Iphigénie Incohérente

la Reine aussi ; Créon reste seul. Les personnages tragiques inspirent à la fois terreur et pitié. Les héros vivent des situations déchirantes. Pour que soufflent les vents et que la flotte grecque gagne Troie, Agamemnon doit sacrifier sa fille, Iphigénie. Andromaque verra mourir son fils si elle n'épouse pas Pyrrhus. Les personnages sont généralement pris entre leurs passions et la question du pouvoir, du rang à tenir. Tout au long de la pièce, ils tentent de résoudre ce dilemme (à travers des monologues

poursuivent Oreste. Ce dernier obtient cependant son acquittement par l'Aréopage d'Athènes. Ce serait Athéna elle-même qui, insistant sur le caractère juste de l'acte de cette vengeance, aurait influencé la décision du tribunal. Sœurs d'Oreste, Iphigénie et Électre connaîtront également un destin douloureux : la première sera sacrifiée par son père Agamemnon, avant de devenir prêtresse d'Artémis, qui la sauve; la seconde vengea son père avec l'aide de son frère Oreste et fut condamnée à mort, mais

choisies par les deux individus en question. Il s’agissait plutôt d’une décision d’une personne occupant un poste supérieur à nous, comme par exemple un roi. Qui dit relation amoureuse dit jalousie. C’est le cas d’Ériphile, dans la pièce de théâtre Iphigénie de l’auteur Jean Racine (22 décembre 1639 – 21 avril 1699). Dans cette pièce, Ériphile devient jalouse d’Iphigénie. Les manifestations du sentiment de jalousie d’Ériphile sont démontrées par la satisfaction qu’obtient cette dernière face à la mort

le port, attendant un vent favorable. Calchas (prononcer Kalkas), le devin de l'expédition, avait conseillé aux Achéens d'offrir un sacrifice aux dieux pour faire cesser le calme plat. Et comme Agamemnon avait offensé la déesse Artémis, sa fille Iphigénie serait certainement une victime agréée par la déesse. Agamemnon avait donc demandé à Clitemnestre de laisser la princesse quitter Argos pour se rendre à Aulis, sous prétexte d'épouser Achille. Suivant les conseils de Calchas, la malheureuse princesse

fin prête mais, alors qu'elle était rassemblée dans le port d'Aulis, les vents favorables firent défaut. Agamemnon n'était pas le fils d'Atrée pour rien : il avait hérité de sa cruauté, au point de ne pas hésiter à sacrifier sa propre fille, Iphigénie, afin d'obtenir les bonnes grâces des dieux. Ce meurtre allait lui attirer la haine de son épouse, Clytemnestre, qui s'allia avec Égisthe et prépara sa vengeance. Après la guerre et la victoire sur Troie, Agamemnon revint donc avec les principaux

Iphigénie de Racine par CÉCILE LIGNEREUX 1 Clefs d’analyse Acte I, scène 1. Compréhension Une exposition dynamique et efficace ● Relever les informations données au spectateur sur l’action en cours. On peut rappeler qu’une exposition de théâtre, parce qu’elle est située au début de la pièce, a pour fonction de présenter l’action et les personnages au public. Elle doit fournir les éléments nécessaires à la compréhension de la situation initiale (protagonistes, époque, lieux, données de l’intrigue)

Andromaque Rappel des personnages : - Andromaque : troyenne veuve d’Hector, mère d’Astyanaxe et captive de Pyrrhus roi d’Epire. - Pyrrhus : roi d’Epire, vainqueur de la guerre de Troie. - Hermione : fille de Ménélas et d’Hélène, promise à Pyrrhus - Oreste : fils d’Agamemnon, amant de Hermione - Pylade : ami d’Oreste. La pièce se situe dans le palais de Pyrrhus. Dans la scène 1 de l’acte I, Oreste est envoyé en ambassade à Epire pour récupérer le fils d’Andromaque. Il apprend que Hermione

retourner à Argos avec sa fille. Iphigénie voit dans ce brusque changement d'Achille l'intervention d'Ériphile. Elle l'accuse d'aimer Achille et d'être la cause de l'annulation du mariage. Ériphile nie en bloc. Scènes 6 – 7 Iphigénie apprend à Achille son départ immédiat. Abasourdi, celui-ci demande des éclaircissements à Ériphile. Achille apprend alors qu'Agamemnon a écrit une lettre à Clytemnestre et Iphigénie en se faisant passer pour lui. Repoussé par Iphigénie, et alarmé par les mises en gardes

Commentaire Composé Iphigénie est une pièce de théâtre écrite par Racine à Versailles en 1674, un an après son entrée à l’Académie Française. L’extrait à analyser, la tiraded’Iphigénie (Acte IV, Scène 4), se situe après que Clytemnestre et Iphigénie ont découvert qu’Agamemnon s’apprête à sacrifier son ainée pour satisfaire les dieux. Ce passage montre que, derrière la façadesoumise et respectueuse d’Iphigénie, se cache une jeune héroïne persuasive. Nous allons donc voir, dans une première partie

[Les dieux ont exigé d'Agamemnon, roi grec, qu'il leur sacrifie sa fille Iphigénie en échange de leur aide contre les Troyens. Agamemnon a fini par se soumettre à la volonté divine. Achille, qui devait épouser la jeune fille, a pris sa défense dans la scène précédente, s'opposant avec force à Agamemnon.] Scène 7 - AGAMEMNON, seul. AGAMEMNON Et voilà ce qui rend sa perte inévitable. Ma fille toute seule était plus redoutable. Ton insolent amour1, qui