Influence Dom Juan

être représenté pour la première fois. La fin du règne de Louis XIV sera un peu plus austère, car il se marie avec Madame de Maintenon, ce qui va le faire tomber dans un catholicisme austère. Il y a donc un affaiblissement du pouvoir royal et une influence certaine de la Cour sur les écrivains. A cette époque, les ¾ de la population sont analphabètes. Seuls le clergé, les nobles et les bourgeois savent lire. A partir de là, tous les auteurs et les écrivains sont des bourgeois (Molière, Pascal, Racine

il devient un auteur interdit. Dom Juan (1665) ainsi que les autres versions de Tartuffe ne feront qu’attiser les tensions avec la Compagnie du Saint-Sacrement. Molière dérange car il ose s’attaquer à l’hypocrisie des faux-dévots qui utilisent la religion à des fins machiavéliques et forment quasiment un contre-pouvoir. Le roi, sous la pression, est obligé d’interdire la pièce qu’il avait pourtant appréciée. Le parti des faux-dévots ayant perdu de son influence depuis la « Paix de l’Eglise » en

offre pour devenir directeur dans une grosse entreprise à Dubaï et il ne pouvait pas la refuser. Employé 1 : Le seul problème, c’est qu’on a vu qui postulait pour le remplacer et j’espère que ton frère ne va pas se laisser influencer. Frère du directeur : Se laisser influencer ? Mais pourquoi ? Puis je connais très bien mon frère et ce n’est pas du tout son genre. Il a toujours été quelqu’un de très rationnel. Employé 2 : Je n’en suis pas si sur. Après le premier entretien, il était déjà presque

désigne l’affranchi. Aux XVIe et XVIIe siècles, le terme désigne un libre-penseur, libéré des emprises de la religion dogmatique (affranchissement de la raison = être athée). Cet affranchissement est très vite associé à la dépravation des mœurs (Dom Juan), c’est l’idée contenue dans le terme au XVIIIe siècle. N’ayant pas peur des punitions divines, la personne va donc se libérer. Roman sentimentaux opposés aux romans libertins. Avoir un commerce avec quelqu’un : le voir (relation sexuelle ou pas)

religieuses marquent aussi fortement le siècle avec la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685, qui met fin à la tolérance vis-à-vis des protestants, et le poids des Jésuites et des Jansénistes. En effet les Jésuites, en plus de leur influence politique, critiquée par les tenants du gallicanisme, contribuent à la formation de la pensée du siècle et à l’élaboration du style classique. Les écoles jésuites apportent deux éléments essentiels dans la formation du classicisme : le goût humaniste

précède le classicisme : le classicisme vient corriger le désordre baroque. Décalage aussi entre le baroque artistique, qui s'étale de 1600 au XVIIIe siècle, et le baroque littéraire, qui lui, a une durée plus réduite de 1570 à 1660. Les influences baroques en littérature sont moins importantes que les résurgences qu'on voit apparaître en art pictural ou musical plusieurs siècles après l'apogée de 1630. Reste que l'on est en droit de considérer qu'il existe un lien dans l'histoire de la littérature

ridicules à cause de ses vêtements. Cette fonction de référence à la classe sociale se voit d’ailleurs nettement dans Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux où Lisette et Arlequin changent de costumes pour changer de rang social. De même dans Dom Juan, quand Sganarelle veut jouer au médecin, il se déguise et tout le monde le croit, d’où la citation « L’habit fait le moine ». De plus, les costumes renseignent sur le caractère du personnage. Nous savons qu’Harpagon appartient à une classe sociale

plus, même si volonté de réalisme, sur la scène il faut quand même accentuer les défauts et le ridicule pour accéder au comique. Cette méthode n’est valable que quand par la confrontation des textes les critiques concluent dans le même sens : Dans Dom Juan, Pierrot dit « … je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai… » => la formule double est-elle un idiolecte (propre au personnage), une tournure paysanne, fait-elle parti de la langue parlé d’autrefois dans un sens plus général ? C’est

lieu appauvri, bien que les moyens et les habitations reflètent un niveau de vie pas très élevé, la manière de vivre y est différente. Dans cet espace et au sein des personnages on retrouve une hiérarchie, avec des personnages à plus ou moins forte influence, mais il n’y a pas vraiment dans cette adaptation les rapports de maitre/valet que l’on peut retrouver dans le texte, puisqu’il s’agit d’une organisation différente. Le côté marginalisé permet encore de marquer une distanciation avec les civilités

temps de la représentation, que les lieux de l’action devaient être les plus restreints possible en terme de nombre et que l’action se devait d’être cohérente et se contenter d’une seule fable. Par conséquent, il existe bien un théâtre fortement influencé par le réel. Pour autant cette imitation peut sembler en partie artificielle et créer paradoxalement des incohérences, dès lors qu’il s’agit par exemple de traiter au sein de la pièce de sujets qui ont davantage partie liée avec l’extraordinaire