Hegel Imitation Creation

(Sarraute) 4 La question du progrès (Hegel) 4 I. Comment définir l’art ? 5 A. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? 5 1. Une production humaine 5 2. La question de l’utilité 5 3. Un statut social 6 B. La notion de beauté 6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le joli (Schopenhauer et Nietzsche) 7 3. La norme du goût (Hume) 8 C. La création artistique 8 1. Le mythe de l’inspiration (Kant) 8 2. La création est le fruit d’un travail (Nietzsche)

rien de plus que l'imitation qui reproduit des choses que nous connaissons déjà. Les seconds, explorateurs de l'art, ne peuvent se contenter de cette imitation et évolue dans des voies nouvelles. L'art nous permet tout de même de communiquer sur cette sensibilité que nous avons vis à vis de l'œuvre d'art. Doit-on nous contenter de cet imitation que l'œuvre d'art peut nous fournir ? Ou doit – on nous contenter seulement que l'art nous apprend toujours quelque chose sur la vie réelle ? Quand

(Sarraute) 1 La question du progrès (Hegel) 1 L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (Benjamin) 1 I. Comment définir l’art ? 1 A. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? 1 1. Une production humaine 1 2. La question de l’utilité 1 3. Un statut social 1 B. La notion de beauté 1 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) 1 2. Le rapport à la volonté : le beau et le joli (Schopenhauer et Nietzsche) 1 3. La norme du goût (Hume) 1 C. La création artistique 1 1. Le mythe de l’inspiration

s’il faut, ou si l’on peut encore, distinguer l’art des autres productions qui sont autant d’activité intéressé accordant une place essentiel à la beauté. I ? Art et création Que l’art puisse être considéré comme une activité créatrice semble d’abord ne pas aller de soit. Longtemps en effet, on a considéré l’art comme une imitation de la nature ; c'est-à-dire que dans leurs ?uvres, les artistes auraient pour tâche de reproduire le plus précisément possible une partie de la nature. Si on ne peut

sensible. Or, dans la philosophie platonicienne, le monde sensible n'est qu'un pâle reflet du monde intelligible (cf. Timé) et donc une dégradation de ce monde - seul vrai, seul réel. En sorte que l'œuvre d'art dans cette perspective est imitation d'une imitation, imitation à la puissance deux. Le monde de l'art est au monde sensible ce que ce dernier est au monde intelligible. C'est à dire que l'artiste nous rattache encore plus aux chaînes de l'illusion. Il nous enfonce d'avantage, s'il est possible

sens (si tout est de l’art, on ne peut distinguer ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas) ? Il est donc nécessaire de chercher à définir ce qu’est une œuvre d’art. On a tendance à mettre en relation art et beauté : l’art se définirait par la création de la beauté. Mais une telle définition pose des problèmes : on trouve des œuvres, que l’on considère comme des œuvres d’art, sans qu’elles soient belles (l’urinoir de Duchamp par exemple). Ne sont-elles pas alors de l’art ? Mais alors pourquoi sont-elles

président à la création de l’œuvre d’art (et d’une création humaine en général) : la cause matérielle (par exemple, une coupe sacrificielle est faite d’argent) ; la cause formelle (la coupe a une forme particulière) ; la cause finale (elle est conçue dans un but précis) et la cause efficiente, à savoir l’homme qui rassemble les trois premières causes pour concevoir l’objet. Il y a là l’ébauche d’une esthétique normative, qui porte en elle les racines d’un certain académisme : s’il y a imitation de la Nature

l’Art ? Enjeux : L’art pose donc e problème de la création , de son sens et de sa valeur. Plan : I] L’art et le problème de la vérité 1) L’imitation du réel 2) La modification du réel II] L’art et le problème du beau. 1) Les critères du beau 2) Le jugement de goût Principales analyses : - l'esthétique - Art et la nature - Arts et représentations : Beauté esthétique/ Beauté adhérente(Kant) /Beauté libre - Platon : Imitation et représentation - Kant : L’opinion = Jugement

qu'un artiste se doit de traverser tout un apprentissage lors de sa création artistique. Par cela j'entends que c'est l'aptitude de l'artiste à créer le beau qui nous mène vers l'idée d'apprentissage. On peut ainsi comprendre l'expression « tout le monde ne peut pas être un artiste », ou même « c'est un don que d'être un artiste »: créer le beau nous semble être, à nous spectateur, une tâche irréalisable. Si la relation « création artistique-artiste » semble être évidente, qu'en est-il de la relation

joli jamais », Baudelaire. Le Beau selon Kant : « le beau est ce qui est représenté sans concept comme objet d’une satisfaction universelle ». « Ce qui est représenté » : le beau n’est pas ce qui est Présenté. Autrement dit, le beau implique une création qui n’est pas une simple duplication du réel. Le joli c’est ce qui s’adresse aux sens dans leur immédiateté. Le beau renvoie à une dimension autre dans la capacité de représentation des choses. Le beau implique une représentation à la 1ère personne