Intériorité Esprit

 HEGEL : PENSÉE ET LANGAGE C’est dans les mots que nous pensons. Nous n’avons conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement

profondément marqué la pensée occidentale avec un mode de pensée reposant sur le dualisme corps/esprit. (Dualisme : système religieux ou philosophique fondé sur deux éléments opposés comme le bien et le mal). En effet on peut être maître de son esprit mais pas de son corps. On ne peut pas par exemple, avoir le contrôle des maladies, du froid, de la faim… L'esprit, en revanche, est localisé dans une intériorité qui n'est ni visible, ni, en conséquence, reconnaissable par autrui : l'esprit ne peut dès

de savoir si nos pensées sont réellement en notre pouvoir. En sommes-nous l’origine ? Nos opinions sont elles le résultat d’une analyse strictement personnelle ou dirigées par des interférences du milieu extérieur ? Et même en étant réduit à son intériorité, la pensée est elle uniquement consciente ? Tout d’abord pour Descartes, « nous avons tous été enfant avant d’être hommes ». Il souligne par la que notre éducation et donc notre mode de pensée à été créé par l’altérité au travers d’un certain

« vérités », « esprit »et «raison » . L’homme est un être qui se distingue de tous les autres par la raison. Le monde désigne l’ensemble de l’humanité .le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée au désir . La vérité est une idée, une hypothèse, un élément de connaissance, ou encore une affirmation ou un discours « vrai ».L’esprit Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre

et Precious changent leur perception d’elles-mêmes étant donné que ces hostilités sont les causes de leur déchainement psychologiques et sociales. Premièrement, les agressions encaissées par Célie dès son jeune âge transforment à jamais son intériorité d’une manière féroce. D’une part, ayant été trop tôt victime de viols farouches autant sur le plan sexuel que mental, elle s’associe à une proie de la violence des hommes. Évidemment, sous les caprices d’un père et d’un mari déments, la brutalité

capacités de réflexion, elle le presse à penser plus ample, plus universel et plus vigoureusement. Bien autre que le déposséder, la religion permet aux hommes de amener plus loin son argumentation, de contempler son environnement, sa conscience et son intériorité au-delà de sa représentation personnelle de sa vie, c’est une stimulation de notre pensée. A partir de là, la pensée va diriger la décision de chacun selon sa capacité de compréhension, d’agilité et de développement spirituel. De plus est-on pas

se reconnaît pas devant un miroir, l'individu est capable de voir l'image reflétée dans le miroir comme son refler. L'Homme est donc à la fois acteur et spectateur de lui même. Mais il a aussi la faculté de se représenter comme une unité (corps et esprit s'assemble et se confondent) et un individu unique lorsque la pensée trouve l'essence même de celui ci. Cette faculté résulte donc de la « manière théorique » de la recherche de la conscience de soi, mais aussi par se qu'il a « reçu du dehors » c'est

qui « se représente à lui-même » donc qu’il se dédouble. Il est d’une par quelque chose « en soi » mais il y a plus : cet en soi, il se le représente. Il représente donc son essence. Hegel souligne que cette spécificité renvoie à « l’esprit ». Cet esprit, l’homme ne l’est que pour autant qu’il pense. Ce qui rappel ici penser à Descartes (« je pense, je suis »). L’homme est donc constitué par son activité de penser. Arrêter de penser revient pour lui à perdre le pour soi, à perdre son existence spirituelle

de la fille, le rôle que la personne que l'on a en face de soi s'attend à voir dans notre comportement. D’ailleurs Rousseau affirmait, dans Discours sur les sciences et l'art: "Il règne dans nos mœurs une vile et trompeuse uniformité, et tous les esprits semblent avoir été jetés dans le même moule". La vie en société prive l'Homme de dévoiler ses pensées et ses sentiments les plus sincères. Enfin, selon Sartre, l'existence d'autrui est ma chute originelle, car dès que l'autre apparaît je ne me vois

exemple, si une personne est laide, on peut le prendre comme un défi, ou a contrario une malédiction. Mais la conscience est-elle assez claire pour pouvoir ainsi dire qu'on est tout ce que l'on pense être, l'inconscient est-il bien présent dans nos esprit ou faut-il faire des psychanalyse pour pouvoir s'en apercevoir ? On peut aussi ne pas être ce que l'on a conscience d'être, On ne fait pas toujours ce que l'on sait être le bien : comme le dit Médée d'Ovide « je vois le bien, je l'approuve et