Hume Pour Le Mensonge

De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps ! Toujours ! Ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde ! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? * Paul ELUARD (1895-1952) Dominique aujourd'hui présente Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont dits Et nul n'y perd et nul n'y gagne Les

David HUME (1739) Traité de la nature humaine Essai pour introduire la méthode expérimentale de raisonnement dans les sujets moraux Livre III : DE LA MORALE Traduction originale de M. Philippe Folliot, Professeur de philosophie au Lycée Ango, Dieppe, Normandie. 1er juin 2007. Un document produit en version numérique par Philippe Folliot, bénévole, Professeur de philosophie au Lycée Ango à Dieppe en Normandie Courriel: philippefolliot@yahoo.fr Site web: http://perso.wanadoo.fr/philotra/

convertir à sa vision du monde ce, par une astuve pédagogique, certes géniale mais qui n'a rien à voir avec une quelconque démonstration. Il s'agit d'un dialogue fort asymétrique entre un fort (Socrate) et un faible (Glaucon). Un dialogue entre Socrate et Hume par exemple eût certainement été plus intéressant ! Socrate ne doute pas du tout des deux mondes qu’il impose à son interlocuteur à savoir: le monde de nos sens, illusoire, et le monde des Idées, immuable, où règne la perfection du vrai. Socrate "qui

la maxime d’aucune idéologie politique. En effet, ce qui caractérise la violence dans son usage par un particulier comme par un groupe ou une institution, c’est la pauvreté conceptuelle qui l’anime. C’est notamment ainsi qu’Hannah Arendt dans Du mensonge à la violence lorsqu’elle y voit une énergie certes décisive mais aux effets incertains et chaotiques. De nombreuses révoltes se sont ainsi caractérisées par une méconnaissance des données du champ politique, méconnaissance “compensée” par la violence

qu’on joue sur la harpe et la rote : bone en est a oïr la note. la musique en est douce à entendre. 2. Marie : un auteur en fleur Envié : Guigemar, v. 7-10 et v. 15-18, p. 26 : […] quant il a en un païs […] quand un pays possède hume ne femme de grant pris un homme ou une femme de grand mérite cil ki de sun bien unt envie les envieux sovent en diënt vileinie se répandent en calomnies […] Persévérant : Nel vueil mie pur ceo laissier, Malgré tout je ne renoncerai pas

on assiste donc au début de l’information spectacle, où les histoires sont romanisées dans le but d’attirer le plus grand nombre de lecteurs. On le voit, cette pratique fait place à des dérives telles que des exagérations, des inventions et des mensonges de la part des médias, créés de toutes pièces dans l’unique but de susciter l’intérêt du lecteur… C. la puissance de la presse, la manipulation de l’opinion William Remond nous dit que cette histoire est construite sur des interpretations

principalement des circonstances et sans principes prédéterminés. Les empiristes répondent à deux questions : 1) quelle est l'origine de la connaissance ?, et 2) qu'est-ce qui valide une théorie ? À la question de l'origine de la connaissance, Hume répond que toutes les idées que contient l'esprit humain sont des copies de sensations originelles. L'impression immédiate est première dans le processus de connaissance, puis viennent l'imagination et le souvenir. L'imagination consiste en l'anticipation

induisant en erreur. La perception nous permet de sentir, puis cette sensation sera accompagnée d'un jugement qui créera une idée. Or si notre perception est faussée par nos sens, l'idée que nous obtiendrons d'elle, sera donc également faussée. De plus, Hume qualifie la causalité comme habitude, à force de voir le soleil se lever tous les matins, nous avons l'idée que ce dernier se lèvera tous les matins suivant. Cependant, ce dernier ne se lève pas forcément partout. Ainsi, notre perception est conditionnée

s’approprier les biens d’autrui (comme il nous l’explique dans le Léviathan). Ainsi, il faut créer une inégalité qui nous « sauve », que le peuple choisit ; on instaure donc le droit pour que chacun puisse garder ses biens et vivre paisiblement. Pour Hume, on instaure le droit pour la sécurité (Traité de la nature humaine). Pour lui, la société apporte force, capacité et sécurité grâce au fait que les hommes soient unis (par exemple, cette théorie explique bien l’expression « l’union fait la force »)

donc aurait-il reculé si tel était le cas? Cela soulève le problème que l'idée d'une conscience fiable et source de vérité est contestable, et pour ainsi dire en quoi la conscience est-elle au bout du compte, l'origine de nombreuses illusions, de mensonges à nous mêmes? La complexité de la conscience sera développée à travers une argumentation que tenteras de répondre à ce problème. La conscience est issue de ce que nous percevons et de notre faculté à analyser des phénomènes. Mais dans la plupart