Kant La Morale

passer de l’exigence morale pour survivre. Celle-ci peut même apparaître comme une menace pour la vie comme le souligne Nietzsche qui voit la morale comme un idéal ascétique opposé au mouvement vital, castrateur, comme « négation de la vie ». Mais vivre une vie proprement humaine, ce n’est pas simplement respirer et s’alimenter, c’est mener une existence satisfaisante, qui a du prix pour soi, en accord avec notre nature. Or ce qui distingue l’homme, c’est la conscience morale. Dès lors, un homme ne

aujourd’hui très médiatisée, partout dans le monde s’élèvent les opinions dénonçant nos sociétés irrespectueuses d’une nature fragilisée et amoindrie par l’homme. Mais au-delà d’un simple débat écologique se pose une réelle question d’éthique et de morale. S’il est vrai que nous la respections autrefois pour diverses raisons, ce respect s’est vu s’affaiblir au fil du temps, notamment par les théories de certains philosophes tels que Descartes et Spinoza ainsi que par les progrès dans le domaine scientifique

3. Plan du texte.   Le texte se divise clairement en trois moments :   1�re partie. � Des �Les Lumi�res... �� �...Voil� la devise des Lumi�res.�(�1), Kant �nonce sa th�se : les hommes sont euxm�mes responsables de leur situation de tutelle ou �incapacit� � se servir de son entendement sans la conduite d�autrui�. C�est pourquoi il est n�cessaire de les rappeler � leur devoir et � leur responsabilit�: la libert� n�est pas d�abord quelque chose � conqu�rir contre un obstacle ou un ennemi ext�rieur

sa conscience ? N'y a t-il pas toujours en lui une force contraire qui l'oblige à se sentir responsable de ce qu'il a fait, quelles que soient les circonstances ? 1. La nature libre de l'homme A°La possibilité d'une action involontaire réfutée Kant veut montrer dans ce texte qu'il est impossible d'échapper aux exigences de la conscience car celle-ci est constitutive de notre nature d'être humain, et il s'agit de montrer que notre véritable nature n'est pas d'obéir aux nécessités naturelles, mais

DA RIF Louison T03Le mensonge est-il parfois légitime ?« Un mensonge est un mensonge, et en soi intrinsèquement mauvais, qu’il soit dit avec de bonnes ou de mauvaises intentions » - Emmanuel Kant. Selon Kant, en aucun cas aucune personne devrait mentir quelqu’un soit le motif, cette observation nous incite donc à questionner le sujet suivant : « Le mensonge est-il parfois légitime ».Commençons par définir le mensonge, un mensonge est une assertion contraire à la vérité. Et par définir la légitimité

n’avons pas. Quand il y a force on dit que l’autorité devient abusive. 2- Kant : il faut penser par soi-même avant tout (« Sapere aude ») Qu’est ce que les Lumières ?, 1784, Emmanuel KANT Si les hommes utilisent si peu leur raison ce n’est pas par manque d’intelligence mais par paresse ou lâcheté. Lorsqu’on demande à KANT de résumer l’esprit des Lumières il répond : « Sapere aude ! » (Oser penser). Pou KANT tous les hommes disposent de la raison, la capacité de distinguer le vrai du faux

mérite de chaque individu. C’est une question importante parce que, de la réponse dépendent des conséquences politiques, juridiques et morales très concrètes : peut-on considérer les gens comme un troupeau ? Un criminel a-t-il encore des droits ? Comment doit-on se comporter envers un ennemi ? Entre autres. Le respect est d’abord un devoir moral. Il consiste, selon Kant, à reconnaître dans l’homme une personne, c’est-à-dire à le traiter comme « un être entièrement différent, par le rang et la dignité

autre tentative ultérieure.” (§ 2), Kant donne les principales causes et conséquences de la condition de minorité, de tutelle dans laquelle se trouve la plupart des hommes (rappelons-nous le contexte historique, social, politique et intellectuel de 1784, à savoir celui de l’Ancien Régime ...): des hommes et des femmes, pourtant adultes (sur le plan civil), se trouvent traités, avec leur consentement, comme s’ils étaient des enfants, des mineurs (sur le plan moral, intellectuel), incapables de se prendre

si l’État devrait reconnaître ces activités de prostitution et les encadrer ou plutôt opter pour une approche de répression envers ces activités. 2. Définition de l’enjeu moral 2.1 La question morale Est-il moralement acceptable d’effectuer de la répression sur les activités de prostitution? 2.2 Exigences morales Pour certains, il n’est pas justifié de condamner de manière absolue la prostitution. Du point de vue du modèle de le prostitué professionnelle (travailleur du sexe), la société

désir. Soit la recherche du bonheur est naturelle et il n’y a pas de devoir, soit il y a un devoir d’être heureux et alors il faut se demander quel est ce bonheur que nous ne recherchons pas spontanément et qu’il faut s’imposer comme un devoir. I. La morale comme recherche du bonheur 1) Qu’est-ce que le bonheur a. Un évènement « bon-heur » = bon hasard/ bonne chance Nous ne sommes pas à l’origine de notre bonheur (hasard). Ainsi on ne peut que le souhaiter : vœux de bonheur, on ne peut pas faire autre