Infini Rien Pascal Pensées

part nous ne percevons qu’une toute petite partie de l’environnement en fonction de nos intérêts. Prenons l’exemple de la tique, qui peut vivre 17 ans sans bouger et sans se nourrir jusqu'à ce qu’elle perçoive l’odeur du beurre rance, elle ne perçoit rien d’autre que cette odeur. De même l’homme ne perçoit du monde que ce qu’il juge important au moment présent. Enfin, des psychologues allemands au début du 20e siècle ont montré que notre perception du monde obéit à un certain nombre de lois, de règles

humaine sous le signe d’une répétition infernale : la quête infinie, par essence inachevée, d’une satisfaction impossible. De toute évidence pessimiste, une telle interprétation du désir le réduit à l’expérience d’une souffrance et d’une pure aliénation : le désir est le signe d’une condition misérable qui s’impose à l’homme comme une volonté inconsciente, sans délibération, qui le détermine malgré lui et le livre à cette poursuite infinie. Or, peut-on comprendre ainsi le désir comme une pure

individu ? Celui qui vit sous un pouvoir totalitaire cesse d’être tranquille dès qu’il sait ce qu’il veut et qu’il comprend qu’il veut autre chose. Cependant, la plupart du temps, l’homme se contente de l’illusion de liberté : il se conforme à la pensée dominante à condition qu’elle lui laisse l’impression d’une certaine liberté, celle de posséder, de travailler, de se marier par exemple. Celui à qui on laisse peu de choix arrive, en général, à se croire libre et heureux parce que sa vie dépend de

exemple en mathématiques : «on admet que». - Le plus souvent on produit des raisonnements circulaires, cʼest à dire quʼon présuppose ce quʼon doit démontrer ( exemple du point et de la droite ). - De plus, même les intellectuels ne sont dʼaccord sur rien. Bilan sur la thèse des sceptiques : Selon les sceptiques il est préférable de vivre dans le doute car nous nʼavons aucun critère nous permettant de savoir si nous sommes dans le vrai. Toutefois, cette thèse apparait contradictoire car on devrait

des systèmes d’une société donnée. Systèmes qui sont liés à une certaine représentation du monde, c’est-à-dire une façon particulière pour les individus de penser le monde. Le Grec du IVème siècle ne pense pas le cosmos de la même manière que l’Européen du XXème siècle et l’Indien d’Amazonie ne pense pas le monde de la même manière que le Pakistanais. La question est est-ce que les différences culturelles renvoient-elles à autant d’hommes différents (définitions différentes de ce qu’on appelle un

Blaise Pascal, Pensées 198 (693) H. 5. En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet et l'homme sans lumière abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers sans savoir qui l'y a mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant, incapable de toute connaissance, j'entre en effroi comme un homme qu'on aurait porté endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s'éveillerait sans connaître et sans moyen d'en sortir. Et sur cela j'admire

nombre de Pensées choisies dans le classement Brunschvicg sur lequel sont construites les deux éditions GF : GF 266(qui ne contient pas les 3 discours) et GF 1474 (avec les Discours) Le planning UPLS (voir instructions officielles) basé sur le classement Lafuma sur lequel sont construites l’édition Ellipses-Ruby, l’édition Ponts-Essais : Ellipses-Ruby contient les 3 Discours, Points Essais ne les présente pas Programme référence édition Brunschvicg (source fabula.org : ) Les pensées de Pascal au programme

alors que la probabilité d’homonymes nés le même jour est assez élevée. Cependant, si je lis l’inscription « Jean Dupont est un imbécile. », j’aurais beaucoup de mal à ne pas considérer qu’elle ne m’est pas destinée ou bien qu’elle ne me concerne en rien. Et lorsque je dis que je suis Jean Dupont, ce n’est pas seulement un raccourci pour m’éviter de dire que ce sont les noms et prénoms qui m’ont été donnés, car je vais jusqu’à croire que c’est vrai alors qu’il y a probablement de nombreux Jean Dupont 

distribué l’ensemble des qualités, il n’y avait plus rien à accorder à l’homme l’homme n’a reçu aucun don, donc il n’a aucune essence qui préexisterait et alors l’h n’a aucun rôle qui lui a été attribué. Ce qui veut dire que l’homme est la seule création de Dieu qui n’a rien . Mais au lieu d’en tirer la csq que c’est un défaut pour l’homme, il s’agit au contraire de la + grd des chancespuisque l’homme n’est rien, il peut devenir tt ce qu’il veut . La

                                                     La matière désigne de façon générale ce à partir de quoi tout est fait. Ainsi par matière on entend matériel, l’auteur de toute chose. -Conception : un « survol historique » (au plan des pensées)                                                                                                                                                                                                                   Les mythes : première forme