Héros Cornélien Du Cid

de mœurs enracinées dans la société contemporaine (La Place Royale, 1636-1637; L'Illusion comique, 1635). Il remporte un triomphe avec Le Cid en 1637 qui marque un virage vers la tragédie. Ses grandes tragédies (Horace, 1640; Cinna, 1641; Polyeucte, 1642) consacrent un modèle de héros qui sait privilégier dans une situation de choix difficile (le dilemme cornélien) les exigences les plus élevées. Il est élu à l'Académie française en 1647. Auteur à succès, passionné par le roi, il est peu à peu éclipsé

La détention est présentée comme un bien grâce à la figure du paradoxe et de l’antithèse : derrière les grilles et les verrous, je jouis de l’indépendance Mme Roland fait tout pour minimiser sa situation et convaincre son amant de ne pas jouer les héros tragiques, mais lui donne les moyens de survivre avec une grande autorité. 2. Des conseils de survie - - - 6 Le ton est celui de l’ordre, même s’il est atténué par des incises affectueuses (mon ami) : impératifs (Continue, mon ami, tes généreux

classique est régi par des limites formelles relativement fixes. D’une part, l’action doit être illustre, sérieuse, et extraordinaire et d’autre part, elle demande aux héros de grands périls, en lien avec l'amour, le pouvoir ou la vie. La tragédie met donc en conflit sa volonté et son destin ou encore sa passion et son devoir. Le héros est en proie à des malheurs extrêmes. La tragédie met toujours en scène des personnages de haut rang, avec une certaine noblesse de sang. Alors que Corneille définit

Corneille: Le Cid: « le dialogue des pères », « La tirade de Don Rodrigue » Etude d’un genre littéraire : le théâtre. La parodie du registre épique Les paroles des personnages (stichomythie, dialogue, tirade), l’intrigue (exposition, nœud, dénouement) Répondre à des questions de compréhension Présentations des questions d’interprétation Itinéraire 1: Le modèle héroïque du chevalier  Problématique: Comment est illustré le conflit intérieur? Il Tasso, La Gerusalemme liberata Corneille: Le Cid Le

|registre auquel il |-Dictée sur les P.P. | |différents registres | |la C.F. 2009, Cyrano à|transitifs (direct, | |appartient. | | |(tragédie et |- Le Cid de P. |la CF en 2006, les |indirect) et | | | | |tragi-comédie, comédie|Corneille (I,6) |stances de Rodrigue |intransitifs, les | |

d'action, il préférait l'unité de péril, c'est-à-dire l'existence d'un danger unique qui relie les composantes de l'action. L'unité de temps contraint parfois les auteurs à l'invraisemblance: on cite toujours l'exemple du Cid. Pour respecter l'unité de temps, Corneille impose à son héros une journée d'enfer, comme on dirait aujourd'hui! Rodrigue doit se battre deux fois en duel, mener une armée à l'assaut contre les Maures, avoir des entrevues tendues et pathétiques à l'extrême avec son père, son roi

eurent pour objectif essentiel et commun de créer au mieux l'illusion théâtrale ou scénique. Ceci dit, une relative indépendance à l'égard de la doctrine, encore en gestation, caractérise le premier XVIIème siècle, et l'une des clés du théâtre cornélien, qui contribua néanmoins à l'élaboration du code dramatique, est son goût de la liberté, de l'expérimentation, des recherches audacieuses et originales. En revanche, le second XVIIème siècle vit le triomphe incontesté de la doctrine, et l'une

celui qui va en quelque sorte prendre sa place sur la scène du théâtre français. Beaucoup de choses vont ê soulignées dans leur rapport pour les opposer : * Corneille = vertu romaine (Ms Nicomède c’est en Bithynie, Rodogune c’est en Syrie, Le Cid en Espagne médiévale, Médée en Grèce) * Racine = lyrisme de la poésie grecque (= Phèdre, Bajazet -> on est dans le mythe, ça n’a rien de grec) Méfions-nous des stéréotypes ! Britannicus = pièce qui, avec Bajazet … Dans sa concept° même de

Aristote, "L'éthique à Nicomaque") ; il sait aussi que l'on a d'autant plus de mérite à vaincre que l'adversaire est puissant. Le destinataire de l'énonciation est le spectateur plutôt le comte, elle vise à dresser un portrait psychologique du héros cornélien. Les sentiments de Rodrigue : L'exaltation, l'assurance, le sentiment d'être dans son bon droit, mais aussi : - la lucidité : il connaît la valeur de son adversaire : "J'attaque en téméraire un bras toujours vainqueur."

Le héros, Horace, est choisi avec ses deux frères pour combattre, au nom de Rome, les frères Curiace, représentants d’Albe, une nation ennemie. Cette pièce de théâtre est une parfaite représentation de ce qu’on nomme le dilemme cornélien, soit un conflit entre l’amour et l’honneur, entre le désir et le devoir. La scène suivante présente le retour de Horace du combat, dont