Hémistiche

même racine - rime grammaticale : formes fléchies d’un même mot - vers holorimes - rime annexée : dernière syllabe de la rime est reprise au vers suivant - rime fratrisée : à la fois annexée et équivoquée - rime enchaînée - vers léonin : les deux hémistiches riment ensemble - rime batelée : fin du vers rime avec le mot à la césure du vers suivant - rime brisée : vers riment par la césure - rime couronnée : répète la syllabe de la rime (« apparente rente ») - double couronne : même phénomène à la césure

l'arrivée, et une certaine façon de se déplacer, dont la détermination est soulignée par l'emploi répété du futur. La situation de ces verbes à l'intérieur du poème ("je partirai" occupe les premiers pieds du vers 2, "j'irai" ponctue le début de chaque hémistiche du vers 3) fait de chacun d'eux une étape importante et décisive de l'itinéraire. Ils ponctuent le texte en soulignant une volonté que rien ne saurait arrêter. C'est précisément cette détermination, et la manière de voyager, qui font apparaître

L’alexandrin, vers issu du Roman d’Alexandre, au Moyen Âge, est un tétramètre dodécasyllabique, c’est-à-dire qu’il compte douze syllabes et quatre accents, dont un, obligatoirement sur la syllabe 6, juste avant la césure, qui sépare le vers en deux hémistiches. En l’occurrence, sont accentuées les syllabes 3, 6, 8 et 12.

Pensez à :  élider le e devant un mot commençant par une voyelle ou en fin de vers  la diérèse : dire séparément deux voyelles qui composent d'ordinaire une diphtongue. Pour rythmer votre lecture, pensez qu'un alexandrin se compose de deux hémistiches (6 syllabes/ 6 syllabes) séparés par une césure, qu'on accentue les 6° et 12° syllabes qui correspondent aux mots les plus importants pour le sens du vers. Pour l'évaluation orale, choisir un des extraits suivants :  I, 2, vers 417 à 434

l’auteur de délivrer une leçon et ainsi de rentrer dans le registre didactique. On comprend que le « meurtre » a été inutile par l’adverbe « nullement » v.22 et par la locution « au contraire » V.23 L’ironie est dévoilée par la 1ère partie (1er hémistiche) du vers 30 : l’obstacle que représentait le coq est remplacé par un obstacle encore plus grand. Mise en valeur de la chute par le changement de rythme : le lecteur passe d’un alexandrin à un hexasyllabe (6 pieds au V.31). Conclusion :

et ces oppositions permettent d'identifier le début de la fable comme la présentation générale du cas particulier qui va faire l'objet d'une narration dans les vers 16 à 48. Le vers 1 et le premier hémistiche du vers 2 annoncent le récit du deuil et du chagrin de la jeune veuve. Le deuxième hémistiche du vers 2 et les vers 3 et 4 correspondent à la guérison et au retour des plaisirs (du vers 35 à la fin). Les deux phases du récit sont annoncées très précisément par une série d'oppositions fortement

réfléchir sur ses conséquences et de se rallier à sa cause. En effet la guerre n’est jamais évoquée directement. « Les Turcs ont passé par là » nous pousse à deviner qu’une terrible bataille c’est déroulée et nous pousse aussi à deviner le pire. L’autre hémistiche du vers et le vers suivant sont au présent,   contrairement aux quatre autre vers qui suivent et qui eux sont au passé, ce présent ne donne plus une impression de description mais l’impression d’être presque le témoin de la scène, du massacre. Le

de Dieu. -v 193 à 196 : la nature réagit face à Caïn. 2 exemples : 1) le ciel a peur de lui (transi : sculpture représentant un défunt de manière réaliste, nu, voire en putréfaction) 2) désert, rochers, bois sont effrayés et agressifs v 195 : hémistiche à la césure, marqué par la virgule (écho au v 193) - accumulation supplémentaire pour soutenir le rythme accéléré de manière générale : ponctuation abondante pour donner un rythme fluide au texte, permettre les accumulations -v 196 : 'aboyaient' :

les rythme croissant ou décroissant a) La césure : les vers traditionnels sont en général construits en deux versants séparés par une pause : c'est la césure. Dans les grands vers, cette pause a une place déterminée et sépare le vers en deux "hémistiches". b) Les coupes sont les pauses secondaires dans le vers. c) Les accents : L'accentuation correspond à l'intonation des mots, à l'insistance sur une ou plusieurs syllabes. (L'accent tonique existe en français comme en anglais et d'autres

détournement du mouvement naturel, libre, de l'albatros vers la captivité : ceux qui « suivaient » deviennent prisonniers, on leur confisque leur liberté . Or, la périphrase qui constitue le second hémistiche (« indolents compagnons de voyage » pour désigner les albatros) présente positivement ces oiseaux avec le choix du nom commun « compagnons », connoté positivement dans les relations et qui sous-entend que ces oiseaux, donc le poète, pourraient