Interet Dramatique Pour La Phedre

quand on compare l'anecdote a la royauté. Cette dimension politique est accentuée par l'exemple historique (exemple vérifiable) qui constitue une application concrète de l'apologue, il montre la véracité de la leçon. Le retour a l'antiquité montre un intérêt pour La Fontaine puisqu'il veut faire réfléchir sur la fonction royale, et participe a l'efficacité car il s'inspire de source dont certaines sont historiques. L'anecdote reprise d'Esope permet de comprendre les interactions entre le pouvoir central

étonnement, avec la même crédulité, mais il compatira, il sera ravi ou désolé de voir combien le sort prévu est favorable ou cruel. Lorsque le spectateur sait ce que les personnages ignorent, la position de surplomb qu’il occupe s’appelle l’ironie dramatique. Selon la position du spectateur par rapport aux personnages ou par rapport à l’action, l’auteur crée ainsi un sentiment d’identification ou de distanciation. Lorsque le spectateur s’identifie de manière plus ou moins consciente, on parle de catharsis

centrale et toutes les parcelles de terrain secondaires devraient être liées à elle. Bien que basé sur des exemples classiques, les unités de l'endroit et du temps ont été vues comme essentielles pour l'absorption complète du spectateur dans l'action dramatique ; scènes d'une manière extravagante dispersées en Chine ou en Afrique, ou excédent que beaucoup d'années -- des critiques maintenus -- cassent l'illiusion théâtral. Parfois groupée avec l'unité de l'action est la notion qu'aucun caractère ne devrait

costumes, etc. L’ironie au théâtre On parle d’ironie théâtrale (ou ironie dramatique) lorsque les spectateurs d’une pièce en savent plus que le personnage qui est sur scène. L’ironie peut être la cause d’une situation : comique, lorsque l’ignorance d’un personnage est source de quiproquos, de jeux de scène, etc. tragique, lorsque la vie du personnage dépend d’éléments connus des seuls spectateurs ; dramatique ou pathétique, si l’ignorance du personnage l’empêche d’atteindre son but, de reconnaître

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_____________________ ‘’Amédée ou Comment s’en débarrasser” (1954) Pièce en trois actes Madeleine est une ménagère bougonnante, mais aussi une standardiste à domicile. C'est elle qui assure le quotidien car son mari, Amédée, est un auteur dramatique sans inspiration. Ils sont soumis à une intolérable aberration car un cadavre entreposé dans la chambre voisine ne cesse de prendre du volume et envahit peu à peu tout l'espace, progression inéluctable qu'Amédée se borne à mesurer. De ce corps,

qu'avec ce récit, cette situation, on a affaire à de l'universel. Malheureusement elle se contentait de termes vagues, comme « simple et frappante », « plus ou moins », « certains types ». Il importe de la préciser, non de la contredire. Son intérêt se manifeste déjà dans le fait qu'elle s'accorde mal à un troisième ensemble baptisé un peu trop vite « mythes littéraires ». Cette catégorie est constituée par des lieux qui frappent l'imagination certes, mais qui n'incarnent nullement une situation

et à la vérité. Les sujets empruntés à la vie des grands, au lieu de l'être à la vie bourgeoise, sont sans intérêt pour nous. L'action est invraisemblable, car la peinture des crimes énormes et des mœurs barbares est hors de saison dans un siècle doux et civilisé. Enfin, le langage est ampoulé et déclamatoire, les costumes ridicules, la décoration absolument effroyable. Le poète dramatique devra donc prendre ses sujets dans la vie domestique; il créera la tragédie bourgeoise qui ne différera de la

d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice d’Iphigénie J. Racine, Andromaque

grande place à la mesure. On retient donc une forte envie des intellectuels de cette époque de remettre le monde dans un droit chemin de mesure et de valeurs morales grâce à des moralistes tels que La Fontaine et ses Fables ou Racine avec notamment Phèdre qui est selon lui ≪ L’oeuvre la plus morale qu'il ait écrit ≫. A ce mouvement classique succède ≪ Les Lumières ≫ qui prônait une plus grande égalité entre les hommes et une meilleure instruction de ceux-ci. Le mot « lumière » vient du latin « luminaria »