Juste pour rire

s’unifier sous le masque du mari trompé, de la victime d’une société sclérosée. La force comique du texte de Molière laisse transparaître la profonde cruauté qui régit cet espace concentrique, spirale sociale et donc théâtrale. Certes il faut en rire, mais d’un rire cathartique. Quel merveilleux carnaval alors, que de nous présenter ces marionnettes aux yeux exorbités et à la voix sentencieuse, à leurs gestes dont le mécanique tire sur le comique. Car la prestation des comédiens est telle que le tourbillon

sur le sac, où s'est dissimuler son maître. Il s'agira ici donc d'étudier le comique de cette scène. En quoi le comique de cette scène, qui est centré sur la vengance de Scapin, nous prête à rire ? Nous allons voir dans un premier temps le comique effectué par Scapin, personnage qui se prête au rire, et dans une seconde partie le comique de scène du à la relation maître/valet. Comédie en trois actes et en prose de Molière, pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), Les Fourberies de

voir et que je fasse comme si tout aller bien rien ne va, j’ai juste envie d’hurler tellement j’ai mal, je l’aime d’un amour si fort mais qui rend si malheureux une fois qu’il n’est plus partagé. Quand il est partit il a tout pris avec lui, mon sourire, mon rire, ma joie… Toutes ces choses que je continue à faire mais qui n’ont plus aucun gout sans lui. Benjamin a été à mes côtés presque deux ans et demi, deux ans et demi de rire, de bonheur mais aussi de larmes, de cris, et de très fortes

la nouvelle que nous étudions est très proche de la farce. Cette nouvelle 34 est l'une des rares histoires du recueil qui ne porte pas sur les relations amoureuses et conjugales. A la fin de la nouvelle 33, les devisants ont manifesté leur envie de rire, c'est pourquoi Simontaut, qui vient de terminer son histoire, passe la parole à Nomerfide qui semble être, dans l'assemblée, le personnage le plus léger, en tout cas celui qui raconte les histoires les plus courtes et les plus drôles, comme elle le

il est plus sage d'en rire... Comme le font si bien les acteurs du spectacle humoristique belge: Sois Belge et tais-toi de André et Baudouin Rémy. Il s'agit d'une revue sur la politique et l'actualité principalement belge et ses belgitudes. Le spectacle est composé de sketches, de parodies, de chansons, et d'imitations. Rappelons cependant qu'il est préférable d'être belge, pour qui il est déjà difficile de comprendre tous les rouages du pays, afin d'apprécier à sa juste valeur cette pièce. Utilisant

suicider. L’écrivain dépeint les malheurs du vice à travers Emma mais aussi à travers les personnes qui l’entourent comme Charles, ses amants, Homais… Flaubert se joue de leur destin en employant le procédé de l’ironie qui peut provoquer à la fois rire (cynique) et sentiment pathétique. A première vue, on pourrait penser que s’il y a ironie, il n’y a paspathétique, mais, dans une lettre du 9 octobre 1852, Flaubert a déclaré : « L’ironie n’enlève rien au pathétique, elle l’outre au contraire ». Nous

caractère sont présents dans leur comportement afin provoquer le rire dans l’auditoire. Dans un long monologue de Marie-Ange Brouillette, on observe une excessive jalousie dans son caractère à l’égard de Mme Lauzon. Voici des passages: « Un million de timbres ! […] si j’me r’tenais pas, j’braillerais comme une vache. Pour que c’est faire, qu’elle, a’gagnerait un million de timbres, pis pas moé, hein, pour que c’est faire ! C’est pas juste ! Moé aussi, j’travaile, moé aussi j’les torche, mes enfants 

pouvait-on être aussi adorable et sortir avec Louis Tomlinson ? C’était un beau mec, y’a pas à dire. Mais dans le genre ‘je ne respecte pas mon prochain’ y’a pas mieux que lui. « T’es sûr ? » « Hum, hum. Il pleut, tu vas être mouillée. » Elle s’est mise à rire avant de secouer la tête doucement, comme si ce que je disais n’avait pas de sens. « J’ai une voiture, tu sais ? » Ah, oui. J’ai ouvert la bouche pour répondre mais Louis est arrivé à ce moment-là, passant un bras autour de la taille de sa petite amie

saignée à Marceline... L'effet recherché de ces évolutions de personnages est de critiquer la médecine, l'homme et ses conventions sociales, mais toujours par le rire. Dans les exemples précédemment cités, Molière et Beaumarchais créent des personnages usurpateurs. Ils critiquent donc la médecine de leur temps, il fallait juste porter l'habit et connaître quelques mots de médecine pour se dire médecin, par exemple, dans Dom Juan, Sganarelle se vante d'avoir un habit de médecin qui lui offre

d’instruction et divertit curieusement (ni catharsis tragique, ni correction comique exemplaire) ; face à une tradition qui, après avoir distingué les genres, tragiques et comiques, au moins en les fondant dans le drame, a séparé les « tonalités » (faire rire ou émouvoir, alternativement), cette dramaturgie ne sépare plus nettement le registre comique et le registre tragique, les rend non seulement peu séparables mais même quasi équivalents… Pour neutraliser l’effet encore intact d’étrangeté de ce théâtre