Hobbes Et Etat Gendarme

convictions qui permettraient de rassembler « rationnellement » et donc de solidariser, fédérer les hommes... j'attire votre attention sur l'enjeu du relativisme moderne; il s'agit en quelque sorte d'une remise en cause implicite du « Contrat Social » ( Hobbes/ Rousseau), Contrat Social par lequel les hommes mettaient leur « autonomie de sujet » ( différence entre l’autonomie du sujet et le subjectivisme absolu, voir plus loin dans la partie du cours sur l’Aufkärung ou Lumières philosophiques ) enfin conquise

de l'Etat et définitions de la politique économique La définition des fonctions économiques de l'Etat est fortement idéologique et s'inscrit dans un continium qui va de l'Etat gendarme ou Etat minimum des libéraux, qui limitent son rôle à la surveillance du marché afin que tout le monde en respecte les règles, au tout Etat des économistes du socialisme soviétique en passant par l'Etat keynésien qui prend le relais dans tous les domaines à chaque fois qu'il y a défaillance du marché, pour ne pas évoquer

l’ensemble des règles juridiques qui se rapportent à l’organisation et au fonctionnement du pouvoir politique dans l’état. On les retrouve notamment dans la constitution. Il s’agit de l’organisation du pouvoir politique. I L’Etat Leçon 1 : Qu’est ce qu’un Etat ? La première approche est politique. L’Etat est un pouvoir (relation de domination). L’individu est pris dans une multiplicité de rapports de pouvoir. Le pouvoir politique est celui qui s’impose à tous les autres pouvoirs. Il détermine les conditions

Deuxième limite : Nous allons parler d’un Etat libéral (Etat qui entend respecter les libertés individuelle). Nous ne parlerons pas des problèmes des Etats totalitaires. Ce sont les institutions d’aujourd’hui que nous allons étudier. Troisième limite : Conception assez extensible. Nous aborderons le droit de la norme constitutionnel. CHAP 1 Qu’est qu’un Etat ? CHAP 2 Les conditions de justice de l’Etat. Règles régissant les institutions politiques d’un Etat. CHAP 3 La norme constitutionnelle

équivaut à la sienne propre. Kant définit le respect comme le sentiment par lequel nous prenons conscience de la loi morale en nous. Pour Hobbes, j’ai besoin d’autrui parce qu’il est dans la nature humaine de désirer qu’autrui admette ma supériorité. La nature humaine révèle donc un désir de pouvoir sur autrui. Hegel juge cette thèse insuffisante, car Hobbes suppose une nature humaine antérieure à la rencontre d’autrui. Mais selon Hegel, je ne suis homme que si l’on m’accorde ce statut. Le

définir le pouvoir ? Le pouvoir peut se définir comme une ressource ou une aptitude qui permet à quelqu’un d’agir : il peut (du verbe « pouvoir ») agir, il en a la possibilité, la faculté. Les définitions du pouvoir de quelqu’un se retrouve depuis Hobbes (1651) : « moyens présent d’obtenir quelque bien apparent futur », jusqu’à Russel (1938) : « capacité à produire un effet recherché ». –        Le pouvoir se définit aussi de manière plus relationnelle, en étudiant le pouvoir d’un individu A sur

le droit est, dans les périodes archaïques , issu de la religion et c’est encore vrai aujourd’hui pour l’hindouisme, le judaïsme ou l’islam . Le droit est aussi inséparable de la politique dont il est un instrument : cf. la différence entre un Etat gendarme gardien des seules libertés individuelles (droit d’agir ,de penser , d’entreprendre ) et l’Etat providence qui met l’accent sur le droit à la santé , à l’instruction , au travail . La morale , aussi , a besoin du droit car elle ne dispose pas elle-même

devenir autonome vis a vis de l’Etat. Les rapports qui existent entre l’Etat et la société civile doivent évoluer. Les individus doivent s’émanciper (responsable, autonome => libre). Les philosophe vont reconnaître a la population un panel de droit : T. Hobbes va instaurer des droits naturels inaliénables : - sureté de la personne droit de penser droit d’expression droit d’association droit de propriété Selon lui l’Etat doit être neutre : il défend également la laïcité et notamment sur la question

gauche-droite. Il s’agit d’exposer pour chacune d’elles, sa conception du monde. CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’IDEOLOGIE L’Etat moderne est conçu comme une entité éminemment politique. Qu’il soit le produit du consentement ou libre création (Etat-nation) ou d’une transplantation-imposition (Etats postcoloniaux), tout dans l’Etat repose sur la politique définie comme l’art de vivre ensemble c’est-à-dire de maintenir ensemble les hommes en vue d’une certaine fin. Georges Burdeau qui s’inscrit

méconnaît son devoir religieux..." Ainsi en est-il du droit africain qui est sacralisé: l'élément juridique et l'élément religieux sont indissociables. D'autre part, pouvons-nous croire que le droit puisse être indépendant de la politique? Après l'Etat gendarme, gardien des libertés de chacun, l'État providence proclame le droit de chacun à la santé, à l'éducation, au travail etc. Le droit n'est-il pas alors toujours l'instrument d'une politique? A ce sujet, Tunc note: "La politique fixe des objectifs,