Jacqueline De Romilly

postcolonialisme l’unité du concept, non plus d’ailleurs qu’on ne saurait le réduire à une stratégie idéologique à l'usage de la bourgeoisie de l'après-Guerre froide. Chaque groupe de chercheurs doit proposer et définir son angle d’approche au sein de ce que Jacqueline Bardolph  a justement appelé « un chantier » . L’histoire littéraire postcoloniale, concernant pour l’essentiel la période allant du XVIIIe siècle à nos jours, relève d’une philologie nouvelle s’il est vrai que la philologie a pour vocation de rendre

défendre contre les barbares. D’ailleurs le mot « barbare » nous vient du grec, c’est celui qui ne maitrise pas le grec, et qui ne fait que dire Ba Ba Ba. Section 1 : L’Europe pour les grecs classiques Tout part de la Grèce comme l’écrit Jacqueline de Romilly. On peut discuter sur ce que c’est que la conscience européenne, sur ces éléments constitutifs, sa réalité. La conscience européenne c’est la Grèce. Toutes ces références sont constantes chez les auteurs. Le point de départ c’est l’organisation

oligarchie de fait. Section n°2 = L’apport de la pensée grecque à la science politique On peut dire que 2 points émergent : la notion de loi et l’étude du politique. 1. La notion de loi La grande spécialiste de la Grèce antique c’est Jacqueline De Romilly. Elle souligne que les grecs ont toujours été fiers de proclamer leur obéissance aux lois. La loi apparait donc comme le support et le garant de toute leur vie politique, certains parle même de nomocratie, c’est le pouvoir de la loi. Déjà dans

en obtenir la réalisation sur le plan existentiel ou quotidien. Séquence 4 – FR10 91 © Cned – Académie en ligne Corrigé de l’exercice n° 2 1 La première femme élue à l’Académie Française fut Marguerite Your- cenar, en 1980. Jacqueline de Romilly (née en 1913 - décédée en 2010), helléniste (première femme professeur au Collège de France) et écrivain, a été la deuxième femme entrée à l’Académie française en 1989. 2 Les femmes qui siègent actuellement à l’Académie française sont :

lois, avec l’introduction des Dieux. C’est différent du fantastique : le fantastique est monde normal qui tout d’un coup se détraque. Il est donc normal dans une épopée de rencontrer des déesses, etc. Les épopées homériques : Homère, Jacqueline de Romilly, Que sais-je ? (2218) Est ce qu’Homère a existé ? C’est une question qui se pose et qui divise la communauté scientifique depuis quinze siècles. L’Iliade et l’Odyssée sont des textes qui ont été écrit par une ou deux personnes, mais cela

dans la pensée grecque notamment chez Socrate, Platon et Aristote. Puis le positivisme juridique qui est une doctrine beaucoup plus récente. Manuel de Jean Bonnemet, les institutions de l’antiquité. La loi dans la pensée grecque, écrit par Jacqueline de Romilly, 2002. Dans l’Orient antique, la loi était considérée comme un don des Dieux qui la transmettait par l’intermédiaire de prophètes. Les penseurs se sont penchés sur l’origine du droit humain. Elle est l’aboutissement d’un long processus

obtenir la réalisation sur le plan existentiel ou quotidien. Séquence 4 – FR10 91 © Cned – Académie en ligne Corrigé de l’exercice n° 2 1  a première femme élue à l’Académie Française fut Marguerite YourL cenar, en 1980. Jacqueline de Romilly (née en 1913 - décédée en 2010), helléniste (première femme professeur au Collège de France) et écrivain, a été la deuxième femme entrée à l’Académie française en 1989. 2  es femmes qui siègent actuellement à l’Académie française sont :

sens des mots, ce qui s’apprenait par la grammaire. Il faut ensuite introduire de la cohérence dans le discours. Et c’est l’objet de la rhétorique. Naturellement du dialogue, on passe à la pensée. Je vous invite ici à lire le livre que Mme Jacqueline de Romilly a intitulé Pourquoi la Grèce. Notre helléniste nationale a consacré toute sa vie à la littérature et à la civilisation grecques ; dans ce livre, elle montre comment du dialogue, les Grecs sont passés à la pensée. Je reprends son cheminement

Lhomme-Wéry, « La notion d’harmonie dans la pensée politique de Solon », Kernos, n° 9, 1996. Jean-François Mattéi, Platon, PUF, coll. « Que sais-je ? ». J. Moreau, Le Sens du platonisme, Les Belles Lettres, 1967. Aristote et son école, PUF, 1962. Jacqueline de Romilly, Homère, PUF, coll. « Que sais-je ? ». La Tragédie grecque, PUF, 1973. La Crainte et l’Angoisse dans le théâtre d’Eschyle, Les Belles Lettres, 1958. W.D. Ross, Aristote, Gordon & Breach, 1971. G. Rodis-Lewis, Épicure et son école, Gallimard

incarnait la beauté, la jeunesse, la richesse, l’intellect. A en croire une analyse de Jacqueline De Romilly dans un livre qui porte son nom, il trouva « autour de son berceau, si l’on peut dire, tout ce que l’argent peut apporter pour une carrière-depuis une brillante éducation parmi les meilleurs esprits jusqu’aux moyens d’action divers que peut réclamer la réussite dans toute démocratie ». In Jacqueline de Romilly, Alcibiade ou les dangers de l’ambition, Editions Tallandier, Paris, 2008,282p. p.23