Hérodiade

duchesse Sanseverina dans certaines façons. Le narrateur fait l’allusion aux Hérodiades de Léonard de Vinci pour expliquer mieux le comportement de la duchesse comme avoir « d’esprit » mais aussi, « de malice » (355). Tandis que Clélia « se montrait clame et lente à s’émouvoir » (355), la duchesse Sanseverina est rapide à faire des jugements et à s’empresser des conclusions. A dire que la duchesse Sanseverina est comme une Hérodiade implique qu’elle a la même beauté qu’une statue grecque. Celle-ci est une

Gustave-Moreau) au cœur de la Nouvelle Athènes où toute la famille Moreau s'installe. 2. Ses œuvres les plus connues: 1) L’Apparition représente Salomé qui, selon les Evangiles, envoûta par sa danse le gouverneur Hérode Antipas, l'époux de sa mère, Hérodiade. Elle obtient ensuite en récompense la tête de Jean-Baptiste. 2) La Vie de l'Humanité est composé de neuf panneaux sur trois rangs superposés, surmontés d'une lunette semi-circulaire figurant le Christ ensanglanté. Moreau commentait ainsi son œuvre

l’aime mais reste libertin. Il ne sait plus quoi pensait. Mais est retenu par le fait que Merteuil lise aussi cette lettre. * Texte 10 Hérodiade de Stephane Mallarmé Mallarmé : poète français du XIX°. Fasciné par la beauté Salomé : blonde froide et solitaire prise dans la glace Poésie en alexandrin, registre lyrique I. Salomé Hérodiade, incarnation de la virginité et de la pureté a. La beauté selon Mallarmé (virginale et inaccessible) - champ lexical de la beauté, des bijou, des

mourrais de plaisir... » Jamyn : Dialogue : « Où sont tant de beautés... » Malleville : « Au mois de mai... » Lamartine : Pensée des morts Musset : Sonnet : « Que j’aime le premier frisson d’hiver... » Baudelaire : Chant d’Automne Mallarmé : Hérodiade Cros : Sonnet : « Vent d’été... » Moréas : « Quand reviendra l’automne... » Levey : Côte d’Azur - Nice Animaux Benserade : « Madame, je vous donne... » Hugo : « Un groupe tout l’heure... » Apollinaire : Le Bestiaire (Extraits) Rilke :

l’illustration de l’éternel féminin. La légende de Salomé a d’ailleurs fait l’objet d’une stratification complexe - au départ : Hérodiade fait pression sur sa fille Salomé pour qu’elle obtienne d’Hérode le châtiment de JB car JB aurait violemment critiqué le mariage d’Hérode avec sa belle-sœur - cette légende fait l’objet d’une réinterprétation à l’époque médiévale et au XIXème • Hérodiade aurait aimé JB qui aurait commis comme seul faute de refuser les avances de cette femme : ainsi aurait voulu se venger

glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,Et ce divin laurier des âmes exiléesVermeil comme le pur orteil du séraphinQue rougit la pudeur des aurores foulées,L'hyacinthe, le myrte à l'adorable éclairEt, pareille à la chair de la femme, la roseCruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair,Celle qu'un sang farouche et radieux arrose!Et tu fis la blancheur sanglotante des lysQui roulant sur des mers de soupirs qu'elle effleureA travers l'encens bleu des horizons pâlisMonte rêveusement vers la .lune qui pleureHosannah

 Divagations (1897). Il préparait encore l'édition définitive de ses Poésies, ainsi que celle du Coup de dés (dont l'édition pré-originale avait paru en mai 1897) lorsqu'il mourut prématurément le 9 septembre 1898, laissant encore en chantier son poème Hérodiade qu'il venait à peine de reprendre pour le compléter.

d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, mis en musique par Debussy en 1892-94). Admirateur d'Edgar Poe il traduit Le Corbeau, publié en 1875 illustré par Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin

large, des orages et de l'azur. Mallarmé collabora avec diverses revues, publiant des traductions d’Edgar Allan Poe comme le Corbeau. Il fit paraitre quelques essais dans la « Revue du monde nouveau » en 1874. Mallarmé composa un chef-d’œuvre, Hérodiade, qui est une pièce poétique sur la difficulté d’être et sur l’absence, se présentant comme un fragment de drame en vers. Son poème « l’Après-midi d’un faune » ayant été refusé par Alphonse Lemerre (éditeur français) en 1874, Mallarmé se consacra

cygnes au col fin, Et ce divin laurier des âmes exilées Vermeil comme le pur orteil du séraphin Que rougit la pudeur des aurores foulées, L'hyacinthe, le myrte à l'adorable éclair Et, pareille à la chair de la femme, la rose Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair, Celle qu'un sang farouche et radieux arrose Et tu fis la blancheur sanglotante des lys Qui roulant sur des mers de soupirs qu'elle effleure À travers l'encens bleu des horizons pâlis Monte rêveusement vers la