essence de l'agir humain. La technique a considérablement augmentée la portée de l'agir humain. La portée causale déborde tout ce que l'on a connu autrefois. La promesse technique s'est

futures. ->contrat : vie-> dettes/droits Michel Serres, Le contrat naturel THESE : Nous devons la vie à la Nature. En échange, nous devons la protéger. Les cultures occidentales vivent comme des parasites. Hans Jonas, Le principe de la responsabilité « Vie authentiquement humaine » ->assurer une vie riche pour les générations futures. Droit pour les vivants en vertu d’une égalité.

Le devoir Le devoir renvoie tout d’abord à un ensemble d’obligations auxquelles sont tenus les hommes. Cette série d’obligations peut relever de la société, avec notamment les devoirs civiques, politiques et citoyens, ce qui implique que ces devoirs sont partagés par un ensemble d’individus suivant les mêmes devoirs qui sont formellement énoncés par la société. Cependant, le devoir peut également renvoyer à la morale et ainsi être dicté par une représentation individuelle et propre à tout

moyens adaptés à sa survie, où le corps de chaque animal lui offre de quoi se conserver en vie dans le milieu qui est le sien, et, éventuellement, des défenses contre ses prédateurs. Cependant, cette répartition parfaite, à première vue, selon un principe d’équité semble oublier l’homme, puisque ce qu’il le caractérise c’est sa nudité radicale, il est le plus fragile des êtres en comparaison du reste de la nature, au point que sa survie même est remis en cause. Ainsi, dans le mythe, Prométhée aurait

……………………………………………………………………………………………………………………... …………………………………………………………………………………………………………- Enfin, cette thèse dit aussi quelque chose de notre rapport à la technique. Si nous pensons que la technique nous libère, c’est que nous lui faisons confiance et que nous lui donnons la responsabilité de notre liberté. Si nous nous autorisons une telle personnification de la technique en disant métaphoriquement que c’est elle qui nous libère, c’est que nous pensons que la technique c’est nous. Nous nous pensons comme maîtres de la technique

technique qui nous intéressera davantage, celle du « principe de précaution » : mesure de protection de la santé et de l’environnement prise par les pouvoirs publics pour éviter les risques liés à l’utilisation d’un produit, en cas de doute sur son innocuité. La précaution et le principe qui lui est lié seraient alors une réponse apportée à un risque. L’existence du premier terme dépend donc de celle du second. A quels enjeux répond le récent principe de précaution, et quelles sont les modalités d’application

intéressant de s’interroger sur le rapport entre nature et technique. Mais alors, doit-on renoncer à la technique pour préserver la nature ? « Doit-on » renvoie au verbe devoir ou «debere» en latin. Le devoir est de manière générale un principe d’action, une règle définissant une obligation, par opposition à la contrainte qui renvoie à une nécessité extérieure à notre volonté propre. Par exemple, en tant que citoyen, nous avons le devoir d’aller voter. Au sens philosophique, le devoir est

Rapport adopté lors de la session du Conseil national de l’Ordre des médecins avril 1999 Dr. Jean POUILLARD LE PRINCIPE DE PRECAUTION Dès le 18ème siècle, dans une communication à l’Académie royale des sciences (1760), à propos de la polémique entre les adversaires et les partisans de l’inoculation de la petite vérole (la variole actuelle maintenant éradiquée) d’Alembert préconise un modèle méthodologique fondé sur un calcul de probabilités, de morale et de politique concernant « le risque