Hegel Esthétique

semestre ESTHÉTIQUE DOCUMENTS POUR LES TRAVAUX DIRIGÉS 2010-2011 Rédaction : Olivier Schefer Remerciements à Agnès Lontrade, Gilles A. Tiberghien, Michel Makarius. Maquette : François Aubral Impression : Service reproduction Paris I Sommaire Thèmes : l’esthétique et la critique L’ESTHÉTIQUE……………………………………………………….…………………...4 Hume…………………………………………………………………………………………7 Baumgarten………………………………………………………………………………… 9 Kant………………………………………………………………………………………....14 Hegel…….

dégagées. « L'étude de la pratique photogra L'une, étudiée par Pierre Bourdieu chez les habitants d'un petit village phique de la signification de l'image et béarnais, relève d'une esthétique popul photographique est une occasion pri vilégiée de mettre en œuvre une mé aire qui « identifie rigoureusement la norme esthétique et la norme sociale thode originale tendant à saisir dans une compréhension totale les régular ou, mieux, ne reconnaît, à proprement ités objectives des conduites et l'expé parler

sera comprise par lui dans un sens non analytique, mais esthétique et existentiel. 3. La compréhension d'une oeuvre d'art, nécessaire à l'amour pour elle, n'a rien à voir avec la connaissance objective Voir la problématique : on doit comprendre une oeuvre d'art pour l'aimer, mais cette connaissance passe par des moyens divers et non par la simple analyse. Références Platon, Phèdre Kant, Critique de la faculté de juger Hegel, Esthétique Kandinsky, Du spirituel dans l'art Il fallait surtout

d’étudier la question du « avons-nous raison de qualifier de beaux des objets de la nature ? » Opinion courante= Beauté crée par l’art serait au-dessus du beau naturel  Plus grand mérite de l’art= se rapprocher dans ses créations du beau naturel. HEGEL Affirmation= Beau artistique est supérieur au beau naturel parce qu’il est un produit de l’esprit : tout ce qui vient de l’esprit est supérieur à ce qui vient de la nature. Exemple : Plus mauvaise idée qui traverse l’esprit d’un homme est meilleure/plus

maladies en vue de la santé. Mais quelle serait la finalité d’une symphonie ? D’une peinture ? Ou d’une pièce de théâtre ? Le plaisir esthétique ? S’il y a des artistes, c’est pour produire des oeuvres dont la seule fin est de plaire par elles-mêmes et pour elles-mêmes. Càd pour procurer un plaisir bien particulier : le plaisir esthétique. Or, ce plaisir esthétique n’est en aucune façon lié à la satisfaction d’un intérêt, qu’il s’agisse d’un interêt vital, intellectuel ou moral. Þ Exemples

avec elles La règle se distingue de la loi. Suivre la règle relève de la pratique : elle est donc particulière, liée à une œuvre précise, tandis que l’énoncé d’une loi relève de la théorie, et est générale. En ce sens, une théorie de l’art ou une esthétique peut bien exprimer des lois et des règles, comme celles de l’harmonie (sons ou couleurs), mais ce qui importe est son traitement original dans une œuvre concrète : l’artiste reste libre de ses choix. La règle n’est aucunement pour lui une « directive »

évolutions techniques ni aucunes révolutions industrielles n'auraient eu lieux; aucun livre n'aurait été écrit, et aucune invention n'aurait vu le jour; comme l'imprimerie ou la machine à vapeur, par exemple. Il existe également une dimension esthétique du désir qui vise à rendre le monde plus beau, ainsi on ne créerait rien sans désir. Cela implique donc de la créativité, engendrée elle-même par le désir de nouveauté, de transformation, d'expression, le désir d'être à l'origine de quelque chose

pas. LES RUPTURES DE L’ART. 1° Fin progressive de l’imitation de la nature Depuis Platon, l’imitation de la nature est un dogme artistique profondément inscrit dans les esprits. Ce dogme fait de tout art un art figuratif. Au 19ème siècle, Hegel est le premier à remettre en cause le dogme figuratif : l’imitation de la nature n’est pas possible est inutile. Pas possible car se serait concurrencer Dieu, inutile car nous avons l’original sous nos yeux. De plus, l’homme doit transcender la simple

absolu. L'esthétique est la science du beau et plus précisément la science du beau de l'art (en allemand: Kunstschöne) par opposition au beau de la nature (en allemand: Naturschöne) qui se trouve exclu par principe de son domaine, parce que pour Hegel ce qui naît de l'esprit, même si cela était la chose la plus laide au monde, reste tout de même supérieur à la plus belle création de la nature, car ce qui naît de l'esprit est doublement né (De la nature, puis de l'esprit) et est donc supérieur à

l’artiste et permet son évaluation. Conclusion et transition Mais ce savoir-faire suffit-il à faire l’artiste ? Hegel, dans l’Esthétique, remet en question l’habileté, dans le savoir-faire de l’imitation de la nature, comme critère de distinction. Une telle habileté est vaine, et ne peut procurer qu’une satisfaction passagère, de l’ordre de la surprise ou de la curiosité. Or le plaisir esthétique est intense et durable. En outre, comment distinguer l’artiste de l’artisan ou du technicien si l’on fait de