Hegel Imitation Creation

Platon ne voit pas l'objet d'art comme un ajout que l'homme ferait au monde en créant quelque chose de plus mais il voit dans l'art quelque chose de moins : l'objet d'art est moins que son modèle. L'art est imitation. De plus il n'imite même pas l'être mais il imite le sensible. Toute imitation n'est pas à bannir comme telle, elle est parfois nécessaire : le démiurge imite le modèle intelligible dans le Timée. Il faut bien un démiurge pour que l'idée ait une réalité sensible et que donc, l'intelligence

le dit Georges Sand, obligatoirement représentation de notre rapport au monde, respecte t il toujours ce que l’on appelle la « conscience morale » ? C’est ce que nous allons tenter de démontrer. Nous verrons que la conscience est liée à l’acte de création artistique, puisque pour créer il faut avoir conscience du monde qui nous entoure. Mais, l’art n’est pas dans un rapport d’égalité avec la conscience : on peut tout à fait être artiste sans vouloir se faire « le peintre du monde », et on peut avoir

descriptif, souvent imagé, qui présente souvent le référent sous une qualité particulière. On pourrait toujours exprimer la réalité désignée par une périphrase en plus court, souvent en un seul mot. La Fontaine jongle avec les clichés et les créations. Les périphrases ont chez lui souvent un effet plaisant, tout en lui permettant de varier les dénominations pour ses protagonistes. Quelques exemples : La chétive pécore : la terre Le roi des animaux : les grenouilles

Alain (Émile Chartier) (1868-1951) (1939) Idées Introduction à la philosophie PLATON – DESCARTES – HEGEL - COMTE Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index

C’est pourquoi on considère ici ou la que la beauté à quelque chose d’inéfable .Poutant si l’on s’entiend à la beauté artistique , on est bien face à un produit ou une réalité intentionnelle l’artiste s’exprime et s’adresse à un public potentiel la création est également un acte de communication et les œuvres nous délivre sinon un message explicite du moins un sens inchoatif ( à l’état naissant ou de gestation) . RETOUR SR LA MANIA : Pour les grecs la mania signifie inspiration l’inspiration la

du langage), il n’y a pas de culture sans langage, et inversement. L’homme s’exprime dans ce qu’il réalise, il donne un sens à ce qu’il dit, fait et produit. C’est en ce sens qu’il fait son œuvre la plus propre. Art : parure, tatouage : donné par Hegel dans « Esthétique », qui sont bien un signe distinctif de notre humanité, l’homme cherche à s’arracher de l’état naturel ; à se distinguer de l’animal par des marques sur son corps. Le corps est travaillé, il fait l’objet d’une réappropriation symbolique

L’artiste, parce qu’il reproduit la réalité telle qu’elle est et parce qu’il ne la modifie pas, ne se fait pas l’ennemi de la vérité. Il se fait d’autant moins l’ennemi de la vérité qu’il reconnaît parfois lui-même que son œuvre n’est qu’une imitation, et qu’elle n’a pas vocation à se substituer à la réalité. René Magritte a ainsi, dans son tableau intitulé La trahison des images, représenté une pipe en écrivant en-dessous « ceci n’est pas une pipe ». Par-là, il insiste sur le fait que bien

(Freud) 11. Le plaisir de se perdre D. L'indétermination du désir II. Le désir de l'autre E. Le désir mimétique (Spinoza) F. La structure triangulaire du désir (René Girard) G. Le désir du désir de l'autre (Hegel) III. Le désir est-il manque ou excès ? H. Le désir comme manque 12. Le désir est manque (Platon) 13. Le désir est souffrance (Schopenhauer) 14. Le désir est second par rapport à la pensée (Aristote)

Cours du champ « Métiers de la culture et de la création » Patrimoine, culture et médiation L’identité individuelle et collective entre arts, mémoire et l’histoire « Alors qu’entendre par identité de la France ? […] En somme un résidu, un amalgame, des additions, des mélanges. Un processus, un combat contre soimême, destiné à se perpétuer. S’il s’interrompait, tout s’écroulerait. » Fernand Braudel1 « Penser, penser qu’il est un Moi, voilà ce qui fait la racine de la nature de l’homme. En tant

conservatrice des pulsions (Freud) 8 4. Le plaisir de se perdre 8 Conclusion : l’indétermination du désir 9 II. Le désir de l’autre 10 A. Le désir mimétique (Spinoza) 10 B. Le désir triangulaire (René Girard) 11 C. Le désir du désir de l’autre (Hegel) 12 III. Le désir est-il manque ou excès ? 13 A. Le désir comme manque 14 1. Le désir est manque (Platon) 14 2. Le désir est fuite de la souffrance (Schopenhauer) 15 3. Le désir est second par rapport à la pensée (Aristote) 16 B. Le désir comme