Hegel L Artiste Ne Tient Pas Par Son Oeuvre

Questions préliminaires. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Comment définir une œuvre d’art ? Par quels critères la distinguer d’un objet technique, d’un produit de l’artisanat, d’un produit industriel ? Les différents critères mis en avant ; originalité, absence d’utilité, caractère unique…sont sans cesse remis en question par l’art contemporain. Dès lors, faut-il admettre que tout peutêtre de l’art ? Pourtant, intuitivement nous sentons bien la différence entre une œuvre d’art et un simple objet. L’art et

où il parle (caractère crucial du langage), il n’y a pas de culture sans langage, et inversement. L’homme s’exprime dans ce qu’il réalise, il donne un sens à ce qu’il dit, fait et produit. C’est en ce sens qu’il fait son œuvre la plus propre. Art : parure, tatouage : donné par Hegel dans « Esthétique », qui sont bien un signe distinctif de notre humanité, l’homme cherche à s’arracher de l’état naturel ; à se distinguer de l’animal par des marques sur son corps. Le corps est travaillé, il fait l’objet

n'est pas universelle et à part pour le 7e art (le cinéma) qui a eu un succès particulier, une classification unanime semble impossible[3], voire sans intérêt[4]. En Europe, la conception de l'art comme activité autonome, comme production par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux suivant un jugement de goût, stimulants pour les sens ou producteurs d'une forme de connaissance et de vérité, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Dans l'art moderne et l'art contemporain, on abandonne

Explication d’un texte de Hegel, extrait de l’Esthétique. Ce texte de Hegel porte sur la conscience de soi, plus précisément sur son acquisition, même si nous verrons justement que la conscience de soi ne peut se comprendre sans son acquisition, qu’elle est d’une certaine façon cette acquisition. La thèse de Hegel, est que l’homme n’existe pleinement que lorsqu’il a atteint la conscience de soi. Ce qu’implique cette thèse est donc qu’un homme qui n’aurait pas conscience de soi ne serait pas

F. KAUSCH3 COURS : 1) Mêler art et pouvoir / esthétique et politiqueBibliographie : - Walter Benjamin « l’œuvre d'art à l'époque de la reproductibilité technique » 1939 Gallimard Œuvres, III (→ 3ème volume) PR LA RENTREE 2) Politique : cours sur la punition et le châtiment 3) Les sciences humaines à partir de Rousseau, entre autres.Concernant les lectures : travail « non scolaire » → toujours un livre ouvertINTRODUCTION sur le texte de Benjamin Avec le photographe Walker Evans

tandis que le spectacle de « theatrica » restait un « art mécanique »7. Jusqu'à la Renaissance, il n'y a pas de différence précise entre l'artiste et l'artisan : on appelle « artiste » un artisan dont la production est d'une qualité exceptionnelle. La différence ne commencera à devenir plus précise que lorsque les artistes commenceront à s'émanciper des corporations pour faire allégeance aux académies et à la commande nobiliaire8. C'est alors que le sens maintenant familier du mot « art » commence

QU’EST-CE QU’UNE ŒUVRE D’ART ? Sujets : -L’art nous détourne-t-il du réel ? -Peut-on prouver qu’une œuvre d’art est belle ? -L’œuvre d’art peut-elle nous apprendre quelque chose ? -Suffit-il d’être doué pour être artiste ? -L’art peut-il se passer de la référence au beau ? INTRODUCTION/PROBLEMATISATION. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Comment la distinguer d’un objet technique, d’un produit industriel, d’un produit de l’artisanat ? Plusieurs critères sont avancés :

dans le cadre d'une construction perceptive globale d'un monde (ex : illusions optico-géométrique) - Dans ce contexte les œuvre d'art ont une place privilégiée parce qu'elle participe de ce travail d'organisation de la perception (ex : importance du dessin chez l'enfant pour structurer l'espace mais aussi le schéma corporel). Mais plus encore les grandes œuvres d'art révèle ce caractère construit en opérant justement une déconstruction (ex : pointillisme de Seurat ou Signac qui déconstruit

logique passionnelle telle que la décrit la littérature ) – amour de son propre désir, par exemple, chez Don Juan… b) un brevet d’existence Comme nous l’avons montré, le désir est une modalité d’accès à la conscience de soi ( « cogito pratique » chez HEGEL > Texte n° 10 page 331 ) : le désir nous pousse à l’action qui, par notre travail, nous amène à transformer le monde – à humaniser la nature… Or, cette objectivation ou extériorisation de nos dispositions rend possible l’accès à la conscience de

peintures de Lascaux d’art. Pourquoi ? Parce que nous percevons des formes et que depuis les 13è et 15è siècle, nous appelons art ce type de formes même si nous savons qu’elles n’ont pas été pensées ainsi par un artiste. Il est tout aussi vrai de dire que le sculpteur Grec n’est pas un artiste car il produit un objet fonctionnel et que pour lui la forme de cet objet est intégralement dépendante d’une fonction religieuse, c'est-à-dire d’un effet à produire sur les fidèles. Si la techné réalise aussi