Inégalités Politisation

Réponses aux questions du travail préparatoire m Question 1 La moyennisation de la société recouvre de multiples dimensions économiques et sociales étroitement liées. La réduction des inégalités de revenus, surtout constatée lors des Trente Glorieuses, traduit une homogénéisation de la consommation des ménages tant au niveau structurel (rapprochement entre catégories sociales de la part des différents postes budgétaires – alimentation, logement, loisirs – dans la consommation totale) qu’au niveau

dans des pays où la croissance a été faible ou nulle. À long terme une croissance continue s'est toujours accompagnée d'une amélioration pour toutes les catégories sociales. Pour ses partisans, la croissance économique permet la diminution des inégalités de revenu des individus. La diminution rapide de la pauvreté dans le monde dans la seconde moitié du XXe siècle est établie. Elle est largement due à la croissance économique, selon la Banque mondiale C'est dans les régions où la croissance a été

statistiques parue en 2008. Le second est une interview fait le 8 novembre 2011 avec Thomas Piketty. Ces deux documents illustrent les inégalités accrues en prenant compte les revenus du patrimoine. Thomas Piketty ayant reçu le Prix du meilleur jeune économiste de France, est un historien, un économiste et professeur à l’école d’économie à Paris. Il s’intéresse surtout aux inégalités économiques. Et Alexandre Baclet est administrateur de l'INSEE. Chef du bureau de l'Union économique et monétaire. Les revenus

........ ........................................................................................................................................................................ 2 – L’effet de la CSG, contribution sociale généralisée sur les inégalités de revenus Présentation de la CSG La CSG est un impôt proportionnel ce qui signifie que le taux d’imposition est identique quel que soit le revenu perçu. C’est un impôt prélevé à la source sur la plupart des revenus bruts (d’activité, du patrimoine

Dans quelle mesure la croissance réduit-elle les inégalités ? Introduction → Définitions des termes • Croissance économique : hausse quantitative du niveau de production des biens et des services dans une économie sur une période donnée. (Indicateur de mesure : PIB) • Inégalités : c’est une différence perçue comme injuste, ici dans la distribution des ressources économiques et sociales. Les inégalités se traduisent en terme d’avantages et de désavantages par rapport à différents critères

revenus se déroule en deux temps : La répartition primaire qui résulte du passage de la valeur ajouté et la répartition secondaire âpres redistribution. A l’issue, on observe des inégalités de revenue disponible et de niveau de vie qui sont accentués par la répartition des patrimoines. Dans les pays développé, ces inégalités persistent et la pauvreté n’a pas disparu. I- La formation des revenus 1- La répartition primaire dépend du partage de la valeur ajoutée A- Valeur ajouté : rappel de définition

Chapitre 12 Les inégalités de revenus et de patrimoine La répartition des richesses créées par les activités de production s’effectue en deux étapes : la répartition primaire rémunère les facteurs de production dans une première étape, puis la répartition secondaire modifie la répartition primaire par des mécanismes de redistribution. Après les opérations de redistribution, des inégalités subsistent. Les inégalités de revenus s’expliquent principalement par les mécanismes de formation

redistribution obéit à une logique d'assurances c'est à dire qu'il faut avoir cotisé pour bénéficier de cette redistribution. En outre, il y a la redistribution verticale qui vise à diminuer les inégalités. Elle répond à une logique d’assistance c'est-à-dire qu’elle est assise sur les impôts. Ainsi, les inégalités de revenus semblent les plus visibles. Les revenus sont les ressources qui permettent aux ménages de subvenir à leurs besoins et de consommer. Les revenus sont composées des revenus primaires

patrimoine. La répartition primaire des revenus d’activité fait apparaître des inégalités entre les ménages et ces inégalités sont encore renforcées par les revenus issus du patrimoine. Les 10 % de ménages qui gagnent le plus reçoivent 25 % du total des revenus distribués. En 2004, les 25 % de ménages les plus riches détenaient 25 fois plus de patrimoine que les 25 % les plus pauvres. L’Etat intervient pour corriger ces inégalités issues de la répartition primaire à travers la redistribution. Cette intervention

ont réduit au milieu du XXe siècle les inégalités et que le capitalisme n’inverse pas à lui seul le rapport du capital en faveur du travail. Son objectif est de décrire, au plan mondial et pour le XXIe siècle, les inégalités économiques entre individus et groupes sociaux de façon à proposer des mesures correctrices. Pour atteindre cet objectif, il prend appui sur des séries longues, soi de 1700 à 2010. Thèse : Ainsi, Piketty pose comme thèse que les inégalités de richesse d'aujourd'hui sont les mêmes