Hegel La Vengeance Se Distingue

superviser les actions de l’autre. L’autorité, la justice régit le bien être d’une cité, d’une communauté. La société est organisée selon des lois. Mais pourquoi faut-il surveiller et punir l’homme ? En le punissant sommes nous entrain de l’aider à distinguer le bien du mal ? Toutefois il est important de préciser qu’une société utopique sans punition reste envisageable mais peu réalisable. Quel est le rôle justement de la justice ? N’est elle pas qu’une apparence ? L’homme n’est il pas finalement

justice se fonde sur un sentiment dont la légitimité semble incontestable. Néanmoins, cette affirmation pose problème. L’idée d’une telle justice peut sembler séduisante, mais risque de n’être que le masque de notre ignorance ou de notre désir de vengeance. Le jugement subjectif semble être une base bien fragile, mais certaines colères sont justifiées. Nous devons donc réfléchir au fondement de la justice, cette idée complexe qui associe les dimensions juridique et morale. Peut-il y avoir une justice

législateur; l'autre, la commodité du souverain; l'autre, la coutume présente, et c'est le plus sûr : rien, suivant la seule raison, n'est juste de soi ; tout branle avec le temps. Pascal, les pensées, (III.Misère) Sujet 11 : La vengeance se distingue de la punition. Hegel, Propédeutique philosophique. Sujet 12 : Faut-il rendre l'injustice pour l'injustice ? (problématique posée avec force dans l'Orestie d'Eschyle) - Voir une analyse de ce sujet ICI Sujet 13 : Si c'est un devoir absolu de n'être jamais

DÉSIR & PASSIONS – BONHEUR RAPPELS ( exemple à méditer ) 1. Désirer se distingue de « vouloir » : vouloir renvoie à une décision prise rationnellement, tandis que le désir renvoie au corps, aux affects, aux sentiments, aux passions, à la sexualité – sans autre justification que soi-même ( > référence au Gorgias ). 2. La psychanalyse parle de « désir inconscient » relevant de la vie pulsionnelle ou d’un inconscient acquis ( le « surmoi » ). > Cours sur l’inconscient, II, 2. 3. Désir et morale :

c’est cet autre qui est le but de son action, c’est de cet autre, c’est de la reconnaissance par cet autre que dépendent sa valeur et sa réalité humaine, c’est dans cet autre que se condense le sens de sa vie. »  Kojève, Introduction à la lecture de Hegel.                Sartre a voulu montrer que l’homme n’est jamais enfermé dans son intériorité et qu’au contraire, il est toujours livré à autrui. L’expérience du regard est en ce sens essentielle car c’est celui-ci qui témoigne de l’existence d’autrui

être : cette punition transforme Dantes, un jeune homme bon et sur le droit chemin, en un homme qui ne cherche que la vengeance : le comte de Montecristo. Ce dernier cherche à réparer les torts qui lui ont été causés, réinstauré une forme d’égalité dans l’injustice qu’il a subi, pour cela il va punir les trois personnes qui lui on fait du mal. Cette punition, qui est surtout une vengeance, semble pourtant plus légitime que la première punition, cette fois-ci légal, qu’il a connu. Ainsi, on en vient à

juste de voler cette même personne. Rousseau dit d'ailleurs de l'homme qu'il est « un juge infaillible ». Or, rappelons que Rousseau considérait que l'homme est bon par nature! La justice serait alors un don innée qui permettrait à tout homme de distinguer le bien du mal. Cette idée est d'ailleurs appuyer par Kant avec son exemple de l'enfant qui saurait spontanément que ne pas rendre un héritage à son propriété serait injuste. C'est donc que même avant d'avoir été « éduquer », un homme sait naturellement

modalités particulières s’exerce-t-il ? I] Existe-t-il un droit de punir ? II] Sur quoi ce droit est-il fondé ? III] Comment doit-il s’exercer ? I] Existe-t-il un droit de punir ? 1) Peut-on parler d’un droit de punir » ? Est-ce un droit ? Hegel, comme avant lui Kant, a cherché à montrer que l’idée de punition infligée à celui qui a commis un crime ou un délit, donc, qui a attenté aux lois, est impliquée dans le concept même de droit. La notion de punition appartient au domaine du droit, car

Le mal, bien que ressenti et vécu comme mal, comme ce qui n'aurait pas dû être, pourrait toujours être à l'origine d'un bien. Tout mal serait porteur, en dépit des apparences, d'un bien. Reste à savoir ce qu'on désigne alors par mal. Car il faut distinguer - les cas où l'on espère sciemment tirer un bien d'un mal subi ou commis, comme lorsqu'on espère que son sacrifice, ses souffrances, sa propre mort, comme les maux qu'on inflige à l'autre (à l'ennemi), serviront une cause qu'on croit bonne; - et

justice et le droit Définition des termes. Le mot « droit » a plusieurs sens mais renvoie toujours à un système de règles appliqué à l'ensemble d'une société, que celle-ci rassemble des individus, des collectivités ou des États. Le droit se distingue à la fois des mœurs (les habitudes collectives) et de la morale, qui, en dernier ressort, renvoie chacun à sa propre conscience. (cf. le Devoir). On distinguera diverses formes de droit : le droit civile qui règle les relations entre les membres