Immanuel Wallerstein

néocolonialisme sur l'économie des pays dits « sous-développés ». Soutenue par des économistes tels que Fernando H. Cardoso (qui deviendra président du Brésil dans les années 1990), l'économiste Raúl Prebisch (président de la CEPAL), ou le sociologue Immanuel Wallerstein, la théorie de la dépendance s'oppose à la théorie de la modernisation ou de l'industrialisation, qui prétend que les pays sont à un stade inférieur de leur développement ou que ces pays ne sont pas intégrés dans l'économie globale. Ainsi,

ouvrage The Limits to Capital, particulièrement son 17 analyse des crises monétaires et des crises de la division internationale du travail. À ce niveau, les travaux de Wallerstein et de certains de ses collaborateurs comme Arrighi sur la structure hiérarchique du système mondial seront d‟une grande aide. Wallerstein est à la tête d‟une école théorique, le système-monde, qui est fort différente de l‟école de la régulation, mais certaines de ses thèses ont été reprises avec justesse par les

de la technologie et les pays pauvres du Sud qui en sont dépourvus. Théorie du système monde Le concept du système-monde, du post-marxisme économique (tiré du concept d'économie-monde inventé par Fernand Braudel) a été développé par Immanuel Wallerstein, Giovanni Arrighi et Samir Amin (issu de l'école de la dépendance). Il affirme que le sous-développement des pays du Sud est dû à leur place dans la structure de l'ordre économique international. Il estime ainsi que tous les pays étant globalisés

l’Amérique latine qui étaient peu diversifiés, elle repose sur un très fort secteur primaire dépendant des fluctuations des prix mondiaux. On parle alors de théorie de la dépendance défendue par de nombreux penseurs latino américains ou même Immanuel Wallerstein. Cette théorie stipule que les pays du nord se sont servis des pays du sud pour leurs développements, notamment par l’approvisionnement en ressources naturelles, en ce sens l'absence d'industries a bloqué le processus de développement. Chaque

final l'écart s'accroît encore plus car c'est du centre que provient tout ce qui est censé contribuer au développement. Plutôt que de la combattre, le NOEI confirme donc la dépendance. Les faux-semblants et les enjeux du pouvoir (critique de Immanuel Wallerstein) Le NOEI ne propose rien car le véritable enjeu pour les représentants des Etats du Sud n'est pas la population du Sud mais c' est d'élaborer une stratégie pour assurer aux bourgeoisies nationales une part plus importante du butin des bénéfices

des religions au Brésil. pp. 147-157. Badie Bertrand et Cadie B., et C. Wihtol De Wenden. 1994. Le défi migratoire. Questions de relations internationales, Paris : Presses de la fondation nationale de sciences politiques Balibar, Étienne et Immanuel Wallerstein. 1988. Race, nation, classe. Les identités ambiguës, Paris : Éditions La Découverte. Bastenier, Albert. 2004. Qu’est-ce qu’une société ethnique. Ethnicité et racisme dans les sociétés européennes d’immigration. Paris : PUF. 346 pages Brams

qui marquent l’espace urbain de leur empreinte (à travers les quartiers européens ou les installations portuaires…) et participent au développement économique inscrit dans le mécanisme de la périphérisation. (Au passage la notion est dûe à IMMANUEL WALLERSTEIN, auteur étatsunien qui se proclame héritier de la pensée de Braudel). Ce cosmopolitisme entraîne des transferts d’idées (cf. le corrigé sur flux, transferts…) qui vont aboutir à des remises en cause de ce modèle urbain. Le «

« Textes à l’appui », Paris, La Découverte. Tutin Christian (2009), Une histoire des théories monétaires par les textes, « Champs », Flammarion, Paris. Valance Georges (1996), Histoire du franc (1360-2002), « Champs », Paris : Flammarion. Wallerstein Immanuel (1983), Le capitalisme historique, Trad. fr. P. Steiner et C. Tutin, « Repères », Paris : La découverte, 1985. Revues Alternatives Economiques, « 500 ans de capitalisme », Hors Série, N°33, 3° trimestre 1997. L’Economie politique, « Crises

cohérent, mais hiérarchisé. Les « révolutions », les guerres d’indépendance que l’on vient d’évoquer remettent en discussion un ordre du monde européen que l’on pensait permanent, et à terme, finissent par déplacer le centre du système-monde (Immanuel Wallerstein) ailleurs, vers l’Amérique. On pense évidemment à l’Indépendance Américaine, mais on peut multiplier les exemples. Des critiques plus vives et plus entendues se font sentir à l’égard des manières traditionnelles d’appréhender l’altérité, et

incohérence politique - efforts importants de colonisation - richesses du monde méditerranéen systématiquement confisquées par les pirates du nord de l'Europe Cette notion d’économie - monde proposée par Fernand Braudel et Immanuel Wallerstein ne décrit pas encore l'émergence d’une économie mondialisée mais d’un espace économique intégrant des nations diverses politiquement, commercialement et en termes de pouvoir : il ne s'agit pour l'instant que d'une économie internationale. Cette