Hegel L Artiste Ne Tient Pas Par Son Oeuvre

d’autre existence que matérielle. - François dagognet : l’analyse esthétique est avant tout une analyse des matériaux. - Spiritualiser l’art c’est le dématérialiser. Idée 3 : l’art est la vie des formes - Henri Focillon : analyse des œuvres d’art qui s’en tient aux matières, aux surfaces, aux matériaux. - En ce sens, il rompt avec une certaine tradition plus ou moins romantique, plus ou moins psychologisante. - Il n y a aucune nécessité intérieure qui pousse l’artiste à agencer des figures,

objets d'usage. Sans doute faut-il admettre que notre rapport aux œuvres n'est pas similaire à notre rapport aux objets ; sans doute aussi la finalité des œuvres n'est-elle pas identique à celle des objets. Mais même en admettant que de telles distinctions vont de soi (ce qui n'est pourtant pas le cas), autre chose est de dire que l'œuvre n'est pas repliable sans reste sur l'objet quotidien, autre chose d'affirmer que la présence des œuvres modifie notre perception des objets eux-mêmes. Alors, l'art transforme-t-il

l’invisible, c’est-à-dire si l’art est un moyen d’exprimer ce que n’est pas visible. Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps que la vérité et l’essence des choses sont dévoilées grâce a l’art. Ensuite, nous verrons qu’à travers une œuvre d’art se dégage une véritable signification qui peut être dévoilé par les sentiments. Pour finir, nous verrons que la finalité de l’art est le beau ce qui contraste avec l’invisible. I. Vérité et essence des choses Dans un premier temps, nous

L’art : de la différence entre art et beaux-arts, entre œuvre et œuvre artistique (chef -d’œuvre) Introduction ( Les conditions permettant de donner de la valeur aux activités de production : ● Pour que ce qui est de l’ordre de la production puisse libérer l’homme, il faut qu’au travers de cette activité, l’homme ne vise pas seulement l’utile, cad que l’activité productive soit en partie désintéressée, ou du moins non entièrement « soumise » aux nécessités vitales (cad que

instincts d’agressivité et qu’il domestique toute révolte. Nietzsche écrit : «  Au fond, on sent aujourd’hui à la vue du travail – on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir – qu’un tel travail constitue la meilleure des polices, qu’il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement du goût de l’indépendance. » Ainsi le travail selon Nietzsche est-il une fausse valeur, c’est la valeur du troupeau, du grand nombre qui a besoin de se procurer mesquinement une sécurité

l’objet) • Monde des Beaux-arts = monde d’énigmes mais pourtant facile à décrire (monuments, tableaux, sculptures, poèmes, symphonies…). Va s’inspirer de Kant (Critique du jugement) et de Hegel (Cours d’esthétique). Mais contrairement à Kant, va essayer de réintégrer le sublime dans le beau ; contrairement à Hegel, pas de fil historique (Arts symbolique surtout architectural, classique surtout sculptural puis romantique surtout peinture et musique). • Tous ces arts sont des produits naturels

du même esprit ? Est-ce à bon droit qu'on rattache Nietzsche à Stirner, et qu'on parle d'un courant individualiste, anarchiste ou immoraliste ? Chapitre premier NIETZSCHE A-T-IL CONNU STIRNER ? On ne rencontre le nom de Stirner ni dans les œuvres, ni dans la correspondance de Nietzsche. Mme E. Förster-Nietzsche, dans la biographie si minutieuse qu'elle a consacrée à son frère, ne parle pas de l'auteur de l'Unique et sa propriété.L'œuvre de Stirner était d'ailleurs à peu près oubliée jusqu'au

Moyen Age Paris 2002. (Il s’agit peut-être de la rose d’or offerte par Urbain II au comte d’Anjou Foulque IV le Réchin au début de l’année 1096 Tilliette Opus cité). En somme : « ceci n’est pas une pipe ». Autres temps, autres exemples, autres oeuvres ! 289 Ohne warumb. Die Ros' ist ohn warumb / sie blühet weil sie blühet / Sie achtt nicht jhrer selbst / fragt nicht ob man sie sihet. 289 Sans Pourquoi. « La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu'elle fleurit,N'a pour elle-même aucun

  indispensable   au   fonctionnement   du   monde   de   l’art.   Sans   critique,   les   œuvres  n’obtiennent  aucune  légitimité.  Le  mythe  de  du  chef  d’œuvre  inconnu  n’est  …  qu’un   mythe  parmi  d’autres  entretenu  par  la  doxa.  En  réalité,  une  œuvre  d’art  n’existe  que  par  son   statut   public,   ce   qui   requiert   un   espace

charnelle qui est d’un autre ordre que la satisfaction esthétique), du bien (celui qui apprécie une œuvre engagée en raison de son caractère moral, éprouve une satisfaction morale qui n’est pas esthétique). Le beau n’est ni agréable ni le Bien. Certes une satisfaction peut être morale et esthétique, les deux ne s’excluent pas mais en tant qu’esthétique, elle n’est pas morale. A l’encontre de Platon, Boileau, Hegel, Kant affirme que le beau n’est pas le vrai. Mais il n’est pas non plus le pur sensible puisque