Hegel Esthétique

apprécier une œuvre d’art ? Ici, nous entrons dans un paradoxe certain : d’un côté l’œuvre d’art doit être ce qui provoque en moi des émotions particulières, ce qui relève de ma subjectivité à travers ma sensibilité, et de l’autre côté, mon appréciation esthétique de l’œuvre dépendrait de l’édifice de mes connaissances culturelles et artistiques. C’est alors la tension des rapports nécessaires ou contingents entre sensibilité et culture intellectuelle qui va être abordée pour répondre à la question. N’est-il

initialement « technique ». En effet, jusqu’au XVIIIè siècle le terme art avait ce sens de savoir faire. Ce n’est qu’à partir de 1750 que ce mot va prendre le sens qu’on lui connaît aujourd’hui : c’est une activité de création d’œuvres ayant une valeur esthétique. Sont désignés par ce terme les beaux arts : peinture, sculpture, architecture, musique … L’invisible, c’est ce que ne peut pas être vu à l’œil nu, c’est ce qui est insaisissable pour l’homme lors d’une première approche. L’invisible représente

procédés réglés qui tendent à une certaine fin. En second lieu, les Beaux-Arts regroupent chacun des modes d'expression de la beauté (la peinture, la poésie, le cinéma...) ; autrement dit, l'art, c'est l'expression par l'œuvre de l'homme d'un idéal esthétique. On pourrait alors considérer que le double-sens de ce mot n'est pas anodin et qu'il peut suggérer une certaine utilité de l'art (dans son sens de Beaux-Arts) outre le fait qu'il permet l'expression de la beauté, ce qui peut, pour le plus grand

jugement de goût Le jugement de goût n’est pas un jugement de connaissance, car la représentation d’un objet donné est rapportée au sujet et au plaisir (ou au déplaisir) causé par l’objet ; par conséquent, ce n’est pas un jugement logique mais esthétique, ce qui signifie que son principe déterminant est subjectif (§1). La satisfaction qui s’attache au pur jugement de goût ne doit pas dépendre de l’existence de l’objet de la représentation ; elle est donc totalement désintéressée (§2). L’agréable

subjectif, en effet le seul critère qui permet de dire si un objet est beau est la satisfaction, le plaisir éprouvé face à sa présence. Le sujet se livre à une contemplation désintéressée, l’utilité n’intervenant en aucune façon dans le jugement esthétique. Mais la beauté se limite-elle à cette procuration de plaisir ? Bien au contraire, cette définition proposée par Kant dans la Critique de la faculté de juger permet de penser que la beauté permet à l’homme de connaitre des sensations nouvelles

depuis l’existence de l’homme. Il est donc inscrit dans l’histoire de l’homme. Sans art il n’y aurait pas de société, c’est alors pour cela que les artistes doivent être reconnus, ils ont été indispensables dans la création de la société. Hegel, dans Esthétique présente l’art comme un jeu. Or, dans un jeu, personne n’est obligé de participer, chaque homme est différent et décide de ce qu’il veut faire. Ainsi, l’art n’est pas une obligation, si les hommes ne veulent pas s’y intéresser c’est alors

joue sur le moment où on voit l’imitation, sur le point de vue du spectateur, sur le caractère éphémère de l’œuvre. Les artiste font descendre le beau jusqu’à l’Homme. L’art fait le trajet inverse que nous devons accomplir vers la vérité. HEGEL, dans son esthétique, pose la supériorité du beau artificiel sur le beau naturel, pour son caractère plus complet entre l’esprit et l’objet du beau artistique : le beau naturel se présente seul, le beau artistique est redoublé par l’idée qui y préside. Il est

l’esprit autant qu’aux sens. Ce n’est pas simplement une couleur qui plaît, une sonorité qui charme, c’est un ensemble qui émeut, d’une émotion nous saisissant tout entier, corps et âme. L’oeuvre d’art satisfait notre intelligence, comme si le plaisir esthétique était d’un autre ordre que les plaisirs strictement sensuels. Mais il ne s’agit pas d’en faire un plaisir réservé aux plus savants et cultivés. Au contraire, la connaissance de l’histoire, du contexte et de l’origine d’une oeuvre d’art ne tient

|Observations : | Sujet : POURQUOI APPLIQUE-T-ON LE TERME DE CREATION A L’ACTIVITE ARTISTIQUE ? Nous avons toujours tendance à penser esthétique et beau, lorsqu’il s’agit d’art. Cependant le terme est beaucoup plus complexe. Tout art est fonde sur une technique. Ceci dit serait-il juste de réduire l’art a une simple application de techniques ? Ou encore artiste et artisan dans ce cas ne

l’homme ajoute à la nature que ce soit des inventions, ou des transformations. En effet, au sens large, l’art désigne toutes les compétences techniques. Notre sujet traite de l’art au sens restreint du terme. C’est-à-dire la création d’œuvres esthétiques. L’œuvre d’art est le résultat d’un mouvement artistique. L’art est le propre de l’homme. Effectivement, les abeilles qui construisent une ruche, le font par instinct. Par contre l’architecte a tout d’abord une représentation anticipée de l’œuvre