Justice Sociale

concevoir une justice sociale qui ne soit non pas seulement distributive, mais aussi compensatrice ? Dans cet essai, Alain Renault tente de répondre à ces questions en des termes tels que les différentes articulations conceptuelles soient suffisamment claires et précises pour nourrir une politique. Après avoir clarifié les soubassements de la notion d'égalité des chances, l’auteur analyse la notion de justice compensatrice (ou réparatrice) pour montrer que certaines erreurs de justice distributive

ensemble de règles, d’obligations, de valeurs. on peut alors se demander si droit naturel et morale sont des expressions équivalentes. La morale et le droit sont ainsi inexplicablement liés, dès lors que l’on réalise que, confronté à un choix de justice, il est impossible de ne pas prendre parti et de rechercher parti et de rechercher la meilleure solution. L’intérêt fondamental est de répondre a un choix très complexe a exécuter la loi légiférée par une puissance étatique, ou au contraire, a obéir

d’une évolution qui s’est étalée sur plusieurs siècles depuis l’époque de la justice privé dans l’Antiquité qui s’est métamorphosée plus tard en réaction publique. Cette évolution a été marquée par le prolongement des défauts de l’aspect primitif tout au long du Moyen Age. Par conséquent, il faut attendre le siècle des philosophes pour qu’une véritable et sérieuse réflexion s’intéresse aux principes de la justice criminelle. Le XVIII siècle se caractérise par l’élaboration de la première conception

est conforme à la loi. Il n’y a pas de société sans droit” : les règles, les codes, permettent de canaliser l’activité de personnes qui se côtoient, d’assurer l’ordre au sein d’une société (= paix sociale) car “l’homme est un loup pour l’homme”. Dans les sociétés primitives, il s’agissait d’une justice privée, basée sur la vengeance. Le droit se construit selon les evolutions de la société : la loi du talion (“oeil pour oeil, dent pour dent”) est une première limitation à la vengeance, celle-ci

Chapitre 6 : Justice et droit Introduction La vie sociale ne semble pas aller sans une exigence forte et partagée de justice : les uns dénoncent le mal, le tort qu’ils ont subi et réclament la justice. Les autres dénoncent les inégalités sociales, économiques, politiques dont ils sont les victimes et réclament justice. Mais qu’est-ce que la justice ? La justice procède-t-elle d’un sentiment subjectif, personnel ? Mais cette conception subjective et donc relativiste de la justice ne risque-t-elle

permet de lui donner son statut, est de rétablir la justice et de l’exercer tandis que celle du juge est de « rendre la justice » et celle du juste de s’y tenir et de respecter les lois de la justice. Ces définitions montrent que le justicier, contrairement aux deux autres figures, a une part active dans la production de la justice elle-même, il ne se contente pas de l’appliquer ou de la respecter. En effet, pour respecter ou faire appliquer la justice, il est logiquement nécessaire que des lois préexistent

Notion de paix et les implications 2. Violence et les situations conflictuelles B. Conditions de conciliation 1. La tolérance 2. La justice-Vérité-Liberté II. Apports des religions pour le maintien de la paix A. Définition et fonction de la religion – Critère de la bonne religiosité B. Contribution pour la paix sociale 1. Dialogue inter-religieux 2. Liberté religieuse 3. Critères CONCLUSION LEXIQUE Source Introduction Notre monde a été marqué par

2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Rousseau commence par distinguer la liberté véritable de l'indépendance et met en relation la notion de liberté et les notions de volonté, de justice, de loi naturelle, de nature et de société. L'auteur se demande ce qu'est la liberté véritable, puis développe et éclaire un paradoxe : la liberté véritable ne consiste pas à faire ce que l'on veut, à faire sa propre volonté (ou à faire ses quatre

approche déontologiste, utilitariste et par la pensée des vertus. On assiste a un renouveau de la pensée des vertus sur ce sujet. On remarque une impuissance sur la question de la gestion de l'environnement. Plutôt que d’appeler a de grands principes de justice, on va croire au potentiel des vertus. Alaine Thompson « adaptation éthique au changement climatique des vertus humaine du futur » : le pari de ce livre est de dire que l’enjeu n'est pas qu'économique mais aussi éthique. Nous nous devons de modifier

le droit, il convient d'examiner les principaux caractères de la règle de droit, ce qui en constitue l'essence. Or, on constate que la règle de droit est, le plus souvent, obligatoire (I), générale (II), permanente (III) et qu’elle a une finalité sociale (IV). Néanmoins, on aura l'occasion de constater que la réunion de chacun de ces critères de reconnaissance du droit n'est pas toujours suffisant ou, à l'inverse, n'est pas toujours nécessaire, ce qui rend notre démarche bien délicate... I. - LA