Kant Conscience Cogito

de ces-derniers, c’est ce que Descartes appelle la « chose pensante » ; et celui psychologique, soit, une conscience complexe, mouvante que j’ai de moi dans mes pensées ou dans mes actes. Le moi désigne l’objet auquel pense le sujet qui se pense lui-même, l’objet du « je » qui se pense. Nous possédons une expérience constante du temps à travers celle du changement de nos états de conscience et ceux du monde extérieur. Mais ce temps est rempli par les phénomènes et ne nous présente donc que des

est agreable) ni le mal avec ce qui est mauvais (au sens de ce qui est désagreable) ». Le bien morale est objectif. D'ailleurs selon Kant nul n'a morale seulement parce qu'il connaît son devoir. Ex: L'homme fait du mal consciemment. Pour que la morale soit respectée, il faut la volonté. C'est une conviction intime. Nous jugeons par l'intermediare de notre conscience. Quand une personne fait une bonne action, seulement cette personne et personne d'autre peut savoir l'intention de cette action. Est

penser que c'est par notre conscience qu'il nous est possible de prendre connaissance du monde extérieur et de notre propre identité. Or, si l'on admet volontiers que la perception de la réalité extérieure ne suffit pas pour bien la connaître, force est de constater que c'est seulement par sa propre conscience qu'il est possible de prendre connaissance de nos sentiments, de nos désirs, de nos pensées, au final de tout ce qui constitue notre for intérieur. La conscience de soi est en effet la capacité

La subjectivité est-elle source d’une prise de conscience du propre de ce qu’est chaque homme? On désigne couramment la subjectivité comme le caractère de ce qui est personnel, opinioné, en opposition à l’objectivité qui tient de la neutralité. Chaque homme détient des caractères qui lui sont propres, vie des expériences uniques et tente de mener sa vie comme il l’entend. Mais comment peut-on vivre une vie propre a chacun d’entre nous sans connaitre ce que nous sommes réellement ? Au cours de

2 LA CONSCIENCE 1 L•ES•S Conscience morale et psychologique Les deux versants de la conscience Le terme « conscience » est d’un usage courant : prendre conscience d’une situation, réagir en toute conscience, perdre conscience, avoir bonne ou mauvaise conscience, etc. Ces expressions révèlent la polysémie du mot, où convergent deux acceptions : l’une est morale (affirmée dès Socrate, qui évoque volontiers le « démon » l’invitant à telle ou telle conduite), l’autre est psychologique. Origine

La conscience de la vigilance est nécessairement la conscience de quelqu’un. Qui suis-je donc, en tant que sujet conscient? Dans l'attitude naturelle, nous n'avons pas de doute sur l'identité, nous: nous disons, "mais c'est moi !" Nous pointons notre doigt sur notre corps et nous disons "moi". Mais qu’est-ce que cela le moi ? Pour répondre à pareille question, nous sommes prêts à dégainer nos papiers d'identité, à énumérer un catalogue de qualités : je suis Pierre X, né à Paris, étudiant, etc. N'est-ce

contradiction à une donne qui semble donnée : je suis moi-même. En effet, nous sommes nous-mêmes. « Je » est toujours je. Il semble être impossible donc, de ne pas être soi même. « Je » est le sujet de mes actions, de mes pensées etc. Nous avons toujours conscience de nous même et de notre identité. Cela étant, il arrive parfois des moments de doute ou nous pouvons penser que ne sommes plus nous-mêmes, emportes par l’étourdissement ou bien la folie. Le « je » n’est plus « moi » mais il s’agit donc d’un « autre »

plutôt que de les abandonner complètement à eux-mêmes » (Règles, II, Pléiade p.40). Ce que Descartes reproche à la scolastique, c’est précisément son verbalisme et son incapacité à trancher aucune question en produisant une unanimité, ou, comme dira Kant, « l’accord des esprits » : « Je ne dirai rien de la Philosophie, sinon que, voyant qu’elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s’y trouve encore aucune chose dont on ne

conceptuel 2- Quelques courants de la philosophie moderne 2.1- Le tournant galiléen ou la reconnaissance des droits de la raison scientifique 2.2-Descartes : le cogito comme nouvelle entrée dans la modernité et dans la subjectivité 2.3-L’Aufklärung : les lumières de la Raison 2.3.1-L’esprit des Lumières : de la publicité de la raison chez Kant 2.3.2-La question de la connaissance : une nouvelle épistémologie 2.3.3- La question religieuse et le concept de sécularisation Bibliographie Objectifs

le plaisir Pyrrhon : n’a pas d’école   Le moyen âge Longue période d’ « obscurantisme religieux ». Tentatives de réconcilier la raison et la foi. Approfondit la logique d’ Aristote et des stoïciens et inventera les universités Crise de la conscience européenne : Montaigne et Descartes   A partir du 14ème S, l’édifice théologique s’écroule. Nouvelles questions : 1. La question de la science : nouveau mode de connaissances. Révolution copernico-galiléenne : système héliocentré = univers