Jevons Utilitarisme

même par cent. Il est amusant de constater que le grand mythe de la croissance finie n'est pas une nouveauté dans l'Histoire. Ainsi, Julian Simon rappelle les prédictions qui avaient été faites au XIXe siècle par le fameux économiste anglais Stanley Jevons. Celui-ci avait en effet montré que la croissance anglaise (et donc mondiale) ne pouvait pas continuer longtemps car elle impliquait une consommation croissante de charbon alors que les réserves de charbon étaient épuisables. Or, que constatons-nous

Le Bonheur DE QUOI PARLE-T-ON ? Le bonheur est une valeur appliquée à un état. Se déclarer heureux ou malheureux, c'est porter un jugement sur sa propre situation à un moment donné. Ou bien sur la situation d'un autre, mais alors avec le risque d'être contredit. « Il a tout pour être heureux », mais il ne l'est pas.  Les conditions de sa sécurité, de son confort, sa prospérité, ceux qui l'entourent, ses activités, etc., tout cela devrait ou pourrait le rendre heureux. S'il

Amartya Sen L’idée de Justice L’auteur défend la thèse selon laquelle il est inutile (voire impossible) de vouloir déterminer un institutionnalisme transcendantal (c’est-à-dire des institutions parfaitement justes pour créer un cadre dans lequel les membres de la société se conformeraient). Nous devons au contraire promouvoir la justice et éliminer les injustices pour atteindre une justice meilleure. Il n’existe pas de justice parfaite car tous les théoriciens de la justice (Rawls, Locke,

pas pourquoi on privilégierait l’intérêt fondamental queconstitue la liberté de son voisin, à l’intérêt fondamental qu’il a pourson bien-être. Au fond, pour éviter le problème de la hiérarchisationdes intérêts, il faudrait ou bien revenir à un utilitarisme du bien-êtrequi ne prend pas en compte la satisfaction d’autres intérêts, ou biendépasser l’utilitarisme pour établir des principes qui donnent lapriorité à la liberté. Or, d’un côté, Mill maintient le cadre utilitariste et,d’un autre, il refuse

III – L’IDEAL DU BONHEUR POUR LES MODERNES : le bonheur est-il un rêve ? 1. Un idéal de l’imagination : à chacun son bonheur Le devoir et la vertu concernent la raison, toujours universelle ; tandis que le bonheur n’est qu’un idéal de l’imagination, et en ce sens, il reste lié à l’expérience singulière et empirique. D’où la sorte de flou, voire de contradiction qui entoure l’idée du bonheur. Kant : Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver

marginale, débouchera sur une nouvelle branche de la théorie économique : l’économie du bien-être (welfarism). Cette discipline se détache de certaines hypothèses utilitaristes, comme l’utilité cardinale, pour passer à un utilitarisme des préférences et à la théorie du choix social. Mais l’utilitarisme apparemment trouve ses origines dans le courant philosophique anglo-saxon du 18e siècle qui s’opposaient aux auteurs français des lumières et plus précisément à Jean-Jacques

Voici venu le jour J où nous voulons soumettre à votre appréciation les résultats de nos recherches sur la conception politique de la justice comme équité. Ce travail que nous défendons se veut l’une des réponses aux questions éthiques dans le secteur social où la justice ne pas applicable de façon égale à tous. Concrètement au sein de la société, certaines classes exploitent, marginalisent les autres classes, les biens et les intérêts sociaux sont mal repartis. Les uns jouissent de leurs droits

renvoie donc à une conception plus large, liée aux fondements de la vie sociale. On assiste à la naissance de l’économie de marché, qui correspond à la rencontre entre une économie au sens large (pas spécifiquement utilitariste (Weber)) et un utilitarisme élargi (pas spécifiquement économique (Mill)). Dans ses travaux, A. Smith montre la prépondérance d’un mode de coordination de l’action humaine, le marché. 3 nouvelles caractéristiques traduisent une forme de radicalisation de l’utilitarisme en

L'utilitarismede J.S Mill John Stuart Mill est un philosophe anglais utilitariste du XIXème siècle. L'utilitarisme est une doctrine eudémoniste fondée par Bentham qui considère que « l'utilité » est le critère de la moralité de l'action tendant à la recherche du plus grand bonheur ou de la moindre souffrance ainsi le résultat de l'action compte plus que l'intention tout en prenant en compte la nature de l'homme. 1ère objection: L'utilitarisme condamne-il le plaisir? L'auteur commence par répondre

vie des salariés conduit à maximiser l'utilité au détriment de leurs libertés (liberté de choix, et donc d'erreurs ce qui met en péril l'utilité maximale), alors il faut être paternaliste. L'autre difficulté que Sen relève dans la compatibilité utilitarisme-libertés individuelles, c'est les conceptions du désir qui varient selon les situations. En effet, si l'utilitarisme prend en compte la satisfaction des désirs ou le plaisir, cette conception des désirs ne s'effectue pas librement dans certains