Isotopie

la rime se trouve identique. Lancelot est négatif de la figure du chevalier. Le futur « iert » : décrochage à la fois temporel et énonciatif (narrateur), d’où le futur antérieur (v. 3099). Concurrence des images christique et courtoise (« isotopies »). Oxymore (douce souffrance). Lancelot en martyr de l’amour : on passe d’un type de héros à un autre. « Amors » : allégorie, ça s’appelle. III Lion : dévoration (+ /gouffre : même image chez Chrétien). Thème de la mémoire, de la réminiscence

c’est pour Barthes demeurer dans la stérilité (il n’y aurait d’ailleurs plus de pièce possible puisque dans le théâtre classique, seule la parole est action), parler c’est se précipiter vers la mort. Ce double thème fonctionne comme une véritable isotopie dans la pièce et ce dès cette exposition : trouver Thésée dans les « lieux qui le peuvent cacher », c’est le tirer de l’ombre (des Enfers) pour le ramener à la lumière. De même, dans le dialogue entre Théramène et Hippolyte, ou ce dernier refuse

existence après sa mort. Cette thématique de la création poétique constitue la trame essentielle du poème de Valéry, qui associe une très forte sexualisation de l'arbre et un haut degré de symbolisme. « Au Platane » se construit sur une double isotopie à caractère antagoniste, celle du désir et celle de la pureté, qui se décline à tous les niveaux et dans toutes les strophes (les oppositions entre le haut et le bas, le tronc et les feuilles, le mouvement et l'immobilité, le masculin et le féminin

proche du roi. Élision du sujet impersonnel « il ». Certainement archaïsme : au MA, il n'était pas indispensable d'utiliser le pronom personnel, contenu dans las forme du verbe. Compte-tenu du contexte, « sang royal » plus renforcement de cette isotopie avec «  qui savait bien dire un conte (...)en disait quelqu'un ». « Pour ce qu'elle était autant aimée qu'une femme pourrait être » : Fait penser à Marguerite de Navarre, dont on sait qu'elle était très aimée de ses contemporains. Répond aux codes

homogène et systématique. Il serait intéressant de savoir qu’il est possible de dégager des sèmes non plus sur la base des sémèmes, mais sur le rapprochement d’unités syntagmatiques de plus grande dimension. On constate que suite un phénomène appelé isotopie, selon lequel s’instaure comme un lien de parenté entre deux unités a priori étrangères l’une à l’autre, parenté qui se fond sur un sème commun. On voit mieux ainsi comment s’effectuer le passage de la micro-sémantique à la macro-sémantique. Pour

l’expression convenue traduisent bien la dimension d’autodérision. Il veut alors expulser « la forme […] attachée, composée, coordonnée » l.12-13, repoussant par la-même la phrase construite aux liaisons évidentes. On trouve d’ailleurs une véritable isotopie de la coordination. L’abandon est alors violent, il parle bien d’expulsion de la forme de lui-même. Michaux abandonne donc le lien, le logique, le construit, l’harmonie pour aller vers la parataxe, l’illogique, le désordonné, le dissonant. La poésie

orientations de cette deuxième partie] Les images allégoriques, les comparaisons et analogies, démontrent une forte symbolisation des motifs et amènent à deviner le caractère nettement autobiographique de ce sonnet. [A. Les connotations symboliques des isotopies] Le colchique est une plante vivace à racine bulbeuse, et toxique; nous l'avons vu. Il est parfois appelé la « flamme nue », ou le « lis vert ». Ce safran bâtard contient dans son bulbe un alcaloïde, la colchicine. Il est nécessaire faire le lien

genre de la pièce qu'elle inscrit dans la tradition de la comédie. Le nom d'Arlequin constitue une référence comique. C'est un personnage extrêmement typé. Ce valet est un ivrogne: didascalie "avec une bouteille de vin"/ "prenant une bouteille"+ isotopie de l'alcoolisme. On note à ce titre la personnification "ma pauvre bouteille" qui témoigne de son attachement à l'alcool. On retrouve le stéréotype du valet fainéant: "reposons nous auparavant pour boire un petit coup d'eau de vie". Ce penchant est

« petites voix » de la strophe précédente qui reparaissent sous la forme pareillement atténuée du murmure. Les deux sizains offrent des similitudes évidentes tant sur le plan lexical que sur le plan des sonorités. Thématiquement, on retrouve une isotopie de la petitesse et de la ténuité avec « petites », « frêle » et « brises » qui désignent un vent léger comme suspendu, ainsi qu’une permanence des notations auditives, « frisson », « chœur », « voix » dans le premier sizain, « murmure », « gazouille »

qui s'accompagne d'un vocabulaire relatif au vrai avec "en vérité" et " je vous jure". Le but est de souligner que la Comtesse ne charchait à causer aucun tort au Comte.Elle tente donc de se justifier à travers, ce que nous pouvons appeler, une isotopie de l'action qui ne porte pas préjudice : " timidement", "rien redouter", "plaisanterie bien innocente", " nous n'avions pas plus de dessein de vous offenser", "il n'est pas coupable", "un enfant"... D'ailleurs le terme " enfant" est répété trois