Interet Dramatique Pour La Phedre

madame de Clèves et le duc de Nemours, puis externe pour le roi, la reine et la dauphine. Les témoins rendent possible le coup de foudre et l’encourage. Les héros sont seuls au monde. Comme chez Racine, la passion est liée au jeu de regards. Phèdre, acte 1 scène 3, « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » III) La fatalité de la passion 1) Les héros - Les personnages d’exception se rassemblent et s’attirent, prédestinés à se rencontrer, et se reconnaissent sans s’être jamais vu.

souvent sa lassitude, sa résignation ou sa volonté de mourir. C’est Phèdre qui déclare, dès sa première apparition sur scène : Soleil, je te viens voir pour la dernière fois. (Phèdre, 1,3, v. 172.) Le héros racinien se sait voué au malheur. Sa mort est inéluctable. Soit qu’il périsse assassiné : Pyrrhus par Oreste (Andromaque), Britannicus par Néron, Bajazet par Roxane, Athalie par le peuple juif; soit qu’il se suicide comme Phèdre. C’est en définitive l’histoire d’une chute et d’une déchéance.

PHÈDRE TRAGÉDIE RACINE, Jean 1677 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Avril 2015 -1- -2- PHÈDRE TRAGÉDIE par Mr RACINE À Paris, chez Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. M. DC. LXXVII. Avec privilège du Roi. Représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l'Hôtel de Bourgogne. -3- Préface. Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l'action

Jourdain, change l'ordre des mots pour que M.Jourdain se couvre de ridicule face à la marquise dont il est amoureux. De cette façon, Molière ridiculise M.Jourdain afin d'amuser le spectateur et donc par conséquence de le divertir. Ensuite un autres intérêt que peut éprouver le spectateur en lisant une pièce de théâtre ou en y assistant est de se cultiver, Les mots de vocabulaires utilisé par les acteurs ne sont pas courant donc cela enrichi son vocabulaire et cela permet aussi de retracer les événements

- 1 -- 2 -PHÈDRE TRAGÉDIE par Mr RACINE À Paris, chez Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. M. DC. LXXVII. Avec privilège du Roi. - 3 -Préface. Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l'action, je n'ai pas laissé d'enrichir ma pièce de tout ce qui m'a paru le plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée du caractère de Phèdre, je pourrais

constituent les ressorts de la progression et de l’articulation dramatiques. Dans Le Cid, de Pierre Corneille, le père de Rodrigue veut se venger du Comte qui l’a souffleté. Le père étant un vieil homme, il demande à son fils d’affronter le Comte en duel. Rodrigue hésite car il doit épouser la fille de ce Comte et s’il venge son père, il perd la femme qu’il aime et s’il ne le venge pas, il le déshonore. Dans Phèdre, de Jean Racine, Phèdre est amoureuse de son beau-fils Hippolyte qui la rejette. Elle

E (Hugo rejette ici les normes classiques qui imposent leurs interdits au théâtre et en poésie.) Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en caste ; Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes, Les Méropes (1), ayant le décorum pour loi, Et montant à Versaille (2) aux carrosses du roi ; 5 Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires (3)

étonnement (contact des hommes |philosophique (origine individuelle) | | | |et des dieux) | | |2. Genre dramatique[vi] |Représentation d’une action où |Terreur et pitié (la tragédie) ou |Le drame (tragique mêlé de comique) et le mélodrame | | |s’affrontent des caractères |rire (la comédie) |(tragique démonstratif

Sénèque, conduit Médée au crime, se transforme en une passion dont l’héroïne serait victime ; le choix se mue en fatalité et Médée, « toute méchante qu’elle est » selon les termes de Corneille, devient miroir des passions humaines. Suivant l’usage dramatique qu’on en veut faire, on distingue deux usages des passions à la scène : le premier consiste à les dominer ; le second, à montrer leur nocivité, alors qu’elles sont en principe dominées dans la vie6. Ce théâtre des passions va en effet de pair avec

Molière le Rome antique. Quant à la règle des trois unités, c’est plutôt une modification des Aristocrates. 2.2 L’influence étrangère A la fin du mouvement de la Renaissance, l’Espagne et le Royaume-Uni connaissent la grande prospérité de l’art dramatique sans précédent alors que le théatre ne se développe guère en France à cause des guerres continues et des forces féodales puissantes. C'est au XVIIe siècle que le théâtre acquiert en France ses lettres de noblesse. Cet épanouissement relève d'une