Hybris

il s’est construit un décor de seigneur (« une « demeure […] superbe ») afin d’éblouir les yeux des gens du quartier devant qui il joue, ce que le moraliste exprime ironiquement en rapportant leurs questions étonnées : un décor d’une démesure (hybris) ridicule et immorale (que l’on peut même confondre avec un « temple », un édifice religieux). → Mais ce personnage peut être déconstruit à tout moment à cause de son père, un simple bourgeois et non pas un noble, ce qui prouve qu’il n’est pas

douloureuse (ex : Œdipe se crève les yeux). Ensuite, les personnages, qui agissent de manière logique et réaliste, en fonction de leur psychologie. Le protagoniste, ni bon ni mauvais, doit sa souffrance (pathos), son destin tragique, à son entêtement (hybris) dans l’erreur (hamartia) et non à un vice. Les dernières parties de la tragédie sont la diction, la pensée, le spectacle et la mélodie. 13 Op. cit 14 NdA. 15 Aristote, Poétique, trad. B. Gernez, Les Belles Lettres, 2002, (6), p. 21. 2 -

cela permet à des gens mal formés d’être payés pour les fonctions politiques. 7ème observation : Il existait à Athènes une action pour hybris (l’excès, l’orgueil et la démesure). Cette action permettait à n’importe quel citoyen d’en protéger un autre. Elle était utilisée quand un citoyen aisé insultait un citoyen inférieur. Cette action pour hybris était ouverte aux citoyens de rang inférieur et même aux esclaves. La C° athénienne accorde une protection aux citoyens inférieurs. 8ème

œuvre pour réaliser vengeance spectaculaire, non seulement contre le roi, mais contre courtisans + survit à sa vengeance, et n’est perdu que bien après, à cause de l’amour qu’il porte à sa femme Hermétrude : schéma du héros tragique victime de son hybris). Les révélations du spectre à Hamlet ont lieu dès la fin de l’acte I (I, 5). Dans un premier temps, retardement d’Hamlet s’explique parce qu’il met à l’épreuve les dires du spectre, dont il met en doute la nature (spectre du père ou apparition diabolique

tempe´rament et les origines sociales du personnage. Mais la conjonction de ces deux faits n’explique pas tout. Le personnage transcende les circonstances pour atteindre a` l’universel. L’ambition de Duroy, en effet, semble marque´e par cette de´mesure (hybris) des he´ros tragiques, cette folle envie d’en finir avec la finitude humaine, cette « insouciance naturelle qui lui faisait ne´gliger les choses de´sagre´ables de la vie » (p. 215, Bel-Ami 15 NORD COMPO — 03.20.41.40.01 — 108 x 178 — 14-05-09

leçons de vie. Mme Bovary est-il un roman édifiant ? A première vue en effet, l'adultère de Madame Bovary ne paraît pas récompensé, puisqu'il mène l'héroïne au désespoir et à la mort. De même, son désir hors de propos d'ascension sociale, son "hybris", conduisent Emma à l'échec, au surendettement, à la saisie. Celle qui ne sait pas se contenter de ce qu'elle a, du bonheur bourgeois qu'on lui propose ( aisance matérielle, maternité, paix conjugale), se brise les ailes et tombe. Ainsi, à l'instar

hulpprogramma”s combineren, AJW – traject aanhouden met afgebakende bijstand op maat van MPI, residentiële setting in combinatie met pleegzorg, wat een verdere professionalisering, flexibilisering en diversifiëring van pleegzorg vraagt. - opletten voor hybris (hoogmoed) of voor ‘meer van hetzelfde’: het falen van de residentiële interventies, geeft aanleiding tot nog intensievere residentiële hulp enz. De aspiraties over de effecten van residentiële begeleidingsvormen liggen soms (te) hoog en de realiteit

haute fortune par les mêmes défauts qui les y avaient fait monter ». Image de la roue du destin qui défait les fortunes : rappel de la vanité de l’existence: ne pas se croire puissant alors que le sort vous montre qu’il peut effacer votre bonheur : (hybris des puissants est combattu par la fortune. Remarque 97 » La faveur met l’homme au-dessus de ses égaux; et sa chute au-dessous » page 49 : la faveur représente ici la fortune arbitraire qui transforme les êtres en victime et en pantin Remarque 32

d’ailleurs pourquoi il sera très sévèrement puni par Zeus. On aperçoit ici une première fois l’ambivalence de la technique : elle est une puissance formidable, démesurée, mais sans doute trop extraordinaire pour ne pas contenir de grands risques. D) HYBRIS ET NEMESIS 13 Parler de démesure, dans un monde grec où chaque chose a sa place, c’est parler d'hybris : cela consiste à vouloir plus que sa part, à exiger une part démesurée et, ce faisant, à mettre en péril l'équilibre de l'ensemble. Or,

dieux en l'occurrence les dieux des morts et lui reproche de vouloir étendre son pouvoir au delà du monde des vivants. Les grecs ont un mot pour désigner cet excès, ce dépassement des limites qui est à la fois une folie et un sacrilège c'est le mot « hybris ». Créon, là aussi, répond en rappelant à son fils à ses propres devoirs, qui est l'obligation d'obéir à son père, l'obéissance inconditionnelle que les sujets doivent à leur roi et il est devenu l'esclave de sa fiancée. Troisième affrontement