Instruire Ou Plaire Candide

avant la Révolution française. Il fait partie des nombreux philosophes des Lumières qui ont été sources d'inspiration de la Révolution. Il défend de grandes idées politiques et religieuses. Il a de même écrit de nombreuses oeuvres comme Micromégas, Candide, Zadig... dans lesquelles nous retrouvons ses idées. Ici, nous allons nous intéresser à l'expression «  petites coïneries » qu'il utlisait lorsqu'il évoquait ses contes philosophiques. Cette dernière désigne quelque chose que l'on ne peut pas prendre

L’argumentation indirecte propose une variété de genre fictif pour argumenter de diverses façons. * Elle privilégie essentiellement un genre littéraire particulier : l’apologue. Un apologue est un récit fictif avec un objectif didactique : instruire et plaire en illustrant une leçon (plus ou moins implicite) par le biais d'un récit allégorique. Celui-ci se décline sous plusieurs formes. Les fables et les contes philosophiques sont les formes d’apologue les plus répandues. Une fable est un récit bref

et dénoncer certains aspects de la société. Ceux-ci peuvent être d’ordre politique -s’élever contre le régime politique en vigueur-, social -les conditions de vie du peuple- ou encore économique –les inégales répartitions des richesses-. Dans son Candide, Voltaire dénonce le système monarchique et l’intolérance religieuse de l’époque. C’est aussi le cas d’Emile Zola qui critique violemment les intolérables conditions de travail et de vie des mineurs dans Germinal. La littérature dite engagée permet

Limite du pouvoir, le pouvoir usurpé par les savants. Candide, Voltaire. Chapitre III Après son expulsion du "paradis" le premier malheur de Candide ayant été de se faire enrôler de force, il semblait inévitable qu'il ait à expérimenter la Guerre. C'est pour Voltaire l'occasion de concilier les impératifs logiques du conte & les objectifs philosophiques (montrer que rien n'est pour le "mieux"). Le chapitre III fait donc de Candide le "héros" malgré lui d'un épisode de la guerre entre les Abares

de La Fontaine, Madame de La Fayette, Molière, et Corneille qui passe du baroque au classicisme. On peut ici inclure La Fontaine, il manque tout-de-même un élément primordial : l'articulation entre plaire et instruire, en apparence à l'avantage d'instruire, en vérité, souvent à l'avantage de plaire (voir La Fontaine, préface aux Fables) XVIIIème siècle : Les Lumières tirent leurs noms du combat qu'elles mènent contre l'obscurantisme. Les Lumières sont un mouvement philosophique du XVIIIe siècle

L'argumentation a donc, dés ses origines, partie liée avec la liberté, mais aussi avec l'affrontement (on cherche à régler les conflits par la parole). Cicéron (106-43, avocat et orateur politique) lui assigne trois finalités : instruire (docere), plaire (placere) par la beauté de la forme, émouvoir (movere) c’est-à-dire persuader en touchant les sentiments. Les genres oratoires : -       le genre judiciaire (il porte sur le passé): Il s’agit d’établir, de qualifier et de juger des faits

Problématique : Etudes transversales et/ou thématiques : Découvrir les différentes stratégies argumentatives au service du thème abordé par les auteurs et leur efficacité sur le destinataire. Séquence 1 : Utopie et contre-utopie Des apologues Texte 1 : Candide ou l’optimisme de Voltaire, 1759, Chapitre XVIII, L’Eldorado, « Ils entrèrent dans une maison fort simple … Il est certain qu’il faut voyager » - Texte 2 : Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance, 1975 chapitre 12 « Il y aurait, là-bas, à l’autre

personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L’homme », dit-il, « souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n’a-t-il pas des limites ? I. L’humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu’est-ce qu’un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que veut dire Nietzche quand il affirme que l’homme « souffre

personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L'homme », dit-il, « souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode comique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n'a-t-il pas des limites et ne faut-il pas traiter sérieusement certaines questions ? I définition délimitation 1. Qu'est-ce qu'un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par

utilisant l'ironie tout en dénonçant les moeurs d'une société. D'une part, l'auteur utilise l'ironie pour se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en disant le contraire de ce qu'on veut dire et provoque le rire. Par exemple, le Chapitre 6 de Candide de Voltaire, dans cet extrait Voltaire feint à plusieurs reprises d'épouser le point de vue des inquisiteurs en faisant comprendre subtilement au lecteur son indignation. Le but de l'ironie est de faire accepter au spectateur des faits qui sont ensuite