Hémistiche

L’adjectif « cruel » est répété deux fois dans sa tirade, aux vers 1103 et 1112. L’adjectif possède une connotation forte, presqu’animale. Dans les deux cas, l’adjectif de trouve mis en relief par sa position : il est placé à la fin du premier hémistiche. En outre, dans le vers 1103, la césure est marquée par une ponctuation forte, un point virgule qui crée une rupture dans le rythme de l’alexandrin. Ceci isole et souligne d’autant plus l’adjectif « cruel ». Ce reproche ainsi énoncé, consiste à

du dialogue ; crescendo des passions . 282 : rejet remarquable d’un mot à la forte charge symbolique « cœur » . 286: symétrie que renforcent répétition et ponctuation . 289: rythme heurté = opposition entre un 1er hémistiche qui rend compte par la perfection rythmique de la situation tragique et le 2nd inabouti dont la syntaxe enjambe deux vers - énonciation

Problématique: En quoi l’auteur établit-il un parallèle entre l’amour et la mer? => métaphore filée I. Une sensation de vertige en mer a. Un poème vertigineux Alexandrins - Hémistiches qui provoquent un rythme très régulier de balancement Mêmes mots récurrents tout au long Anaphores: “et/et”, “celui qui craint/celui qui craint” “Tournis” car difficile de comprendre à la première lecture les liens entre eau, feu et amour dans les deux tercets b. Jeu sur les sons Assonance

vénéneux de la passion malheureuse (v.4-7) V.7 : confession de cette déchirure intime V. 4 à 6 -> champ lexical du chagrin : « cerne », « yeux » 2) Le thème du poison : C’est une métaphore filée du colchique. Absence de ponctuation V.2-3 = hémistiches d’un même vers La couleur appartient à la palette chromatique de GA (blanc et rose), sauf que c’est plus du violet Association du colchique et des cernes Genre = maladie, santé qui s’affaiblit. Ce n’est pas une couleur fraîche. Violâtre : mis

l'idée d'une écriture par symbole). Les Lais sont écrits en octosyllabes. Ce type de vers est accentué de façon systématique sur la dernière syllabe de chaque hémistiche et il y a aussi des accents mobiles que l'on détermine à l'oreille. Les accents sur « veit » et « ron » sont systématiques car ils frappent la fin des hémistiches. LAI Il s'agit originellement d'un genre poétique et musical, dérivant de chansons en latin vulgaire, mais surtout exploité par les harpeurs bretons, le texte

classique de l’alexandrin du Moyen Âge se partage en hémistiche 6+6 pour rythme binaire et 4+4+4 pour ternaire. Hugo se conforme à ce trimètre romantique tout en modifiant les rythmes et en introduisant ses propres notions de césures. C’est ainsi que cette liberté établit une signature de Hugo qui attribue un sens particulier à chaque vers. Il en serait de même pour la césure des octosyllabes qui changent constamment d’un vers à l’autre, v2 hémistiche à 4+4 ou par exemple v12 à 2+6 ou encore v16 où l’on

en sera le lieu privilégié en permettant une répartition par hémistiches des choix « Contre mon propre honneur // (=pause) mon amour s’intéresse »v12 « L’un me rend heureux, // l’autre indigne du jour » v24. Le début de la troisième strophe voit au contraire un renforcement de l’union de ces termes qui apparaissent deux fois coup sur coup, en l’espace réduit d’un octosyllabe. L’alternance se produit alors à l’intérieur d’un même hémistiche « Père, // maîtresse, // honneur, // amour. » v21 C / Vers

est le Complément circonstanciel de lieu, et le 2 nd groupe est Sujet + COD + Verbe. La coupe centrale d'un vers est appelée la césure ; elle sépare le vers en 2 parties égales (rythme binaire) ; les deux moitiés du vers sont appelées les deux hémistiches. ( < hémi = moitié + stychê = vers, en grec) La coupe régulière et classique de l'alexandrin est 6 + 6 ; mais de nombreuses autres coupes sont possibles. Depuis le Romantisme, on peut trouver un rythme ternaire 4 + 4 + 4 ou 2 + 4 + 6 .... ème Le

Contrairement aux strophes 1, 2 : quatrain composé de 3 phrases exclamatives : chgt de tonalité et de rythme qui devient plus saccadé 'cf. La ponctuation interne plus abondante.  Les deux premiers vers reposent sur un même principe : hémistiche 1 : l'albatros évoqué +, hémistiche 2 : évocation nég. avec chaque fois deux adj qual. coordonnés par "et". Parallélismes syntaxiques avec des antithèses (cf. aussi vers 6), qui marquent bien un AVANT/APRES.  Adv "naguère" insiste sur déchéance oiseau parmi le commun

(terminées par un e muet) ou masculines (les autres) 4. Le rythme a) La césure Une césure est une pause dans un vers. Une des plus utilisées est la césure à l’hémistiche dans l’alexandrin : elle sépare le vers en deux moitiés égales ou hémistiches. b) Les répétitions de sons - L’assonance : répétition d’un même son voyelle - L’allitération : répétition d’un même son consonne c) Les propositions dans le vers - L’enjambement : la proposition commencée dans