Jankelevitch Le Bonheur

hommes, que demandent-ils à la vie, et à quoi tendent-ils ? On n'a guère de chance de se tromper en répondant: ils tendent au bonheur; les hommes veulent être heureux et le rester. Cette aspiration a deux faces, un but négatif et un but positif : d'un côté éviter douleur et privation de joie, de l'autre rechercher de fortes jouissances. En un sens plus étroit, le terme « bonheur » signifie seulement que ce second but a été atteint. En corrélation avec cette dualité de buts, l'activité des hommes peut

à l’ordre du non être. Dévalorisation du point de vue de l’existence humaine : Le cours de la vie apparaît comme un processus de dégradation que nous éprouvons biologiquement dans l’expérience du vieillissement et de la mort des autres. Jankélevitch « le temps s’en va et nous aussi pendant ce temps »= finitude de tout ce qui existe. La conscience d’être mortel rend l’existence tragique et pose la question de l’absurdité de cette vie. Analyse le l’expérience de la mort par Heidegger :

sur celui-ci. 3. L’éducation doit-elle être uniquement technique et ne servir que des fins monétaires? Veut-on s’enliser dans les connaissances que nous possédons aujourd’hui et ne plus jamais innover? Veut-on soumettre notre vie et notre bonheur à la contingence du marché et la bonne foi des économistes? Il me semble qu’ici au moins, l’expérience commune encourage à penser le contraire. Les crises économiques périodiques qui secouent périodiquement le monde, le modèle d’austérité du FMI

tentative de sens tant que nous refuserons d’y faire face. (…) S’abandonner au mouvement de la transformation exige une confiance dans le processus vivant. Cela met à l’épreuve nos beaux concepts et nos belles théories. Mais cela ouvre la porte du bonheur » 14 « Selon l’idée tibétaine, le moi doit s’occuper de la mort avant que la mort ne s’occupe de lui. Le but est double : d’une part, permettre à l’être de vivre plus intensément ; d’autre part, l’aider à s’affranchir de la peur en l’invitant à s’abandonner

hommes, que demandent-ils à la vie, et à quoi tendent-ils ? On n'a guère de chance de se tromper en répondant: ils tendent au bonheur; les hommes veulent être heureux et le rester. Cette aspiration a deux faces, un but négatif et un but positif : d'un côté éviter douleur et privation de joie, de l'autre rechercher de fortes jouissances. En un sens plus étroit, le terme « bonheur » signifie seulement que ce second but a été atteint. En corrélation avec cette dualité de buts, l'activité des hommes peut

noms bien précis pour désigner la neige, selon qu'elle est poudreuse, fondante ou gelée, là où nous ne disposons que d'un seul mot. Les façons de se saluer sont aussi révélatrices. Dans nos pays riches, "Ca va?" révèle le souci de la santé et du bonheur. Dans des pays où la vie est plus rude, on souhaite la paix à son interlocuteur. Dans les montagnes, d'Afghanistan, la formule de salut signifie:"ne sois pas fatigué" --ce que l'on peut souhaiter de mieux au voyageur. C'est l'origine de la difficulté

social l’abrutit car toute initiative individuelle y est assimilée à une remise en cause de la tradition » 3. Le conflit entre l’identité individuelle et les exigences sociales apparaît lors de la confrontation avec la mère pour qui « le comble du bonheur trouvait ses sources dans le périmètre communal » (Pl.34) Les arguments brandis par la mère pour retenir son fils au village ne reflètent qu’imparfaitement les raisons profondes de leur conflit. Mais comme le reconnaît Magamou, ils s’étaient mentis

problématique 15 : Le sujet est-il seul au monde ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Freud - problématique 18 : Avons-nous accès à l’inconscient ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Jankélévitch - problématique 19 : La conscience est-elle nécessairement critique ? . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Feuerbach - problématique 20 : Dialogue 8 : Choisit-on son identité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

| | |Eléments de philosophie, 1940 |Fo | | | |Propos sur le bonheur, 1929 |Fo | | | |Propos sur les pouvoirs |Fo, MN(e) |

La thèse de PASCAL est l’inverse de ce qui se produit, à savoir que c’est le divertissement qui enfonce l’homme dans « le malheur ». Le problème est donc double : mettre à jour l’origine de cette tendance afin de répondre à l’aspiration humaine au bonheur. PASCAL analyse la tendance au divertissement et au repos dans une chambre. Cette image indique l’objet de sa fuite : la vue de sa « condition faible et mortelle ». Pourtant, PASCAL s’applique à montrer que cette stratégie consistant à fuir la réalité