Hume Pour Le Mensonge

hommes désir savoir. Texte 8 – Nietzsche Nietzsche interroge notre désir de vérité. Le mensonge est aussi utile que la vérité. Il s’en prend à une grande tradition qui conduit à la survalorisation de l’intellect au détriment des parties affectives et sensibles c'est-à-dire vitales en l’homme. Ainsi, il montre que le désir de vérité a une origine morale : il s’enracine dans l’interdit du mensonge. Or cet interdit est aussi utile à la vie qu’à la vérité. La vie est chaotique et contradictoire

dit est vrai car le raisonnement mathématique n’est vrai qu’a la condition d’admettre que les principes eux-mêmes sont vrais, si les principes sont faux cela remet en cause la démonstration, voilà tout la difficulté de ces démonstrations. Pourtant D. Hume considère que la démonstration logique et la démonstration scientifique sont vraies. En revanche, pour lui, les théories physiques non démontrées ne peuvent être que probables car elles s’appuient sur des observations empiriques. Il est dit alors problème

interdiction de pratiquer lidoltrie et de faire un mauvais usage du nom de Dieu) devoirs concernant la vie quotidienne (jour hebdomadaire de repos) devoirs envers les parents (respect des parents) devoirs sociaux (interdiction du crime, de ladultre, du mensonge) et enfin respect de la proprit prive (interdiction de voler et de convoiter les biens dautrui). Ce sont donc des devoirs moraux aussi classiques que fondamentaux. Leur particularit est dmaner directement de Dieu, ce qui leur confre une autorit suprme

Pour accepter la vérité il faut faire un retour sur soi objectif, ce remettre en question, accepter ces erreurs. Il faut accepter sa réalité, que l’on n’a pas accepté de voir jusqu’ici pour rester dans le confort de l’illusion de soi. Vivre dans le mensonge permet d’avoir une estime plus haute de soi. Il est blessant de connaitre ses défauts.ses fautes morales. En revanche lorsqu’un individu n’a rien à se reprocher ou est déjà lucide par rapport à lui-même , sa vérité n’est pas difficile à accepter

semble donc difficile de maintenir l’idée d’un « Moi » surplombant qui déciderait de ses propres affects et de ses actions de manière parfaitement lucide. David Hume exprime ainsi tous ses doutes sur l’existence même d’un « moi » qui serait une substance permanente et qui garantirait notre identité. L’introspection à laquelle s’exerce Hume le conduit à ne discerner en lui que des impressions diverses. Les images qui naissent de nos perceptions, de nos souvenirs sont comme une succession d’états

espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance ! Oh ! Je ne me fais pas d’illusions ! -parbleu, Oui, quelquefois, je m' attendris, dans le soir bleu ; J’entre en quelque jardin où l' heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L'avril, - je suis des yeux, sous un rayon d' argent, Au bras d' un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j' aimerais au bras en avoir une, Je m' exalte, j' oublie... Et j’aperçois soudain

croyance peut paraître à première vu personnelle cependant dans la plupart des cas, elle est le fruit de notre environnement et notre mode de vue. Nietzsche dit d’ailleurs que « Les convictions sont des ennemis de la vérité bien plus dangereux que les mensonges. ». Les convictions on en effet pendant la seconde guerre mondiale provoquer des millions de morts. En effet le fait de croire d’avoir la conviction que la « race aryenne » était une « race » inférieur et « nuisible » et qu’il faille l’exterminé

Helvétius et d'Holbach. Ce dernier accueille pendant près de trente ans les encyclopédistes que rejoint toute une société cosmopolite - Hume, Beccaria, Grimm. Le salon de M'" Necker réunit des philosophes et des hommes politiques. Jamais l'art de la conversation n'a été porté si haut. Rousseau le « [. .. ) on condamnera: JI apprend à plaider avec art la cause du mensonge, à ébranler à force de philosophie tous les- principes de la vertu» ~a Nouvelle Héloïse). L'ii Philippe d'Orléans (1715-1723), qui

celui qui entend, et que la preuve objective (qu’on donnera ou pourrait donner plus tard) a plus de valeur que le sentiment de conviction. Par ailleurs, il y a dans toute conviction forte un élément de croyance qui apparaît. On peut penser avec David Hume que cela renvoie à une tendance naturelle de l’homme à être affirmatif ou dogmatique, et que cette tendance lui vient du fait de ne pas supporter le doute, qui embarrasse son esprit, entrave ses passions, interrompt son action. Or si cette disposition

la parole de bonne foi et l'être du moi (à supposer du reste qu'il en ait un) peuvent-ils coïncider ?   Enjeu   - Si la connaissance de soi peut ne pas être sincère, ne sommes-nous pas condamnés à vivre dans l'ignorance de nous - même, dans le mensonge à soi ? Faut-il alors renoncer à se connaître ? Un tel renoncement ne nous condamnerait-il pas à l'aveuglement et à l'aliénation (si la connaissance de soi est la condition de la maîtrise de soi) ? I) La connaissance de soi peut être sincère