Intolerance Religieuse

Histoire des institutions publiques Sujet : La déchristianisation de la France et ses conséquences politiques En un siècle depuis la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat s’est affirmée une diversité religieuse sans précédent. Il est important de savoir que cette sécularisation est en réalité beaucoup plus ancienne. Pendant plusieurs siècles précédant la Révolution cette séparation n’existait pas et n’était pas envisagée. En effet, l’imbrication étroite du spirituel

alors le supplice de la « question ».Le but de celle-ci est d’obtenir des aveux. Mais Jean Calas clamera son innocence jusqu’à sa mort sur la roue. La condamnation de la famille Calas par le parlement de Toulouse s’est faite au nom « d’une intolérance religieuse ayant entraîné un assassinat » c’est à dire qu’un huguenot ou un réformé, ces deux termes sont synonymes de protestant, a assassiné un catholique. Depuis 1685 et la révocation de l’édit de Nantes, le culte protestant est interdit et la population

de papier : rappel les évêques et les papes - flammes renversées = « le coupable s’est retranché, il a avoué » - Voltaire : « l’antéchrist » > religion = intolérance - Est considéré comme « hérétique » tout propos allant à l’encontre de la religion - Inquisition = 2 organisations en 1 |-> 1 judiciaire et 1 religieuse - Exécution : cérémonie solennelle afin de la rendre légale |-> Mise en scène |-> Etale des objectifs de Voltaire

travers ses personnages et leur caractère, Voltaire s’exprime sur la tolérance. Il nomme « l’homme qui se porte bien »et qui fait preuve d’intolérance envers l’« homme mourant », de « Barbare ». Cela désigne bien le combat de l’auteur contre cette intolérance. Désigné cet homme comme l’a fait Voltaire entraîne le lecteur dans son sens et l’amène à penser comme lui. A travers ce nom, l’auteur exprime son point de vue sur le sujet de son œuvre : faire preuve d’intolérance c’est faire preuve de barbarisme

Traité sur la tolérance, chapitre 23) et enfin un article d’encyclopédie et sans auteur nommé réfugiés. Thématique : Quels rapprochements pouvez-vous faire entre ces trois argumentations en faveur de la tolérance religieuse ?? D’une part les trois textes parlent de la tolérance religieuse, et des erreurs politiques qui touchent la religion. Chaque auteur parle de plusieurs religions, Montesquieu dit ‘Il n’est pas bon que dans un état il y est plusieurs religions’, il insiste sur le point ou des religions

étendue » et l’intolérance domine. Le monde que nous cherchons est un monde plus ouvert et avec une ouverture d'esprit car être tolérant c'est aussi un acte politique lorsqu'une société accepte de reconnaître la pluralité sous ses formes ethnique, religieuse, philosophique, politique, sexuée. Cette reconnaissance est fondamentale, elle est de l’ordre du devoir éthique, le ciment de toute démocratie qui favorise l’expression de toutes ses composantes. Derrière cela nous sommes confrontés à un problèmes

Candide La satire de l’intolérance religieuse Immoralité du clergé Dès le Moyen Âge, les fabliaux dénoncèrent certains religieux voleurs, gourmands, coureurs de jupons, qui ne respectaient pas les vertus prônées par le Christ ou l'Église. Voltaire reprend cette tradition. Dans Candide, Voltaire dénonce  que les religieux commettent tous les péchés. Juifs ,chrétiens et musulmans s’attribuent tous les pouvoirs , toutes les religions sont critiquées les soldats jésuites tuent (chap 14), un imam

Une critique virulente de l’intolérance religieuse  Encyclopédie, article «  Réfugiés ». D’une définition à une prise de position  Une définition : objectivité + généralité Ici : définition orienté, qui fait appel à une évocation historique : L’Edit de Nantes ( révocation protestant français) Les persécuteurs sont qualifié péjorativement : les catholiques = «  aveugles », « inconcidéré ». Les persécuté sont vu comme des victimes : Les prostestants = «  exilés », «  imposé »

assurer à chacun et sa liberté de conscience, qui exclut toute contrainte religieuse ou idéologique, et l’égalité de droit, incompatible avec la valorisation privilégiée d’une croyance. La puissance publique promeut le bien commun. Elle devra donc être neutre sur le plan confessionnel et développer, par l’instruction, l’exercice autonome du jugement, afin que tous apprennent à vivre leurs convictions sans fanatisme ni intolérance. Ainsi comprise, la laïcité n’est pas de l’ordre d’une option spirituelle

de progrès du monde notamment en se débarrassant de : l’irrationalité critique, la superstition et la tyrannie que les institutions religieuses représentaient au temps où la religion d’Etat, le catholicisme, était imposée par l’absolutisme du roi Louis XIV qui prônait l’intolérance légale. Montesquieu, contre ce système, aborde nombreuses des questions religieuses qui faisaient l’objet de débats à cette époque et les développe tout au long de son roman à travers les critiques et impressions des