Interlinguistique

simplifier la formulation, nous nous en tenons à «mobilisation», dans la mesure où on ne peut mobiliser que ce dont on dispose (qu’on «possède»). Le premier aspect peut être désigné comme «trans-linguistique» / «trans-culturel», le second comme «interlinguistique» / «inter-culturel» (cf. déjà p. 9). Cf. Partie A– Présentation générale du CARAP, chapitre 1. Nous parlerons simplement ici de compétences, en invitant le lecteur à garder en tête l’idée du continuum compétences – micro-compétences – ressources

languages on public and commercial signs in a given territory or region » (Landry et Bourhis, 1997, p. 23). Dans les faits, les recherches se concentrent surtout sur la signalétique et l’affichage qui servent de puissant révélateur des relations interlinguistiques. Mais les études sur le paysage linguistique ne se cantonnent bien sûr pas aux contextes officiellement bilingues, elles traitent également des situations dans lesquelles il y a, par exemple, présence d’une langue locale et l’anglais en tant

adjectifs. Nous ne saurions suivre Scavée et Intravaia dans leurs analyses sans critiquer leur parti pris, qui risque, à bien des égards, d’alimenter des stéréotypes. Toutefois, nous pensons que le traducteur sera amené, lors de la transposition interlinguistique, à prendre en considération ces préférences, souvent inexplicables, qui font le « génie » de l’italien et du français. Il devra en tout cas s’interroger sur cet aspect dans son travail de traduction. Par exemple, en ce qui concerne la syntaxe

les systèmes linguistiques sont comparés. Voici l’exemple de l’allemand : « Grammaticalement, l’allemand est une langue rationnelle, claire et régulière, proche de la langue anglaise par son histoire et ses racines : de nombreuses passerelles interlinguistiques entre le français, l’anglais et l’allemand permettent d’acquérir rapidement les bases, ainsi qu’un lexique facile à mémoriser car historiquement commun aux trois langues. [...] » En s’appuyant sur des langues connues, l’apprenant peut donc ajouter

hybridation interlectale- microsociolinguistique : bricolage = métissageOn parle de marques transcodiques (emprunts, calques…) Néocodage : Formes bricolées et qui n’appartiennent à aucune des 2 langues, qui peuvent avoir une durée limitée = création interlinguistique. Le partage de 2 ou plusieurs langues dans les interactions verbales et le parler bilingue. Parler bilingue : mode d’exploitation d’un répertoire bilingue dans les conversations entre membres d’un même groupe migrant qui se traduit par

trsfrmtion radicale, celle de l’individualité innovante ; son mode de rprstation littéraire qui privilégie un contact maximal ac le présent inachevé. Cause en est le passage d’un monde clos, opaque, à des nouvelles relations internationales et interlinguistiques (la pluriformité des langues, des cultures, des époques, devient un facteur déterminant de l’existence et de la pensée de l’homme européen). Richesse vivante et tjrs neuve du roman, genre le plus libre qui soit selon Bakhtine, soumis aux rigueurs

(20-12-2011). Moreau, Marie-Louise : « La pluralité des normes dans la francophonie ». In: DiversCité Langues. En ligne. Vol. 4 (1999). In: http://www.teluq.uquebec.ca/diverscite (13-01-2012). Ndamba, Josué. : « Notes sur les relations interlinguistiques en République Populaire du Congo ». In: Revue du Réseau des Observatoires du Français Contemporain en Afrique Noire, Bulletin de l’observatoire du français contemporain en Afrique Noire, No. 5 (1984), pp. 55-70. In: http://www.unice.fr/ILF-CNRS/ofcaf/05/05

qui doit être retenue13. Seul le recours aux emplois que manifestent les textes euxmêmes permet en fait de trancher14. En outre, la langue du texte biblique peut parfois être artificielle, dans la mesure où elle reste le fruit de contacts interlinguistiques (substrat araméen ou hébraïque du grec koinè) et intertextuels complexes. C’est notamment tout le problème des citations intrabibliques. Dans l’épisode de la Dernière Cène, par exemple, le quatrième évangile cite15 le Ps 41 (40), 10, non pas

[BOUIL98], le formalisme utilisé pour représenter l’ontologie est basé sur le langage de représentation des connaissances FrameKit qui permet la définition d’un ensemble de schémas. Structure ONTOS contient essentiellement des concepts généraux, interlinguistiques, qui sont reliés par des liens ontologiques et forment un réseau. La modélisation d’un domaine complémentaire et indispensable à toute application du système. La modélisation du monde est prise en charge par le système ONTOS, qui se compose

fondement imagé dans l'espace culturo-national d'une communauté linguistique donnée » [44, 415]. Ce marqueur culturel peut être révélé au cours de l'analyse contrastif des expressions idiomatiques, quand « ... а travers le prisme de la comparaison interlinguistique... on trouve la spécificité culturelle nationale » [7, 114]. La catégorie de la vie quotidienne représente un champ d'action bien fécond dans la discipline culturologique. L'aspect de la vie de « tous les jours » est souvent analysé puisque