Harmonie imitative

(l-27) mais en utilisant aussi une métaphore « ce rideau de larmes et de sel » (l-15-16). A la ligne 27 il y’a une allitération en [s] dans la phrase « J’ai secoué la sueur et le soleil », d’une manière générale ici l’allitération est une harmonie imitative qui met en évidence le [s] du Soleil avec ses conséquences sur Meursault. Le soleil est une présence douloureuse pour Meursault c’est lui qui cause son aveuglement, au sens figuré mais aussi au sens propre. La peine qu’il subit n’est pas que

s’arrêter plus que d’habitude aux différents signes de ponctuation, mettre le ton pour souligner les ! ou les ? Cela permet de souligner également les effets d’allitération (sons consonnes) et d’assonances (sons voyelles) qui forment des harmonies (imitatives comme les « s » du serpent qui siffle, ou suggestive : elles n’imitent pas un objet ou un animal en particulier mais font partie des connotations du texte, chaudes et rassurantes, accueillantes ou au contraire sombres, froides, oppressantes)

élégiaque). On a une métaphore « les fusils fleurirent ». Le poète transforme la mort en salve d’honneur, il rend hommage aux courages de ces hommes, à leur héroïsme. On a aussi une allitération en [t] qui imite le bruit de la fusillade, c’est une harmonie imitative. La dramatisation se réalise par l’inclusion des mots mêmes de Manouchian (document authentique). 5) Le but du poème est d’abord l’hommage et le poète aurait pu en rester à l’œuvre destiné à rappeler la mémoire de ces Résistants. Mais

Analyse linéaire I) v1 → v8 : Paris, ville d’inspiration du poète * Tout d’abord, on trouve un contraste entre le titre et le premier vers : - « Le Soleil » → paysage lumineux et agréable, renvoie à l’aspect or de l’alchimie poétique- « vieux faubourg ; masures » → impression d’une ville sale et sombre, renvoie à la misère et à l’aspect boue de l’alchimie * v1 → l’ utilisation du verbe « pendre »

l'impression d'un désir de régression, de retour à l'enfance, mais ici, l'enfant est bercé par la mort. 2° vers : En effet, le choc du bois amenait l'image de l'échafaud, c'est maintenant celle d'"un cercueil" "qu'on cloue" "quelque part". Harmonie imitative avec les sons [k]. Même impression que dans la "Cloche fêlée" où le son extérieur résonne douloureusement dans l'âme du poète et suggère des images de mort. Le vers, comme l'idée, restent lyriquement en suspens avec les points de suspension

classique toutes les possibilités de suggestion et de plaisir esthétique dans la souffrance, comme on le voit dans le vers, resté célèbre : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? On retiendra l’allitération en [s] qui crée une harmonie imitative (imite le sifflement du serpent) et le rythme accéléré des monosyllabes. L’image symbolique du serpent renvoie à la mythologie grecque mais aussi à la représentation chrétienne du péché originel (le serpent qui tente Eve). Elle renvoie également

ainsi que le caractère menaçant de l'avertissement formulé. De même une allitération imitative caractérise la phrase «Ils craqueront comme s'ils étaient à la torture» (qui constitue un alexandrin blanc) faisant entendre au lecteur le son des doigts qui se brisent. Le son [k] et le son [r] d'abord réunis cèdent sous l'impact de la torture et se séparent comme les morceaux d'os fracturés. Plus loin c'est une harmonie suggestive qui apparaît dans l'alexandrin blanc « ne lui léchez pas les papilles

poète va avoir besoin d’un intermédiaire. Il cherche à prédire l’avenir en lisant dans les entrailles d’un animal sacrifié avant d’être brulé. En effet, le feu « palpite et (…) fume ». Cette allitération en « p » et « f » crée une véritable harmonie imitative du crépitement du feu et des battements d’un cœur. L’adjectif « palpite » renforce l’impression du sacrifice. Le poète tente tout le long du poème à communiquer avec le monde idéal des idées. Le signe venant de ce monde idéal est le « bruit

patron syntaxique - hypozeuxe (parallélisme de construction) = effet de bercement // mémoire du lecteur - redondance, réduplication sémantique - netteté de la césure avec rythme binaire = perfection divine - la symbolique des sons avec une harmonie imitative dans la diffusion du son x - paronomase = rapprocher mots aux sonorités proches - la structure duelle du discours mime les efforts imparfaits pour atteindre la perfection de l’Etre - les modalités d’énonciation : le «je» s’efface derrière

O fleuve mien ! » Il prend le fleuve à témoin. « L'Angevin » région du poète : l'Anjou, Angers... La Loire. – - Rythme du poème : - Rythme des vers : décasyllabes. Deux groupes rythmiques 4/6, rythme croissant ou amplification rythmique -> harmonie rythmique (rythme régulier 4/6 et même schéma rythmique), le rythme est mélodieux. Ce tableau est un tableau quotidien, récurrent, ritualisé, on assiste à un rituel qui est peut-être de l'ordre du mythe (régularité + imparfait à valeur répétitive)