Immanuel Wallerstein

métropoles, celles-ci exerçant une économie de captation. De plus les colonies se retrouve en situation de faiblesse, car ne pouvant pas réaliser leurs «décollage industrielle», étant donné qu'il y a une trop forte présence des métropoles. Pour Immanuel Wallerstein, le capitalisme est également facteur d’inégalité, pour lui ce modèle se fonde dans cet espace géographique (économie-monde) inégalitaire et le commerce inéquitable qui lie ses différentes composantes. C'est pourquoi dans ce sens le capitalisme

souveraineté absolue. Les frontières étaient déjà poreuses du temps de la confrontation Est-Ouest. Les terroristes et les trafiquants de drogue n’ont pas attendu l’effondrement du mur de Berlin pour le vérifier. Des historiens comme Fernand Braudel ou Immanuel Wallerstein ont montré les origines des « mondialisations historiques » 13 . Braudel, en particulier, souligne comment la mondialisation romaine, notamment, avait apporté le 3 sentiment d’une citoyenneté planétaire, comment la colonisation aux XVe et

demande est alors dite «élastique». Dans le cas contraire, on dit qu’elle est «inélastique» ou «rigide». 6 On peut, entre autres, inclure ici des auteurs comme Samir Amin, Paul Baran, Theotonio dos Santos, André Gunder Franck, Osvaldo Sunkel et Immanuel Wallerstein. 7 Par domination extra-économique, il faut comprendre une forme de domination issue non pas d’une meilleure compétitivité sur des marchés à peu près libres et ouverts, mais une forme de coercition basée sur une supériorité politique, militaire

explique la diffusion d’un modèle d’Etat au détriment d’autres. Deux groupes d’auteurs : * Moore et Wallerstein insistent sur ces processus pour expliquer les rapports sociaux. Moore pense que les régimes politiques ont pour origine les fondements sociaux. Le social explique le politique, les formes d’organisation politique sont un sous-produit des rapports sociaux. Chez Wallerstein on retrouve ce principe de superstructure reflet d’une infrastructure. * D’autres, dont Tilly qui insistent

ponctuée de tournants majeurs « fondateurs » : « un processus géo-historique multiséculaire d’extension progressive du capitalisme à l’ensemble de la planète » (selon Laurent Carroué qui s’appuie sur les travaux de Fernand Braudel, Paul Bairoch et Immanuel Wallerstein). ( Centres et périphéries dans une logique globalisante organisée par des Etats, par des puissances étatiques Rappel préambule : genèse du mot mondialisation Le terme anglais dont il est issu, « globalization », est souvent rattaché

la politique globale, d’abord chez Braudel lui-même, puis chez plusieurs représentants de la sociologie historique (Tilly 1992, 1995), de la théorie de la dépendance (Frank 1967, 1978) et de l’école système-monde (Amin 1970; Arrighi 1993, 1994; Wallerstein 1974, 1979). Ce modèle quantitatif ou commercial met l’accent sur l’expansion des marchés, la croissance de la circulation de la monnaie, l’urbanisation et/ou la croissance démographique, afin d’expliquer la supplantation des formations sociales

accroissement des échanges maritimes et terrestres. Il ne faut pas chercher à caractériser le système féodal par une économie duelle : rurale et de subsistance au niveau local et une « économie de marché » pour le grand commerce. En effet, selon Immanuel Wallerstein : « Le féodalisme n’est pas l’antithèse du commerce. Au contraire, jusqu’à un certain point, système féodal et essor des échanges sont allés de pair ». Jérôme Baschet montre par ailleurs que ce qu’on appelle le grand commerce provient d’abord

toujours invoquer un facteur extérieur) et donc dépourvue de caractère scientifique. Différents auteurs marxistes n'en ont pas moins entretenu jusqu'à nos jours l'idée d'une fin prochaine du capitalisme. C'est le cas de l'historien et sociologue Immanuel Wallerstein (12). L'idée d'une fin du capitalisme est également présente chez des penseurs non marxistes. La thèse de Schumpeter. Elle est développée notamment dans un chapitre de Capitalisme, Socialisme et Démocratie (1942), intitulé « Le capitalisme

mondialisation, qui a des racines lointaines, est un processus d’extension progressive des échanges (biens, services, capitaux, personnes, et plus récemment idées et informations) à l’échelle de la planète. - Economie-monde (Fernand Braudel, Immanuel Wallerstein) : Ce terme désigne un ensemble géographique constitué de plusieurs Etat et formant un système à l’intérieur duquel les échanges lui permettent d’être économiquement autonome et lui confèrent une certaine unité. C’est un espace hiérarchisé

dans le système international ? Brièvement dit, en montrant les arguments systémiques des théories en question nous visons à construire une description générale sur Huntington (réaliste/néo-réaliste), Fukuyama (libéral/néolibéral) et Wallerstein (marxiste/néo-marxiste) qui sont les représentants choisies à étudier dans la thèse. Chapitre I : Un aperçu conceptuel du système international Bien que le concept de système soit considéré comme un produit des temps modernes, le « système »